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Claude a écrit :Saint Looser a écrit :normandsavoie a écrit :Claude c'est l'exception qui confirme la règle, l'enseignement est pour lui une vocation, heureux élèves de La Peysse. Je sais qu'il n'est pas seul à avoir cet état d'esprit, malheureusement ils sont minoritaires à l'EN.
Ah bon ! Qu'est ce qui te permets d'être aussi affirmatif !!!
Je suis entièrement d'accord avec toi Saint Looser, toutes ces discussions sont basées sur des croyances, des idées toutes faites et jamais sur des faits établis, des réalités. C'est pour ça que j'ai couché sur ce post un aperçu de ma situation. Non je ne suis ni une exception ni meilleur, j'ai eu la chance d'être en bonne santé jusqu'à aujourd'hui.
Oui et c'est bien pour cela qu'il est difficile de parler de tout avec n'importe qui !
alain marchal a écrit :le métier de Professeur des écoles n'est plus un sacerdoce, mais une assurance professionnelle.
Sacerdoce, assurance professionnelle, que de grands mots. Le sacerdoce je ne sais pas bien ce que c'est. Ce que je crois c'est qu'on peut avoir 4/20 au concours et être ou devenir un enseignant qui tiendra très bien la route. On peut se poser des questions sur ces concours qui vérifient des connaissances encyclopédiques bien insuffisantes pour faire un enseignant. C'est un métier passionnant, gratifiant, qui t'amène des emmerdes, qui te donne des responsabilités, dans lequel tu as beaucoup de liberté (c'est pour moi son plus bel avantage, un privilège hors de prix dans le contexte actuel du travail), qui te permet d'apprendre sur toi, sur les autres et dans lequel tu engages ce que tu es, que tu le veuilles ou non. Avec ce dernier point il faut faire très attention. Un métier comme plein d'autres finalement.
Le problème du jour de carence doit rester simple. Même règle pour tout le monde et basta. Pourquoi le public n'a pas de jour de carence alors que le privé en a 3 et que les entrepreneurs en ont 7.
alain marchal a écrit :sans parler des retraites qui sont calculés sur les 6 derniers mois, d'ou les promotions avant départ, 25 ans dans le privé . Mais on va refaire la dispute publique/Privé
C'est la dispute ?
alain marchal a écrit :sans parler des retraites qui sont calculés sur les 6 derniers mois, d'ou les promotions avant départ, 25 ans dans le privé . Mais on va refaire la dispute publique/Privé
Tu refait pas la dispute mais tu parles de qque chose que tu ne connais pas bien me semble-t-il ! Il y a 3 FP et on parle de l'absentéisme dans 2 FP : la territoriale et l'hospitalière (donc il n' y pas de pb dans la nationale !). En ce qu'elle est soumise à la réduction des effectifs au profit de la territoriale qui compense le développement de la régionalisation et aussi il faut le dire la magouille localisée ! La nationale recrute (ou recrutait sur concours) : personne n'interdit de passer les concours et cela justifie si on réussit de dire qu'on sait de quoi on parle sans avoir de compte à rendre à personne sur son statut acquis au grand jour cf. le JO avec le rang e de classement(ce qui était mon cas!). Autre chose la carrière théorique s'étale sur environ 25 ans ! Il y a donc environ 15 ans où on n'avance pas sur l'échelle car à ce niveau se jouent les ajustements budgétaires et c'est là qu'on voit qu'il y a une différence entre public et privé...Pas question d'augmentation sauf la correction du coût de la vie... Et pour finir (ici !) les six derniers mois sont une obligation de présence au dernier indice acquis pour calculer la retraite relativement à cet indice : 75% du traitement indiciaire égal lui à 75% du traitement réel ( car 25% de prime en moyenne) = 50% du salaire = comme dans le privé !!!!
