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Bien sûr papa, je ne sais jamais de quoi je cause.;)
Claude a écrit :Bien sûr papa, je ne sais jamais de quoi je cause.;)
pffff....tu ne veux pas comprendre!! Je dis que tu es bien dans ta montagne,que tu connais tout le monde et que tu as obligation morale de résultats que ce soit pour toi ou tes voisins villageois, en ville, personne ne se connait et tout le monde s'en brrrrenle de tout(je généralise bien entendu);Comme disait Olivier,depuis que pour rentrer à l'IUFM il faut un master,les donnes ont changé et pas dans le bon sens.Une amie de ma fille a tenté et réussie le concours de Bordeaux et Toulouse mais a préféré entrer à l'INRA + rémunérateur et + proche de ses choix premiers.En cas d'echec au concours INRA,elle serait devenue enseignante par défaut.Le contraire pour l'une de mes nièces qui comme toutes les petites filles revait de devenir "maitresse", son voeux s'est réalisé ,après une licence en espagnole(pizkelle est bilingue)elle a integré IUFM et sa première expèrience la conduite dans une école privée à Oloron pour un enseignement en français/espagnole.2° année à StJean de luz ...c'est plus pres de chez elle,enseignement dans une "Ikas-Bi (basque et français) et cette année à Hendaye (c'est encore + pres)
dans une Ikastola ( immersion en langue basque).Elle est heureuse d'etre enseignante c'etait sa vocation).L'amie de ma fille est heureuse de faire de la recherche expérimentale sur les fraises...c'était sa vocation 
papajoxet a écrit :L'amie de ma fille est heureuse de faire de la recherche expérimentale sur les fraises...c'était sa vocation
Comme ça tout le monde il est content. L'éducation nationale ne va pas bien mais n'a pas besoin de caricatures... les enseignants font aussi face à ce que la société leur envoie dans la gueule (les problèmes familiaux, sociaux ne s'arrêtent pas à la porte de l'école) et leur demande (faire de l'instruction ? de l'éducation ? de l'assistanat social ? de la garderie ?). Avec toute la pression mise par les médias, les parents, la hiérarchie... je commence déjà par leur tirer mon chapeau. Restent ensuite toutes les questions qui ont été évoquées. Comment se sentir bien dans ce boulot quand ton administration change d'avis chaque année, quad elle prend des décisions incompréhensibles ou dictées par des impératifs budgétaires ? Comment se sentir bien quand les parents ont des avis bien arrêtés sur la pédagogie à employer (20 millions de parents 20 millions de pédagogues... ou pas). C'est peut être pas le cas à La Pesse mais en ville les parents cadres sup, c'est coton... Comment se sentir bien quand tu n'es pas respecté dans ton métier, quand tes voisins te prennent pour un fainéant, un fonctionnaire profiteur, un planqué... Pourquoi se faire chier dans un métier où tu touches 1400€/mois en début de carrière à te taper 25H par semaine un troupeau de 30 gosses à gérer, alors que tu peux être peinard dans ton bureau et mieux payé ? Pourquoi s'engager dans un métier où on te donne un bout de formation avant de t'envoyer à l'autre bout de la France dans un collège de ZEP ? Faut avoir quand même des couilles pour s'engager dans l'enseignement.
Dernière modification par Rougekitache (04/09/2014 09:03:34)
papajoxet a écrit :Claude a écrit :Bien sûr papa, je ne sais jamais de quoi je cause.;)
pffff....tu ne veux pas comprendre!! Je dis que tu es bien dans ta montagne,que tu connais tout le monde et que tu as obligation morale de résultats que ce soit pour toi ou tes voisins villageois, en ville, personne ne se connait et tout le monde s'en brrrrenle de tout(je généralise bien entendu);Comme disait Olivier,depuis que pour rentrer à l'IUFM il faut un master,les donnes ont changé et pas dans le bon sens.Une amie de ma fille a tenté et réussie le concours de Bordeaux et Toulouse mais a préféré entrer à l'INRA + rémunérateur et + proche de ses choix premiers.En cas d'echec au concours INRA,elle serait devenue enseignante par défaut.Le contraire pour l'une de mes nièces qui comme toutes les petites filles revait de devenir "maitresse", son voeux s'est réalisé ,après une licence en espagnole(pizkelle est bilingue)elle a integré IUFM et sa première expèrience la conduite dans une école privée à Oloron pour un enseignement en français/espagnole.2° année à StJean de luz ...c'est plus pres de chez elle,enseignement dans une "Ikas-Bi (basque et français) et cette année à Hendaye (c'est encore + pres) dans une Ikastola ( immersion en langue basque).Elle est heureuse d'etre enseignante c'etait sa vocation).L'amie de ma fille est heureuse de faire de la recherche expérimentale sur les fraises...c'était sa vocation
Tu ne vois pas les smileys ? Chaque enseignant a une responsabilité morale et se débrouille selon son contexte et les difficultés qui lui sont liées. Ayant échoué en licence de maths parce que j'en avais plein le dos d'étudier et que je ne foutais plus rien, j'ai passé le concours d'instit. Le suis-je par défaut ? Il faut en finir avec les idées reçues, vocation, ancien temps, notes redoublement, laxisme etc etc... Armer les enseignants par une formation pointue et solide et changer notre manière de penser et de voir sur le sujet. Je pense que c'est impossible et plus encore au vu l'état actuel de crispation générale.
