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Bartassaïre a écrit :Plutôt faire la roue ! Oups, je n'avais pas vu la coquille; mais j'vois que les années passent et ta vigilance offre toujours la même acuité ....
Oui, bon, ben au niveau acuité, j'me fais aider.....
Que la poire soit avec toi l'Ami, c'est une alliée au top dans l'accompagnement acuité. Enfin, la Poire ou autre peut faire l'affaire ... La rupture aide aussi. "C'est après qu'elle m'acuité, que {alcool-x} accompagna mes pas dans ma quête d'acuité"
Tout cela montre un sacré échec. Je partage l'avis d'Olivier sur le syndicalisme en France. Le fameux dialogue social est trop souvent en panne. Il me semble que c'est plus la façon dont sont faites les choses que les choses en elles-mêmes qui sont intolérables pour les salariés. Evidemment que s'en prendre aux personnes est inacceptable. Mais quel impact aura cette décision de justice ? Faire peur et empêcher que cela ne recommence ? Peut-être mais pas sûr. Enfoncer encore plus le coup du sentiment d'injustice, du tous pourris ? J'y crois davantage en lisant de ci de là les réactions. Par exemple qu'on ne fait rien aux casseurs de portiques, pas grand chose aux délinquants fiscaux et politiques... Chacun pourra l'utiliser à sa guise, le gouvernement de gauche ne fait rien pour les salariés ou il intervient dans la justice aux détriments des salariés. Le message c'est écrasez-vous et laissez faire. Se bouger le cul en arrêtant de croire qu'on est protégé, Ok mais tout le monde ne peut pas le faire et ça veut dire en gros la même chose : plus de collectif, chacun sauve sa peau comme il peut dans la jungle. C'est déjà ce qui se passe et on en rajoute une couche. Ou alors ça veut dire que les salariés ne doivent plus se faire d'illusions mais quand même s'engager à fond dans leur job, être productif etc etc... Le travail n'est plus du plaisir mais pas une maladie, plutôt de l'héroïsme. J'ai connu pas mal d'ouvrières, d'ouvriers très souvent engagés, consciencieux et droits qui n'avaient rien de militant mais qui auraient pu se retrouver dans une lutte, ne plus savoir comment en sortir, aller loin, trop loin ? J'ai observé ça lors des batailles contre les fermetures de classe où l'Etat se montre cynique, menteur, manipulateur. Aucune écoute, pas de réponse. Le sentiment de ne pas être entendu, reconnu. ça fait des ravages. Qu'on dise que 9 mois fermes ce n'est rien parce que ça ne sera jamais exécuté me paraît vraiment très gros. Qui aimerait être condamné à 9 mois fermes en se disant ce n'est rien de toute façon je n'irai pas en taule ? On peut condamner à de la prison ferme des fauteurs de troubles en s'appuyant sur un postulat partagé par tous : on ne s'en prend pas aux personnes. Croire que ça suffira est illusoire. Va falloir porter un autre regard sur tout ça repenser l'action syndicale entre autre. On en est loin dans notre beau pays.Je ne sais pas ce que dit G. Filoche mais vous allez m'éclairer. Un lien va surgir. Merci d'avance.
- Syndicalisme sans guère de moelle et à repenser : OK - Le "tous-pourris": excuse simpliste, valeur refuge qui valide nos propres carences (humaines/citoyennes) - Le combat individuel ne peut rien; savoir refonder le Contrat Social devient urgent(issime). Je demeure un indécrottable légaliste ... qui pense avant que tout que rien ne vaut sans une implication réciproque et mutuelle des parti(e)s au contrat. Fusse-t-il "moral". - La peine de 9 mois pose de mauvaise manière la pierre jurisprudentielle d'une "subordination" potentiellement plus suffocante. N'invite ni à l'apaisement, encore moins au dialogue : la radicalisation ultime comme -dorénavant- seule manière pour dénoncer (médiatiquement) et dépasser une inustice et mise en danger sociale ??? - Le Droit de défendre son casse-croûte n'autorise en aucun cas la violence aux personnes, là-dessus 1000% OK. Encore serait-il juste de reconnaître le trauma généré chez le salarié par certains licenciements, non ? Le "Boss" n'est pas le seul qui investisse dans son entreprise, quoique GATTAZ & Co essayent (& parviennent) à vendre. Des Canuts à UBER écrivais-je plus avant ... Pour G.FILOCHE, il a un blog en ligne: épais, nourri et prolixe. A parcourir par curiosité, plus si affinités.
