LOUIS2 a écrit :

Armand v. a écrit :

Déjà, un principe simple que j'ai adopté pour les voitures garées sur les clous ou le trottoir : le conducteur est au volant, je lui précise que j'ai l'intention de passer et après c'est fonction. le conducteur n'est pas au volant, c'est simple, essuies-glaces en noeud papillon, c'est très décoratif. Après il y a toutes sortes de cas de figure, tels que marcher directement sur la bagnole mais il faut être bien chaussé et c'est plus facile perpendiculairement à la bagnole (clous) que longitudinalement (trottoir). Enfin, ce ne sont pas les solutions qui manquent. Bien sur les photos également mais la presse floute automatiquement plaques d'immatriculation et marquage commercial. Le seul truc qui ne sert à rien c'est au cas très rare où un flic traîne dans le coin de le lui signaler. Un cas pratique : hier un gus monte sur le trottoir pile-poil devant moi, je l'interpelle, il me dit qu'il paye des impots, qu'il n'y a pas de case devant chez lui et qu'il vient de faire ses courses et pour bien se faire comprendre pose un sac de provisions devant moi. Comme il y avait une bouche d'égout à côté, j'ai collé un grand coup de pompe dans le sac dont la plus grande partie est passée à l' égout et j'ai ajouté "maintenant que vous n'avez plus rien à ranger vous pouvez vous garer plus loin" : c'est la relation directe qui est la plus simple.

Moralité de l'histoire : éviter de marcher en sandalette

Effectivement, si tu tapes de la pointe tu risques l'entorse, voire la fracture du gros orteil, donc il faut s'entraîner à taper avec le talon. Sinon pour les récidivistes j'ai une paire de chaussures de chantier aussi discrètes que des chaussures de ville ( école 68)

olivier a écrit :

Armand, t'es aussi coupable que le mec. C'est un état de droit, tu n'as pas à te faire justice toi-même. J'aurais été le mec, j'aurais porté plainte.

Etat de droit mon cul ! Quand tu montres une bagnole sur le trottoir aux flics de la municipale ils te répondent que c'est du domaine de la nationale et quand tu montres une bagnole sur le trottoir aux flics de la nationale ils te répondent que c'est du domaine de la municipale. Ils m'ont même répondu une fois qu'ils ne voyaient pas de voiture, là ça a été Byzance mais je l'ai déjà raconté. Et puis arrête de ressortir cet "état de droit" à tort et à travers, ça m'énerve. Un "état de droit" ce n'est pas un état dans lequel on applique les lois, c'est un état dont la désignation des représentants est régi par la loi (code électoral, constitution).

Armand v. a écrit :

Un cas pratique : hier un gus monte sur le trottoir pile-poil devant moi, je l'interpelle, il me dit qu'il paye des impots, qu'il n'y a pas de case devant chez lui et qu'il vient de faire ses courses et pour bien se faire comprendre pose un sac de provisions devant moi. Comme il y avait une bouche d'égout à côté, j'ai collé un grand coup de pompe dans le sac dont la plus grande partie est passée à l' égout et j'ai ajouté "maintenant que vous n'avez plus rien à ranger vous pouvez vous garer plus loin" : c'est la relation directe qui est la plus simple.

Et là le mec dit "Ah merde vlà donc la livraison AuchourDrive pour Monsieur Armand V. qu'est partie à l'égout ! Je vais aussi y mettre le bon de livraison on m'avais bien prévenu que c'était un emmerdeur !"

Le Biérofrogue a écrit :

Objection votre honneur "un râleur compulsif"

Si tu connais un bon juriste sur Lille, fais-toi expliquer ce que le site "gouvernement" veut dire quand il dit ceci et transmets à Olivier : Qu’est-ce-que l’Etat de droit ? le 2 01 2014 "L’État de droit peut se définir comme un système institutionnel dans lequel la puissance publique est soumise au droit. Cette notion, d’origine allemande (Rechtsstaat), a été redéfinie au début du vingtième siècle par le juriste autrichien Hans Kelsen, comme un État dans lequel les normes juridiques sont hiérarchisées de telle sorte que sa puissance s’en trouve limitée. Dans ce modèle, chaque règle tire sa validité de sa conformité aux règles supérieures. Un tel système suppose, par ailleurs, l’égalité des sujets de droit devant les normes juridiques et l’existence de juridictions indépendantes." sauf erreur de ma part je ne fais pas partie de la puissance publique.

la sup a écrit :

C'est pas çà ki va vous sauver !!!!

Je fais des recherches, mais effectivement je n'ai pas encore trouvé la rubrique "champion de droit", bien que cela ait été appliqué il me semble en Afrique du Sud pour la coupe du monde.