Claude, je m'accorde le droit de ne pas être d'accord avec toi. L'EN ce n'est pas que l'école élémentaire et maternelle.
Claude a écrit :Il faut en finir avec les idées reçues, vocation, ancien temps, notes redoublement, laxisme etc etc...
Tu n'arrêtes pas de te répéter, mais je ne pense pas que ce soient des idées reçues. Pour ma part, la structure du système est immobile, inadaptée et démotivante. Qu'importe que ce soit une idée reçue, c'est ma perception et l'expérience que j'ai avec ce système m'a donné assez d'argument pour ne pas l'apprécier. D'autre part j'ai quand même 15 ans d'expérience à rattraper les conneries d'un système qui ne fonctionne pas, sauf pour les fils de profs. Petit exemple ce matin. J'emmène Camilla au centre Paufique pour un examen oculaire. Sa première réaction a été de me dire qu'elle ne comprenait pas que les salariés se comportent comme ça : dédain, pas heureux dans leur travail, rapports humains catastrophiques. Je lui ai dit que le problème en France, le travail est considéré comme une maladie. Au Danemark, si tu veux devenir docteur, rien ne t'en empêche. Alors, il y aura un souci de compétence à l'arrivée si la personne est mauvaise, mais au moins elle fera son métier. En France, c'est le système de l'exclusion et de l'excellence, de l'élitisme et de la frustration. Je ne sais pas si c'est encore le cas, mais le fait d'orienter des élèves à partir de la 5° ou de la 3°, c'est un crime social. On détruit les rêves des gosses. Après, tu n'es pas assez bon pour aller en scientifique, qui est toujours la seule filière considérée comme noble. Qui retrouve-t-on dans les grandes écoles, des fils de profs pour la plupart. Le redoublement n'est pas non plus une idée reçue : c'est l'échec du prof. Quand on te donne la responsabilité de former 20 ou 25 ou 30 élèves, il n'est pas question d'en laisser un sur la route. Les problèmes ne viennent pas spécialement de l'école primaire, quoique quand je vois certaines choses je me demande comment peut-on se dire instit et avoir certains comportements totalement inadaptés (punitions, humiliations, rejets...). Non, Claude, ce ne sont pas des idées reçues, c'est la perception des gens, et si les gens perçoivent ça, c'est que l'EN fait tout pour que ce soit ainsi, même si ce n'est pas une généralité dans son système.
Rimafaki a écrit :Claude a écrit :On n'oubliera pas de constater que ce qui intéresse en ce moment le microcosme politique c'est d'instrumenter une cabale scandaleuse et dégueulasse contre Najat vallaud Belkacem.
Des jaloux, des malfaisants il y en a toujours eu et il y en aura toujours. Mais cette cabale ne semble pas bien fonctionner auprès des Français.
En tout cas,pas auprès de moi,cette femme a des ressources parce qu'arriver à etre Ministre apres un parcours pareil semé d'embuches faut le faire!! donc,elle est à sa place,à l'éducation nationale j'en sais rien ,car je ne suis pas compétent en la matiere,mais cette femme à du caractère avec un QI dépassant largement la plupart de ses collègues,prenons au hasard la Morano...
En même temps, regardez bien qui ont été les plus virulents. Des journaux racistes et des mecs de droites sexistes.
Xicon64 a écrit :Rimafaki a écrit :Claude a écrit :On n'oubliera pas de constater que ce qui intéresse en ce moment le microcosme politique c'est d'instrumenter une cabale scandaleuse et dégueulasse contre Najat vallaud Belkacem.
Des jaloux, des malfaisants il y en a toujours eu et il y en aura toujours. Mais cette cabale ne semble pas bien fonctionner auprès des Français.
En tout cas,pas auprès de moi,cette femme a des ressources parce qu'arriver à etre Ministre apres un parcours pareil semé d'embuches faut le faire!! donc,elle est à sa place,à l'éducation nationale j'en sais rien ,car je ne suis pas compétent en la matiere,mais cette femme à du caractère avec un QI dépassant largement la plupart de ses collègues,prenons au hasard la Morano...
Epi elle est belle comme les paysages du Maroc... 
Cétous des jaloux les fachos ki la bâche !
Najat, t'es belle ma gazelle de l'Atlas, ma princesse de Mogador !!!
Dernière modification par la sup (04/09/2014 11:57:05)
olivier a écrit :Claude a écrit :Il faut en finir avec les idées reçues, vocation, ancien temps, notes redoublement, laxisme etc etc...
