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olivier a écrit :A chaque fois, ton argumentation tourne autour de ceux qui trichent. Mais dans ce cas, parle moi, au sens large du travail au noir dans le BTP, des polonais dans le transport, des clandestins dans les vergers... Si l'on prend au sens légal, sans les tricheurs, un auto-entrepreneur n'a pas les mêmes avantages qu'une entreprise. Par exemple, les fournisseurs demandent un paiement comptant aux AE alors que les sociétés ont souvent des délais de 30 à 60 jours. Donc les marchés récupérés par les auto-entrepreneurs sont assez relatifs.
Ce n'est pas qu'une question de triche, mais aussi de développement de la concurrence. Dans le bâtiment, là où tu avais 10 artisans sur un secteur, tu en as 20 désormais, à se partager un même marché, avec des mecs qui ont tendance à casser les prix. Mais il y a aussi une dimension "bouc émissaire": je vais mal donc c'est la faute des AE... alors que les soucis ont peut être d'autres origines.
Rougekitache a écrit :forzaol a écrit :olivier a écrit :Ok, quid de blablacar et autres sites de covoiturage ?
Blablacar c'est bien et cela ma permis de rouler en Jaguar 320ch,et une belle rencontre .
ça doit faire cher du km, non ?
28€ pour 350 km
kelval a écrit :Oui l'auto entreprise est parfois très défavorable, ce n'est un secret pour personne. Personne ne force le chauffeur Uber Pop à être en auto entreprise. Il peut être en EURL si il veut. L'optimisation du régime fiscal n'a rien à voir là dedans. La question est de savoir si tu fais ta profession du transport de personnes, ou si tu te défraies. Un co-voitureur va déjà d'un endroit à un autre, et prend des passagers pour faire diminuer les coûts. Un ubertaxivtc prend un passager et l'amène là où il veut aller, quel que soit le trajet voulu. Ça n'a rien à voir. Il y a une définition légale du co-voiturage, et elle est très claire. Enfin, penses tu sincèrement qu'une personne puisse raisonnablement tirer des profits des marges qu'on a discutées plus haut au sujet de Blablacar?
Pour ta dernière question, bien sur que non, mais je ne suis pas dans la sensibilité, simplement dans le process, c'est ce qui m'intéresse. J'évite de m'embrouiller l'esprit avec le côté affectif de la chose, ce qui rend mon jugement assez cynique, en effet, le but étant de réfléchir sur le sujet. Quant à la définition légale du covoiturage : l’utilisation en commun d’un véhicule terrestre à moteur par un conducteur non professionnel et un ou plusieurs passagers majeurs pour un trajet commun Quelqu'un qui travaille toute la journée comme boulanger et fait du Uberpop le soir est-il considéré comme un conducteur professionnel ?
olivier a écrit :kelval a écrit :Oui l'auto entreprise est parfois très défavorable, ce n'est un secret pour personne. Personne ne force le chauffeur Uber Pop à être en auto entreprise. Il peut être en EURL si il veut. L'optimisation du régime fiscal n'a rien à voir là dedans. La question est de savoir si tu fais ta profession du transport de personnes, ou si tu te défraies. Un co-voitureur va déjà d'un endroit à un autre, et prend des passagers pour faire diminuer les coûts. Un ubertaxivtc prend un passager et l'amène là où il veut aller, quel que soit le trajet voulu. Ça n'a rien à voir. Il y a une définition légale du co-voiturage, et elle est très claire. Enfin, penses tu sincèrement qu'une personne puisse raisonnablement tirer des profits des marges qu'on a discutées plus haut au sujet de Blablacar?
Pour ta dernière question, bien sur que non, mais je ne suis pas dans la sensibilité, simplement dans le process, c'est ce qui m'intéresse. J'évite de m'embrouiller l'esprit avec le côté affectif de la chose, ce qui rend mon jugement assez cynique, en effet, le but étant de réfléchir sur le sujet. Quant à la définition légale du covoiturage : l’utilisation en commun d’un véhicule terrestre à moteur par un conducteur non professionnel et un ou plusieurs passagers majeurs pour un trajet commun Quelqu'un qui travaille toute la journée comme boulanger et fait du Uberpop le soir est-il considéré comme un conducteur professionnel ?
non mais comme un danger public !!
forzaol a écrit :Rougekitache a écrit :forzaol a écrit :Blablacar c'est bien et cela ma permis de rouler en Jaguar 320ch,et une belle rencontre .
ça doit faire cher du km, non ?
28€ pour 350 km
Un faux riche qui peine à payer sa voiture? 
Et pourquoi donc ? A partir du moment où tu es Uber, tu ne sais plus conduire ?
Olivier a écrit :Pour ta dernière question, bien sur que non, mais je ne suis pas dans la sensibilité, simplement dans le process, c'est ce qui m'intéresse. J'évite de m'embrouiller l'esprit avec le côté affectif de la chose, ce qui rend mon jugement assez cynique, en effet, le but étant de réfléchir sur le sujet. Quant à la définition légale du covoiturage : l’utilisation en commun d’un véhicule terrestre à moteur par un conducteur non professionnel et un ou plusieurs passagers majeurs pour un trajet commun Quelqu'un qui travaille toute la journée comme boulanger et fait du Uberpop le soir est-il considéré comme un conducteur professionnel ?
A mes yeux, oui, puisque le trajet n'est pas "commun" pour le chauffeur ubertaxivtc. Il est celui qui emmènera le passager là où il le désire. Il y a un monde entre: - Je vais d'ici à là à telle date, ceux que ça intéressent peuvent monter et me défraient. - Et je viens vous chercher pour vous emmener là où ça vous chante. EDIT: citation pour la clarté. Ça va vite, il faut que je cite à chaque fois, maintenant.
Dernière modification par kelval (23/06/2015 11:49:29)
RCT-10 a écrit :Encore une fois la riposte est simple : délivrance de licences de taxi à qui n'en veut. Et voilà fin de UBER. ça marche en Angleterre ? en Espagne ? Il a raison OLIVE, à BORDEAUX, ona galéré comme jamais pour rejoindre l'hôtel depuis le centre ville. Pas de taxi, pas de tram (fermé de 01h00 à 06h00)... une honte...
Fallait choisir son hotel en centre ville kono
Ah ? Mais avec blablacar, on ne peut pas dire que le trajet est commun, puisqu'à la différence de Uber, c'est le conducteur qui décide où prendre le passager, la plupart du temps. La définition de commun dans ce cas, n'est pas justifiée, puisque dans les 2 cas, tout le monde va bien d'un point A à un point B, sachant que le conducteur ira d'un point B à un point C.
Olivier, tu joues avec les mots. Personne ne s'y trompe.
kelval a écrit :Olivier, tu joues avec les mots. Personne ne s'y trompe.
C'était une perche pour que tu parles du point G.
kelval a écrit :Olivier, tu joues avec les mots. Personne ne s'y trompe.
Euh, ça ne t'interpelle pas ? Si moi je suis capable de le faire, que dire d'un avocat qui ne se gênera pas. La définition laisse libre à toute interprétation.
Il vaut mieux dans ce cas "lâche et violent" que "lâche le volant", imagine une panne de Sonotone !
Armand v. a écrit :kelval a écrit :Olivier, tu joues avec les mots. Personne ne s'y trompe.
C'était une perche pour que tu parles du point G.
Je n'ose imaginer (ou j'imagine trop bien) où se trouve son point G.