Epi, on vit quand même dans un pays où le Droit Pénal reconnaît dans le crime passionnel, une circonstance atténuante. (Troll en route) Crime = pénal, et dans ce cas pour cause d'atteintes physiques (euphémisme) à la personne. En quoi la passion, déraison amoureuse peut-elle être présentée comme plus légitime que la nécessité de préserver/sauver son casse-croûte ? Dans la limite des violences faites aux personnes, dégradations/saccages volontaires; blablabla, blablabla* *(méthode éprouvée) A part le mariage, avec qui conclut-on de longs contrats d'engagement(s) réciproque(s) ?
Bartassaïre a écrit :Pourquoi caricaturer sa place sur l'échiquier politique ? "Coco", "Bobo", "Facho", "etc"; tellement de cases si aisées à remplir mais qui ne faont pas avancer le débat d'un poil de fion .. Je tiens G.FILOCHE, pour quelqu'un de compétent, maîtrisant son (ses) sujet(s) et qui expose une analyse/prospective qui sort des carcans habituels, posés justement par la "pensée unique", cette saloperie de tout-à-penser qui plaît tant par le simplissime qu'il propose.
Mais oui,ma biche..... tiens bien les "rennes"...
Bartassaïre a écrit :Epi, on vit quand même dans un pays où le Droit Pénal reconnaît dans le crime passionnel, une circonstance atténuante. (Troll en route) Crime = pénal, et dans ce cas pour cause d'atteintes physiques (euphémisme) à la personne. En quoi la passion, déraison amoureuse peut-elle être présentée comme plus légitime que la nécessité de préserver/sauver son casse-croûte ? Dans la limite des violences faites aux personnes, dégradations/saccages volontaires; blablabla, blablabla* *(méthode éprouvée) A part le mariage, avec qui conclut-on de longs contrats d'engagement(s) réciproque(s) ?
Tu l'as dit ! circonstance atténuante ! pas excuse totale ! ben pareil ! ils ont été condamnés, mais je persiste à dire que la peine est légère, voir symbolique.
Claude a écrit :Tout cela montre un sacré échec. Je partage l'avis d'Olivier sur le syndicalisme en France. Le fameux dialogue social est trop souvent en panne. Il me semble que c'est plus la façon dont sont faites les choses que les choses en elles-mêmes qui sont intolérables pour les salariés. Evidemment que s'en prendre aux personnes est inacceptable. Mais quel impact aura cette décision de justice ? Faire peur et empêcher que cela ne recommence ? Peut-être mais pas sûr. Enfoncer encore plus le coup du sentiment d'injustice, du tous pourris ? J'y crois davantage en lisant de ci de là les réactions. Par exemple qu'on ne fait rien aux casseurs de portiques, pas grand chose aux délinquants fiscaux et politiques... Chacun pourra l'utiliser à sa guise, le gouvernement de gauche ne fait rien pour les salariés ou il intervient dans la justice aux détriments des salariés. Le message c'est écrasez-vous et laissez faire. Se bouger le cul en arrêtant de croire qu'on est protégé, Ok mais tout le monde ne peut pas le faire et ça veut dire en gros la même chose : plus de collectif, chacun sauve sa peau comme il peut dans la jungle. C'est déjà ce qui se passe et on en rajoute une couche. Ou alors ça veut dire que les salariés ne doivent plus se faire d'illusions mais quand même s'engager à fond dans leur job, être productif etc etc... Le travail n'est plus du plaisir mais pas une maladie, plutôt de l'héroïsme. J'ai connu pas mal d'ouvrières, d'ouvriers très souvent engagés, consciencieux et droits qui n'avaient rien de militant mais qui auraient pu se retrouver dans une lutte, ne plus savoir comment en sortir, aller loin, trop loin ? J'ai observé ça lors des batailles contre les fermetures de classe où l'Etat se montre cynique, menteur, manipulateur. Aucune écoute, pas de réponse. Le sentiment de ne pas être entendu, reconnu. ça fait des ravages. Qu'on dise que 9 mois fermes ce n'est rien parce que ça ne sera jamais exécuté me paraît vraiment très gros. Qui aimerait être condamné à 9 mois fermes en se disant ce n'est rien de toute façon je n'irai pas en taule ? On peut condamner à de la prison ferme des fauteurs de troubles en s'appuyant sur un postulat partagé par tous : on ne s'en prend pas aux personnes. Croire que ça suffira est illusoire. Va falloir porter un autre regard sur tout ça repenser l'action syndicale entre autre. On en est loin dans notre beau pays.Je ne sais pas ce que dit G. Filoche mais vous allez m'éclairer. Un lien va surgir. Merci d'avance.