Dernière modification par Gilbert la chigue (06/01/2014 19:13:55)
alain marchal a écrit :sans parler des retraites qui sont calculés sur les 6 derniers mois, d'ou les promotions avant départ, 25 ans dans le privé . Mais on va refaire la dispute publique/Privé
Tu n' es pas encore instit ? Tu n' as pas le niveau ?
olivier a écrit :Le problème du jour de carence doit rester simple. Même règle pour tout le monde et basta. Pourquoi le public n'a pas de jour de carence alors que le privé en a 3 et que les entrepreneurs en ont 7.
J'ai travaillé dans le privé, et les jours de carences étaient prises en charge par l'entreprise, et je suis parti à la "retraite" à 57 ans, car ils ( nos dirigeants du CAC 40 ) ne voulaient plus de nous . Mon oncle était roulant SNCF, avec un salaire confortable, mais avec plus de 30% de primes non prises en compte pour la retraite, et dont la voisine disait qu'il ne devait pas travailler beaucoup, car elle le voyait souvent dans la journée ( jusqu'au jour où il est allé sonner à sa porte à 1H00 du matin en lui disant : "je pars travailler " ). Je connais des fonctionnaires qui ne peuvent pas se payer de vacances ,je connais des petits patrons qui ne gagnent pas le Smic ......etc Si chacun s'occupait de sa pomme, cela n'irait pas plus mal . Diviser pour mieux régner......
Claude a écrit :Je me documente sur le sujet. Ce n'est pas facile. Je vous livre ce que j'ai trouvé. Cette mesure aurait rapporté 60 millions d'euros ce qui n'est pas grand chose mais pas rien par les temps qui courent. 2/3 des salariés du privé ont leurs jours de carence pris en charge par leur entreprise. Mme Lebranchu avance que la mesure a fait reculer d'absentéisme court de 1,2 % à 1% chez les fonctionnaires d'Etat, de 0,8% à 0,7% à l'hôpital et qu'il est resté stable à 1,1 % dans les collectivités. Marilyse cite une étude de la DARES avançant que l'absentéisme n'est pas plus fort dans le public que dans le privé. J'imagine que d'autres études pourraient démontrer le contraire. Où est la vérité ? Mesure électoraliste de ce gouvernement ? En était-il de même de l'instauration du jour de carence par l'ancien gouvernement ? Il n'y a pas le fonctionnaire mais des fonctionnaires. Les inégalités sont grandes dans la fonction publique. Justice sociale ? Evidemment tout cela peut mettre mal à l'aise le fonctionnaire que je suis. Il faudrait tout prendre en compte, tout mettre sur la table. Je prends ma fiche de paie : Traitement brut 2458,68 Retenue PC : 215,38 Retenue PC NBI : 3,24 Traitement brut NBI 37,04 Indemnité direction : 107,97 Avantage en nature : logement de fonction à déclarer aux impôts : 123,58 par mois ISS part variable (direction) : 25 CSG non dédeuctible : 64,90 CSG déductible : 137,91 CRDS : 13,52 Cot salariale RAFP : 12,82 Contribution solidarité : 23,97 Net à payer : 2156,95 Je suis toujours instituteur au 11ème échelon (le dernier) et dispose d'un logement de fonction (très vétuste au départ que j'ai rénové avec l'aide de la commune). Je travaille environ 15 heures par mois pour la direction ce qui fait l'heure à moins de 10 euros. Aucune prime sauf cette année : 200 euros en décembre et 200 à venir en juin. Je ne plains aucunement de ma situation matérielle, je l'ai choisie. Voilà la situation d'un fonctionnaire lambda. J'en connais d'autres qui travaillent à l'hôpital, gravissent les échelons très rapidement avec effets rétroactif bénéficient d'un treizième mois et demi alors que les hôpitaux sont déficitaires. La justice sociale n'existe pas au sein de la fonction publique. Le débat est donc ouvert et il est évidemment facile de crier à l'injustice. Pour ma part j'habite depuis 18 ans et quelques là où je travaille et n'ai posé aucun arrêt de travail depuis et très peu avant. Lors des obsèques de ma grand-mère en janvier 2003, il n'y avait aucun remplaçant. J'ai manqué l'après-midi et mes collègues se sont arrangés pour "prendre" mes élèves; cela tombait un vendredi, jour du ski et c'était facile. Sinon j'aurais pu prendre une journée sans solde et renvoyer les élèves chez eux. Prendre la situation dans son ensemble. Pas simple. A titre personnel, s'il faut faire des efforts j'en ferai sur la carence, les retraites tout ce que vous voulez.
