l'Annecien a écrit :d'accord avec toi sur ton argumentation mais explique moi la difference entre un don fait par un genereux donateur et un chef d'entreprise qui donne de sa poche pour sauver son club comme Bourguoin pour ne pas le citer et un chef d'entreprise qui sous forme de sponsoring finance son club.pour moi c'est la même chose mais dans les 2 derniers cas cela ne choque personne pourtant je ne vois aucune difference car dans 1 cas c'est la solidarite nationale et dans l'autre c'est le salarie de l'entreprise, et pour repondre a certaines personnes rien ne prouve que ce genereux donateur ne donne pas quelque chose a des euvres caritatives.
Il faudrait comparer des choses comparables, et en revanche, bien distinguer trois choses : i) le don, ii) l' investissement dans une structure, et iii) l'achat d'une prestation (sponsoring).
Le particulier :
Si l'on parle vraiment de don, alors on ne parle pas de chef d'entreprise, car c'est un particulier qui utilise son argent (peu importe comment il l'a gagné ou hérité). Pour bénéficier d'un avantage fiscal le don doit être fait à une structure sans but lucratif et en aucun cas à la structure commerciale.
L'entreprise sponsor :
Au contraire s'il s'agit de l'argent d'une entreprise ce n'est pas la personne qui donne, c'est normalement la société qui achète une prestation composée d'un ou plusieurs services (publicité, places pour inviter ses clients et prospects, image, communication interne pour motiver les troupes, etc...) mais cet achat se fait à une structure commerciale (genre SASP) et pas à une association.
L'actionnaire :
Enfin il a l'investissement d'actionnaire de la structure commerciale (ex: la SASP et pas de l'association), avec son argent un individu peut acheter des parts de la structure commerciale, il en devient actionnaire. Ce n'est pas un don, les parts achetées lui donne droit à une part de propriété et une part de pouvoir de décision. En outre, dans certain cas, un actionnaire, le plus souvent pour protéger son investissement, peut prêter de l'argent à la structure (mais là encore ce n'est pas un don) par exemple pour l'aider à traverser une mauvaise passe.
NOTA: ces distinctions n'empêchent pas certains dirigeants d'entreprise de tirer la couverture à eux de manière abusive alors que c'est leur société qui a financé l'achat de la prestation. C'est ce qui explique parfois la confusion du public.
NOTA 2: a titre personnel et sur un plan moral, je ne trouve pas la liste des types d'association donnant droit à avantage fiscal très morale : en gros ONG et association "caritatives" OUI, associations sportives ou politiques ou ... NON.
NOTA 3: encore à titre personnel, et à défaut de la présentation de justifications claires, le fait alors qu'on parle d'une structure commerciale dans une passe financière délicate, de faire un appel au don à l'association support ne peut que générer la suspicion. Suspicion qu'il y a eu ou qu'il est prévu une confusion des genres entre association et structure commerciale. Exemple de craintes envisageables: i) l'association se retrouve à mendier parce qu'elle a financé des choses ou personnes qui auraient du être à la charge de la SASP, ii) l'association fait la manche pour avec cet argent d'une manière ou d'une autre aider à renflouer la SASP. Les deux sont répréhensibles. Je comprend donc parfaitement i) ceux qui ne veulent pas donner par principe, et ii) ceux qui avant d'envisager de donner exigent un transparence complète sur les comptes (cause du déficit justifiant de mendier, engagement sur l'utilisation des fonds attendus).
Pire, je considère que les autres, c'est à dire ceux qui seraient prêts à donner les yeux fermés sont des gogos pas très intelligents, mais surtout que ceux qui les sollicitent dans ces conditions d'absence d'information et de transparence (au moins dans l'appel sur ce forum) frisent le franchissement de la ligne jaune (au moins d'un point de vue moral) pour ne pas en dire plus de mal.