bon, voilà : CODE PENAL Article 224-1 Le fait, sans ordre des autorités constituées et hors les cas prévus par la loi, d'arrêter, d'enlever, de détenir ou de séquestrer une personne, est puni de vingt ans de réclusion criminelle. Les deux premiers alinéas de l'article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables à cette infraction. Toutefois, si la personne détenue ou séquestrée est libérée volontairement avant le septième jour accompli depuis celui de son appréhension, la peine est de cinq ans d'emprisonnement et de 75000 euros d'amende, sauf dans les cas prévus par l'article 224-2. Comme tu peux le voir dans la Loi, moins de 7 jours = 5 ans et plus de 7 jours = 20 ans. Alors, tu peux trouver très gros qu'on trouve 9 mois fermes (qui ne seront pas exécutés qui plus est) comme une peine légère... mais force est de constater... que c'est une peine, même très légère, pour une infraction classée comme criminelle lorsque la séquestration dépasse 7 jours... et qui est considérée comme un délit "moyen" puisque puni d'une peine médiane (le maximum pour un délit est 10 ans)... par conséquent, la peine étant légère, je la qualifie de "symbolique".
Je ne conteste pas cela, je m'insurge contre le fait ke des représentants du personnel d'une entreprise bénéficiaire ki ferme et licencie soient contraints, pour se faire entendre (parce ke la négociation, çà n'existe plus, demande à Gattaz) d'aller au delà de la loi allègrement foulée aux pieds par les sékestrés... 9 mois fermes !!! (même s'ils sont pas fait, ils sont actés) Les patrons voyous, les politiks pourris, (balkany, sarkozy, cahuzac...etc...), ils sont exemptés de prison ferme ! Alors, ce bon Jean avait raison : Selon ke vous serez puissants ou misérables...et blabla bla et bla bla bla...
RCT-10 a écrit :Claude a écrit :Tout cela montre un sacré échec. Je partage l'avis d'Olivier sur le syndicalisme en France. Le fameux dialogue social est trop souvent en panne. Il me semble que c'est plus la façon dont sont faites les choses que les choses en elles-mêmes qui sont intolérables pour les salariés. Evidemment que s'en prendre aux personnes est inacceptable. Mais quel impact aura cette décision de justice ? Faire peur et empêcher que cela ne recommence ? Peut-être mais pas sûr. Enfoncer encore plus le coup du sentiment d'injustice, du tous pourris ? J'y crois davantage en lisant de ci de là les réactions. Par exemple qu'on ne fait rien aux casseurs de portiques, pas grand chose aux délinquants fiscaux et politiques... Chacun pourra l'utiliser à sa guise, le gouvernement de gauche ne fait rien pour les salariés ou il intervient dans la justice aux détriments des salariés. Le message c'est écrasez-vous et laissez faire. Se bouger le cul en arrêtant de croire qu'on est protégé, Ok mais tout le monde ne peut pas le faire et ça veut dire en gros la même chose : plus de collectif, chacun sauve sa peau comme il peut dans la jungle. C'est déjà ce qui se passe et on en rajoute une couche. Ou alors ça veut dire que les salariés ne doivent plus se faire d'illusions mais quand même s'engager à fond dans leur job, être productif etc etc... Le travail n'est plus du plaisir mais pas une maladie, plutôt de l'héroïsme. J'ai connu pas mal d'ouvrières, d'ouvriers très souvent engagés, consciencieux et droits qui n'avaient rien de militant mais qui auraient pu se retrouver dans une lutte, ne plus savoir comment en sortir, aller loin, trop loin ? J'ai observé ça lors des batailles contre les fermetures de classe où l'Etat se montre cynique, menteur, manipulateur. Aucune écoute, pas de réponse. Le sentiment de ne pas être entendu, reconnu. ça fait des ravages. Qu'on dise que 9 mois fermes ce n'est rien parce que ça ne sera jamais exécuté me paraît vraiment très gros. Qui aimerait être condamné à 9 mois fermes en se disant ce n'est rien de toute façon je n'irai pas en taule ? On peut condamner à de la prison ferme des fauteurs de troubles en s'appuyant sur un postulat partagé par tous : on ne s'en prend pas aux personnes. Croire que ça suffira est illusoire. Va falloir porter un autre regard sur tout ça repenser l'action syndicale entre autre. On en est loin dans notre beau pays.Je ne sais pas ce que dit G. Filoche mais vous allez m'éclairer. Un lien va surgir. Merci d'avance.
