Des raisons d’espérer pour Saint-Dié Battus de justesse à Haguenau (22-17) lors du match aller, les déodatiens ont bien l’intention de prendre leur revanche ce dimanche. Certes, la défaite enregistrée à Saint-Louis (18-0) a quelque peu refroidi leurs ardeurs. Pourtant, à en croire Laurent Florentin leur capitaine, les Déodatiens auraient très bien pu ne pas rentrer « fanny » du sud alsacien : « Avec un botteur, on aurait certainement pu ramener quelque chose. En réussissant plusieurs pénalités en première mi-temps, le match aurait été bien différent. J’espère que dimanche contre Haguenau, on aura un peu plus de réussite dans ce domaine. » Encore faudra-t-il, si le botteur déodatien est en réussite, provoquer les fautes adverses et surtout prendre les points au pied et ne pas rééditer la fin de match contre Yutz, lors de laquelle les déodatiens avaient négligés quatre pénalités toutes bien placées. Reste qu’avant de parler de réussite, il faudra bien dominer cette équipe alsacienne, qui comme le souligne le capitaine vosgien « est très lourde devant et plutôt difficile à bouger ! » D’où l’absolue nécessité d’écarter le danger en essayant de joue au large : «C’est certainement une des solutions, mais aurons-nous les jambes pour nous lancer dans du jeu au large. Plusieurs joueurs feront leurs rentrées dimanche, ce qui permettra de faire le coaching nécessaire. » Laurent Florentin reste donc prudent. Une fois encore, la marge entre le vainqueur et le vaincu risque fort de ne pas être beaucoup plus épaisse qu’une feuille de papier à cigarettes. Et c’est encore dans les têtes que se décidera la victoire. Si les coéquipiers de Laurent Florentin démontrent une mentalité de vainqueurs, le succès ne sera pas bien loin, en revanche s’ils baissent les bras comme ce fut quelques fois le cas cette saison, ce sera nettement plus délicat. Dans la foulée de leur capitaine, les avants déodatiens ont un lourd défi à relever : celui de contrer leurs imposants vis-à-vis et de placer Henry, leur demi de mêlée, dans les meilleures dispositions possibles pour orienter un jeu que tous espèrent clairvoyant et intelligent. Saint-Dié – Haguenau dimanche à 15 h au stade Pierre-Pébay

rcsd haguenau vicoitre de haguenau 33 à 26 avec bonus, ça se joue sur la fin... en B, victoire également de haguenau, rien à dire on a été trés mauvais dans tout les secteurs du jeu. même si...dans les faits un essai pas valable accordé et un de notre côté refusé...en vrai, un arbitrage vraiment difficile à supporter. ah oui, un rouge pour nous également sur bavardage ou/et insulte. bref, une journée bien pourri avec en bonus une epaule en vrac pour ma pomme, et bin comme ça, plus de calcul, à l'attaque des qualifs et bravo à haguenau.

bin je sais pas encore... pour le moment le bras ne veut pas se lever, et ça fait mal, à suivre. et alors ms'ieu mac lovin, cette cheville?

N'empeches que quand tu passes à coté de lui et tu lui dit: "Espece de sac à merde, je t'attends après le match, en dehors du terrain, y'a plus de numero" c'est pas très rugby. Que l'arbitre ait été bon ou mauvais(comme ça été le cas aujourd'hui) ça ne se dit pas

verdun / longwy = 37 à 00 en A pas de match en B

2+6 a écrit :

On a les arbitres qu'on mérite.

c vrai, putain ça craint alors :D pour rétablir les choses, j"ai trouvé l'arbitre de la A plutôt bon, un peu autoritaire en début de match mais du coup il a bien tenu les gars et on a assisté à une trés belle rencontre des deux côtés. pour une fois que le spectacle n'est pas en B :| :D

Dernière modification par roumain88 (07/02/2011 07:37:02)

Ecrasés par un bulldozer Stade Pierre-Pébay, 150 spectateurs, arbitrage de M. Chapelle. Saint-Dié : 2 essais de Georges (1ère) et Mary (10e), 2 transformations d’Eschenbrenner (1ère et 10e), 4 pénalités de Eschenbrenner (40e) et Eby (45e, 58e, 64e). Haguenau : 5 essais de Reichert (5e et 24e), Gutle (29e), Maladry (38e), Cohard (72e), 4 transformations de Grandclaudon (5e, 29, 38e, 72e). Sur le coup d’envoi, un Alsacien commet un en avant. Aussitôt ramassé, le ballon file jusqu’à Preiss intercalé. L’arrière déodatien mystifie les défenseurs adverses d’une feinte de passe et envoie Georges derrière la ligne : 7-0 avec la transformation signée Eschenbrenner. Haguenau réplique aussi sec, mais dans un autre registre. Sur un ballon porté, le pack alsacien écrabouille son vis-à-vis pour un premier essai à zéro passe : 7-7 (5e). Bien que réduits à 14, suite au sévère carton jaune écopé par Florentin, les Déodatiens repassent devant. Sur un placage appuyé d’Eschenbrenner, Koch, l’ouvreur alsacien, lâche un ballon aussitôt converti en essai par Mary : 14-7 (10e). Même motif, même punition, le pack alsacien lamine à nouveau son vis-à-vis pour un 2e essai tout en puissance, à nouveau signé Reichert : 14-12 (24e). Rebelote cinq minutes plus tard, cette fois c’est Gutle qui aplatit : 14-19 (29e). Haguenau enfonce alors le clou par Maladry, qui lui aussi montre à Weber qu’il sait faire une feinte de passe. Le Déodatien mord à l’hameçon : essai de l’ailier visiteur qui peut filer entre les perches : 14-26 (38e). Juste avant la pause, Eschenbrenner réduit l’écart sur pénalité : 17-26 (40e). Après le changement de côté, Saint-Dié va enfin bénéficier d’un vent favorable. Les Déodatiens se jettent alors à corps perdu dans la bagarre, obtenant trois pénalités qu’Eby transforme à chaque fois : 26-26 (64e). Les compteurs sont remis à zéro et l’arrogance des Alsaciens est repassée sous le seuil de tolérance. Hélas pour eux, les Déodatiens ne captent pas la moindre balle dans l’alignement, contrairement aux visiteurs qui font une moisson exceptionnelle dans ce secteur. Auteur d’un écroulement volontaire, Eloy écope à son tour de 10’ de frigo. Sur la pénaltouche qui s’ensuit, c’est au tour de Cohard d’être porté en terre promise par ses avants. La Panzer Division d’Haguenau ne fait pas dans la dentelle, mais dans l’efficace !Cinquième essai dont quatre à zéro passe( 26-33, 72e). Le nul est encore jouable pour Saint-Dié qui fait alors le siège des 22 m visiteurs. Très souvent pris par la patrouille, les Alsaciens concèdent alors pénalité sur pénalité. Bien que vaillants sur les mêlées fermées et sur les rucks, les avants vosgiens sont toujours aussi stériles en touche. La fatigue aidant, les maladresses s’accumulent. Les arrêts de jeu sont interminables, Saint-Dié n’est qu’à quelques mètres du match nul, mais jamais plus la ligne alsacienne ne sera franchie. Saint-Dié doit se contenter du bonus défensif, alors que le leader fait carton plein avec une victoire à cinq points et l’assurance que son pack de mastodontes est l’arme absolue, tout au moins à ce niveau.