2 choses m'interpellent Claude: - Mon épouse est en milieu hospitalier depuid + de trente zannées et ne perçois pas le trezième mois et demi...mais une prime correspondante(donc non factuelle) à ses notes de service. -Ton logement de fonction taxé sur une base de 128€/mois est du miel
Gilbert la chigue a écrit :alain marchal a écrit :sans parler des retraites qui sont calculés sur les 6 derniers mois, d'ou les promotions avant départ, 25 ans dans le privé . Mais on va refaire la dispute publique/Privé
Tu refait pas la dispute mais tu parles de qque chose que tu ne connais pas bien me semble-t-il ! Il y a 3 FP et on parle de l'absentéisme dans 2 FP : la territoriale et l'hospitalière (donc il n' y pas de pb dans la nationale !). En ce qu'elle est soumise à la réduction des effectifs au profit de la territoriale qui compense le développement de la régionalisation et aussi il faut le dire la magouille localisée ! La nationale recrute (ou recrutait sur concours) : personne n'interdit de passer les concours et cela justifie si on réussit de dire qu'on sait de quoi on parle sans avoir de compte à rendre à personne sur son statut acquis au grand jour cf. le JO avec le rang e de classement(ce qui était mon cas!). Autre chose la carrière théorique s'étale sur environ 25 ans ! Il y a donc environ 15 ans où on n'avance pas sur l'échelle car à ce niveau se jouent les ajustements budgétaires et c'est là qu'on voit qu'il y a une différence entre public et privé...Pas question d'augmentation sauf la correction du coût de la vie... Et pour finir (ici !) les six derniers mois sont une obligation de présence au dernier indice acquis pour calculer la retraite relativement à cet indice : 75% du traitement indiciaire égal lui à 75% du traitement réel ( car 25% de prime en moyenne) = 50% du salaire = comme dans le privé !!!!
bin wouai!!!!!!! les salaires d'embauche dans le privé sont supèrieur au publik;mon fils en tank'infirmier est entré en clinik pour 300€ /mois de + que dans le publik,il perçoit au bout d'un an le salaire d'un(e) infirmier(e) en fin de carrière dans un C.H.U
papajoxet a écrit :Claude a écrit :Je me documente sur le sujet. Ce n'est pas facile. Je vous livre ce que j'ai trouvé. Cette mesure aurait rapporté 60 millions d'euros ce qui n'est pas grand chose mais pas rien par les temps qui courent. 2/3 des salariés du privé ont leurs jours de carence pris en charge par leur entreprise. Mme Lebranchu avance que la mesure a fait reculer d'absentéisme court de 1,2 % à 1% chez les fonctionnaires d'Etat, de 0,8% à 0,7% à l'hôpital et qu'il est resté stable à 1,1 % dans les collectivités. Marilyse cite une étude de la DARES avançant que l'absentéisme n'est pas plus fort dans le public que dans le privé. J'imagine que d'autres études pourraient démontrer le contraire. Où est la vérité ? Mesure électoraliste de ce gouvernement ? En était-il de même de l'instauration du jour de carence par l'ancien gouvernement ? Il n'y a pas le fonctionnaire mais des fonctionnaires. Les inégalités sont grandes dans la fonction publique. Justice sociale ? Evidemment tout cela peut mettre mal à l'aise le fonctionnaire que je suis. Il faudrait tout prendre en compte, tout mettre sur la table. Je prends ma fiche de paie : Traitement brut 2458,68 Retenue PC : 215,38 Retenue PC NBI : 3,24 Traitement brut NBI 37,04 Indemnité direction : 107,97 Avantage en nature : logement de fonction à déclarer aux impôts : 123,58 par mois ISS part variable (direction) : 25 CSG non dédeuctible : 64,90 CSG déductible : 137,91 CRDS : 13,52 Cot salariale RAFP : 12,82 Contribution solidarité : 23,97 Net à payer : 2156,95 Je suis toujours instituteur au 11ème échelon (le dernier) et dispose d'un logement de fonction (très vétuste au départ que j'ai rénové avec l'aide de la commune). Je travaille environ 15 heures par mois pour la direction ce qui fait l'heure à moins de 10 euros. Aucune prime sauf cette année : 200 euros en décembre et 200 à venir en juin. Je ne plains aucunement de ma situation matérielle, je l'ai choisie. Voilà la situation d'un fonctionnaire lambda. J'en connais d'autres qui travaillent à l'hôpital, gravissent les échelons très rapidement avec effets rétroactif bénéficient d'un treizième mois et demi alors que les hôpitaux sont déficitaires. La justice sociale n'existe pas au sein de la fonction publique. Le débat est donc ouvert et il est évidemment facile de crier à l'injustice. Pour ma part j'habite depuis 18 ans et quelques là où je travaille et n'ai posé aucun arrêt de travail depuis et très peu avant. Lors des obsèques de ma grand-mère en janvier 2003, il n'y avait aucun remplaçant. J'ai manqué l'après-midi et mes collègues se sont arrangés pour "prendre" mes élèves; cela tombait un vendredi, jour du ski et c'était facile. Sinon j'aurais pu prendre une journée sans solde et renvoyer les élèves chez eux. Prendre la situation dans son ensemble. Pas simple. A titre personnel, s'il faut faire des efforts j'en ferai sur la carence, les retraites tout ce que vous voulez.
2 choses m'interpellent Claude: - Mon épouse est en milieu hospitalier depuid + de trente zannées et ne perçois pas le trezième mois et demi...mais une prime correspondante(donc non factuelle) à ses notes de service. -Ton logement de fonction taxé sur une base de 128€/mois est du miel
Toux ceux qui travaillent en milieu hospitalier n'ont pas ce treizième mois, je te parle de cadres. Quant au logement de fonction, s'il me fait payer davantage d'impôts, cela reste un avantage conséquent évidemment. Je passe sur l'état du logement quand je l'ai pris, personne ne m'a obligé à y habiter. Je rends juste compte d'une situation le plus objectivement possible. Avec l'idée de rejoindre Jeanlou : si chacun s'occupait de lui et cesse de croire que l'autre est un privilégié ça serait peut-être pas plus mal...
Dernière modification par Claude (06/01/2014 22:06:28)
Claude a écrit :Saint Looser a écrit :normandsavoie a écrit :Claude c'est l'exception qui confirme la règle, l'enseignement est pour lui une vocation, heureux élèves de La Peysse. Je sais qu'il n'est pas seul à avoir cet état d'esprit, malheureusement ils sont minoritaires à l'EN.
Ah bon ! Qu'est ce qui te permets d'être aussi affirmatif !!!
Je suis entièrement d'accord avec toi Saint Looser, toutes ces discussions sont basées sur des croyances, des idées toutes faites et jamais sur des faits établis, des réalités. C'est pour ça que j'ai couché sur ce post un aperçu de ma situation. Non je ne suis ni une exception ni meilleur, j'ai eu la chance d'être en bonne santé jusqu'à aujourd'hui.
C'est dommage que le sujet de ce topic dérive sur les mérites des fonctionnaires, je suis persuadé que tu es un très bon enseignant. Le problème est de fond, pourquoi 3 jours de carence dans le privé 1 dans le public et aujourd'hui aucun ? N'est-il pas temps de remettre tout à plat, les régimes spéciaux les jours de carences etc, etc... ? L'égalité est-elle une chimère ou une réalité ? Voila les questions posées.