bon, voilà : CODE PENAL Article 224-1 Le fait, sans ordre des autorités constituées et hors les cas prévus par la loi, d'arrêter, d'enlever, de détenir ou de séquestrer une personne, est puni de vingt ans de réclusion criminelle. Les deux premiers alinéas de l'article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables à cette infraction. Toutefois, si la personne détenue ou séquestrée est libérée volontairement avant le septième jour accompli depuis celui de son appréhension, la peine est de cinq ans d'emprisonnement et de 75000 euros d'amende, sauf dans les cas prévus par l'article 224-2. Comme tu peux le voir dans la Loi, moins de 7 jours = 5 ans et plus de 7 jours = 20 ans. Alors, tu peux trouver très gros qu'on trouve 9 mois fermes (qui ne seront pas exécutés qui plus est) comme une peine légère... mais force est de constater... que c'est une peine, même très légère, pour une infraction classée comme criminelle lorsque la séquestration dépasse 7 jours... et qui est considérée comme un délit "moyen" puisque puni d'une peine médiane (le maximum pour un délit est 10 ans)... par conséquent, la peine étant légère, je la qualifie de "symbolique".
Je voulais juste dire que pour celui qui est condamné cela n'a rien de symbolique. Enfin je pense.
la sup a écrit :Je ne conteste pas cela, je m'insurge contre le fait ke des représentants du personnel d'une entreprise bénéficiaire ki ferme et licencie soient contraints, pour se faire entendre (parce ke la négociation, çà n'existe plus, demande à Gattaz) d'aller au delà de la loi allègrement foulée aux pieds par les sékestrés... 9 mois fermes !!! (même s'ils sont pas fait, ils sont actés) Les patrons voyous, les politiks pourris, (balkany, sarkozy, cahuzac...etc...), ils sont exemptés de prison ferme ! Alors, ce bon Jean avait raison : Selon ke vous serez puissants ou misérables...et blabla bla et bla bla bla...
Entièrement d'accord avec toi(comme quoi), condamnation a la carte et meme des violeurs prennent moi !! 9 mois ferme c'est quand meme pas léger,symboliquement c'est énorme juste pour défendre son Travail.
On va décerner le prix Simone de Beauvoir à Giusi Nicolini la maire de Lampedusa. On va juger Rob Lawrie qui a voulu arracher une gamine à la jungle. On a condamné les séquestreurs (le mot n'existe pas) à 9 mois fermes. Des gens ordinaires qui se sont trouvés ou se trouvent dans des circonstances extraordinaires. L'idée n'est pas de comparer ce qui ne l'est pas mais de me demander ce que je ferais, moi, dans de telles situations.
Rob Lawrie poursuivi ???? Pitin faut arrêter les conneries ! Aujourd'hui Mère Térésa serait condamnée à mort !!! Marre de ce monde à la con !!!
forzaol a écrit :Entièrement d'accord avec toi(comme quoi), condamnation a la carte et meme des violeurs prennent moi !! 9 mois ferme c'est quand meme pas léger,symboliquement c'est énorme juste pour défendre son Travail.
Le jugement rendu par le TC d'Amiens est 1 condamnation: - de 2 ans pour chacun des 8 salariés jugés - dont 9 mois fermes Sachant que parmi eux, 2 salariés ont également été condamnés pour violence en réunion, sans peine supplémentaire.... "Seule" la séquestration est donc retenue pour établir les peines ► Si on avait voulu éradiquer la "violence" dans le cadre des conflits de travail : la "violence en réunion" aurait pu (du) être distinguée dans la gradation des condamnations. Non ?