Armand v. a écrit :

"L’État de droit peut se définir comme un système institutionnel dans lequel la puissance publique est soumise au droit. Cette notion, d’origine allemande (Rechtsstaat), a été redéfinie au début du vingtième siècle par le juriste autrichien Hans Kelsen, comme un État dans lequel les normes juridiques sont hiérarchisées de telle sorte que sa puissance s’en trouve limitée. Dans ce modèle, chaque règle tire sa validité de sa conformité aux règles supérieures. Un tel système suppose, par ailleurs, l’égalité des sujets de droit devant les normes juridiques et l’existence de juridictions indépendantes." sauf erreur de ma part je ne fais pas partie de la puissance publique.

Si je comprends bien, tu considères que cette "Doctrine de Kelsen" serait une norme juridique qui, dès lors qu'elle précise que la puissance publique est soumise au droit, permet a contrario aux personnes non dépositaires de la puissance publique de ne pas être soumises au droit. Admettons ce raisonnement, pour voir, même si cet anarchisme à géométrie variable est carrément gonflé... Ton automobiliste, donc, n'est pas dépositaire de la puissance publique dans ton histoire ? Donc il a aussi le droit de ne pas être soumis au droit ? (donc de monter avec sa bagnole sur le trottoir, de compisser tes pompes, de foutre en passant un coup de portière à la ptite dame avec son déambulateur, de chanter l'intégrale de Jean Ferrat en Slam-Verlan, d'assurer que les chambres à gaz étaient un "point de détail" de l'Histoire, et de s'enthousiasmer sur le style de jeu du XV de France). Et donc la puissance publique ne peut le soumettre à la loi, puisqu'il n'y est pas soumissible ( la puissance publique n'aurait alors de puissance qu'à l'encontre d'elle-même, cercle vicieux, image infernale de policiers et de gendarmes obligés d'en découdre pour que leur puissance publique ait un sens ?) Pendant que le théoricien de l'anarchie, le Yoda de la doctrine libertaire, rigole sardoniquement de ce joyeux bordel ?

Le Biérofrogue a écrit :

Armand v. a écrit :

"L’État de droit peut se définir comme un système institutionnel dans lequel la puissance publique est soumise au droit. Cette notion, d’origine allemande (Rechtsstaat), a été redéfinie au début du vingtième siècle par le juriste autrichien Hans Kelsen, comme un État dans lequel les normes juridiques sont hiérarchisées de telle sorte que sa puissance s’en trouve limitée. Dans ce modèle, chaque règle tire sa validité de sa conformité aux règles supérieures. Un tel système suppose, par ailleurs, l’égalité des sujets de droit devant les normes juridiques et l’existence de juridictions indépendantes." sauf erreur de ma part je ne fais pas partie de la puissance publique.

Si je comprends bien, tu considères que cette "Doctrine de Kelsen" serait une norme juridique qui, dès lors qu'elle précise que la puissance publique est soumise au droit, permet a contrario aux personnes non dépositaires de la puissance publique de ne pas être soumises au droit. Admettons ce raisonnement, pour voir, même si cet anarchisme à géométrie variable est carrément gonflé... Ton automobiliste, donc, n'est pas dépositaire de la puissance publique dans ton histoire ? Donc il a aussi le droit de ne pas être soumis au droit ? (donc de monter avec sa bagnole sur le trottoir, de compisser tes pompes, de foutre en passant un coup de portière à la ptite dame avec son déambulateur, de chanter l'intégrale de Jean Ferrat en Slam-Verlan, d'assurer que les chambres à gaz étaient un "point de détail" de l'Histoire, et de s'enthousiasmer sur le style de jeu du XV de France). Et donc la puissance publique ne peut le soumettre à la loi, puisqu'il n'y est pas soumissible ( la puissance publique n'aurait alors de puissance qu'à l'encontre d'elle-même, cercle vicieux, image infernale de policiers et de gendarmes obligés d'en découdre pour que leur puissance publique ait un sens ?) Pendant que le théoricien de l'anarchie, le Yoda de la doctrine libertaire, rigole sardoniquement de ce joyeux bordel ?

Je dis beaucoup plus simplement qu'un état de droit c'est un état dans lequel les représentants de l'état sont soumis au droit. Que les non représentants de l'Etat soient soumis aux lois est tout autre chose, ça s'appelle la légalité, pas l'état de droit. Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement ( St François d'Assises aux raisins de Corinthe), mon très cher Biérot Et par la même occasion je t'invite à revoir tes bases concernant l'anarchie dont tu joues à ignorer la genèse.