Tu n'arrêtes pas de te répéter, mais je ne pense pas que ce soient des idées reçues. Pour ma part, la structure du système est immobile, inadaptée et démotivante. Qu'importe que ce soit une idée reçue, c'est ma perception et l'expérience que j'ai avec ce système m'a donné assez d'argument pour ne pas l'apprécier. D'autre part j'ai quand même 15 ans d'expérience à rattraper les conneries d'un système qui ne fonctionne pas, sauf pour les fils de profs. Petit exemple ce matin. J'emmène Camilla au centre Paufique pour un examen oculaire. Sa première réaction a été de me dire qu'elle ne comprenait pas que les salariés se comportent comme ça : dédain, pas heureux dans leur travail, rapports humains catastrophiques. Je lui ai dit que le problème en France, le travail est considéré comme une maladie. Au Danemark, si tu veux devenir docteur, rien ne t'en empêche. Alors, il y aura un souci de compétence à l'arrivée si la personne est mauvaise, mais au moins elle fera son métier. En France, c'est le système de l'exclusion et de l'excellence, de l'élitisme et de la frustration. Je ne sais pas si c'est encore le cas, mais le fait d'orienter des élèves à partir de la 5° ou de la 3°, c'est un crime social. On détruit les rêves des gosses. Après, tu n'es pas assez bon pour aller en scientifique, qui est toujours la seule filière considérée comme noble. Qui retrouve-t-on dans les grandes écoles, des fils de profs pour la plupart. Le redoublement n'est pas non plus une idée reçue : c'est l'échec du prof. Quand on te donne la responsabilité de former 20 ou 25 ou 30 élèves, il n'est pas question d'en laisser un sur la route. Les problèmes ne viennent pas spécialement de l'école primaire, quoique quand je vois certaines choses je me demande comment peut-on se dire instit et avoir certains comportements totalement inadaptés (punitions, humiliations, rejets...). Non, Claude, ce ne sont pas des idées reçues, c'est la perception des gens, et si les gens perçoivent ça, c'est que l'EN fait tout pour que ce soit ainsi, même si ce n'est pas une généralité dans son système.
Mais Olivier je ne dis rien d'autre : le redoublement est inutile et inefficace. C'est croire le contraire qui est une idée reçue.
Rougekitache a écrit :papajoxet a écrit :L'amie de ma fille est heureuse de faire de la recherche expérimentale sur les fraises...c'était sa vocation
Comme ça tout le monde il est content. L'éducation nationale ne va pas bien mais n'a pas besoin de caricatures... les enseignants font aussi face à ce que la société leur envoie dans la gueule (les problèmes familiaux, sociaux ne s'arrêtent pas à la porte de l'école) et leur demande (faire de l'instruction ? de l'éducation ? de l'assistanat social ? de la garderie ?). Avec toute la pression mise par les médias, les parents, la hiérarchie... je commence déjà par leur tirer mon chapeau. Restent ensuite toutes les questions qui ont été évoquées. Comment se sentir bien dans ce boulot quand ton administration change d'avis chaque année, quad elle prend des décisions incompréhensibles ou dictées par des impératifs budgétaires ? Comment se sentir bien quand les parents ont des avis bien arrêtés sur la pédagogie à employer (20 millions de parents 20 millions de pédagogues... ou pas). C'est peut être pas le cas à La Pesse mais en ville les parents cadres sup, c'est coton... Comment se sentir bien quand tu n'es pas respecté dans ton métier, quand tes voisins te prennent pour un fainéant, un fonctionnaire profiteur, un planqué... Pourquoi se faire chier dans un métier où tu touches 1400€/mois en début de carrière à te taper 25H par semaine un troupeau de 30 gosses à gérer, alors que tu peux être peinard dans ton bureau et mieux payé ? Pourquoi s'engager dans un métier où on te donne un bout de formation avant de t'envoyer à l'autre bout de la France dans un collège de ZEP ? Faut avoir quand même des couilles pour s'engager dans l'enseignement.
Nous sommes à La Pesse dans la vraie vie. Nous avons eu de très sérieux problèmes (c'est allé assez loin) avec 3 familles sur des questions d'argent à l'école et de refus d'activités telles que le sport, le ciné, le théâtre ... très peu de soutien hiérarchique. Les enfants concernés ont fini par être déscolarisés ou changés d'école.
Claude a écrit :Nous sommes à La Pesse dans la vraie vie. Nous avons eu de très sérieux problèmes (c'est allé assez loin) avec 3 familles sur des questions d'argent à l'école et de refus d'activités telles que le sport, le ciné, le théâtre ... très peu de soutien hiérarchique. Les enfants concernés ont fini par être déscolarisés ou changés d'école.
A défaut d'avoir une hiérarchie à l'écoute, quel peut être le soutien des élus de la commune sur ces sujets ?
Un soutien moral évidemment dont le poids n'est pas facilement quantifiable.
Claude a écrit :Un soutien moral évidemment dont le poids n'est pas facilement quantifiable.
Comme pour moi . . . . . . . . . . . . . 