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Olivier, tu me fais un procès d'intention. Mon propos était de souligner qu'on en est toujours à chercher des boucs émissaires plutôt que des solutions acceptables par tous parce que mettant tout le monde à contribution. A titre individuel, je suis prêt à faire des efforts à partir du moment où ils sont demandés à tous. A titre collectif, il y a évidemment des efforts à faire notamment dans l'Education Nationale. Je te fais remarquer en passant que nous sommes les "premiers", ici, à supporter la gestion désastreuse des moyens : 29 élèves de GS CP CE1 dans une classe. Un militant de "gauche" de longue date me faisait remarquer qu'il est allé récemment au musée Courbet à Ornans. Allez-y si vous le pouvez c'est superbe. 10 visiteurs, 9 employés visibles plus ceux de la gestion, compta. Il ne connaît pas leurs contrats, leurs statuts, leurs salaires mais ça "l'a interpellé quelque part". Etre catalogué "gens de gauche" OK, je l'assume, ça doit être vrai, on ne va pas débattre de ce que ça veut dire. Mais être catalogué comme ne comprenant pas ça m'embête davantage. Tout ne peut pas être privé. Le privé contribue évidemment (j'enfonce une porte ouverte) à la richesse nationale. J'y contribue aussi, un peu. Après c'est une question d'équilibre à rétablir avec discernement. Je crains qu'on en manque, à tous les niveaux.
La fonction publique ne contribue pas à la richesse nationale. Le modèle économique dans lequel nous évoluons, ne fonctionne que s'il y a création de richesse. Je ne dis pas que tout doit être privé, je dis que la fonction publique doit être gérée comme une entreprise. Chaque poste doit avoir une fonction productive. Si cette fonction n'a aucun sens, il faut la supprimer.
Je partage l'avis du Boss, en ajoutant ceci : sur 4 euros versés à un retraité de la FP, 3 euros sont payés par le contribuable. Les cotisations des fonctionnaires ne couvrent que 25% des retraites des mêmes fonctionnaires, on va continuer encore longtemps?
Je crois qu'avant toute chose il est nécessaire d'expliquer à la majorité de nos compatriotes qui veulent tous être rasés gratis qu'il faut bien que le barbier soit payé. Leur expliquer que notre système de santé est malade parcequ'ils en abusent. Leur expliquer que retraite ne rîme pas avec congés payés. Leur expliquer qu'on ne peut pas construire des écoles partout, qu'on ne peut pas construire des hôpitaux et des autoroutes dans les coins les plus reculés de notre pays. C'est toute cette éducation qui est à faire ou à refaire et il y a du boulot !
olivier a écrit :La fonction publique ne contribue pas à la richesse nationale. Le modèle économique dans lequel nous évoluons, ne fonctionne que s'il y a création de richesse. Je ne dis pas que tout doit être privé, je dis que la fonction publique doit être gérée comme une entreprise. Chaque poste doit avoir une fonction productive. Si cette fonction n'a aucun sens, il faut la supprimer.
Très très modestement je pense que je contribue à la richesse nationale en contribuant à la formation de nos enfants.
kiritou a écrit :Je crois qu'avant toute chose il est nécessaire d'expliquer à la majorité de nos compatriotes qui veulent tous être rasés gratis qu'il faut bien que le barbier soit payé. Leur expliquer que notre système de santé est malade parcequ'ils en abusent. Leur expliquer que retraite ne rîme pas avec congés payés. Leur expliquer qu'on ne peut pas construire des écoles partout, qu'on ne peut pas construire des hôpitaux et des autoroutes dans les coins les plus reculés de notre pays. C'est toute cette éducation qui est à faire ou à refaire et il y a du boulot !
Pour l'instant on ne construit ni hôpitaux ni école dans les endroits reculés, on les ferme. Pour les hôpitaux, la qualité des soins reposent certainement sur un regroupement. Pour les écoles, c'est un peu différent je pense.
olivier a écrit :La fonction publique ne contribue pas à la richesse nationale. Le modèle économique dans lequel nous évoluons, ne fonctionne que s'il y a création de richesse. Je ne dis pas que tout doit être privé, je dis que la fonction publique doit être gérée comme une entreprise. Chaque poste doit avoir une fonction productive. Si cette fonction n'a aucun sens, il faut la supprimer.
Il me semble qu'on essaye de gérer l'EN comme un entreprise mais pour l'instant c'est raté. Cela ne veut pas dire qu'on ne doit pas la gérer comme une entreprise mais la façon dont c'est mené n'est pas efficace.
Qu'est-ce qu'il se passe ? Le changement c'est le voeu de tout un chacun ! Le Français est magnanime, mais ce sont les autres qui doivent changer... Depuis 18 mois, il n' y a pas un jour où quelque soit l'idée de changement qu'elle ne fasse, sans qu'aucun détail de son application ne soit connu, l'objet d'un bashing en règle ! On est dans un mur d'incompréhension par un simple sentiment d'égoïsme... Le problème c'est que celui-ci est cultivé par l'individualisme de pensée et son contrepoint le corporatisme d'action. Bien maintenant que les fonctionnaires soient le bouc émissaire soit ! Mais qu'en est-il de la réalité du système (l'enquête l'autre jour sur la réalité du pouvoir local voire régional était édifiante !) sinon que cet égoïsme se reflète dans le pouvoir : on est élu donc on décide de faire ce qu'on veut et c'est facile c'est avec nos impôts dont personne alors n'est plus à même de contrôler l'emploi ! Il y a un droit qui est apparu dans la FPN il y a qques années c'est celui de recruter sans concours (ce qui rendait la FPN compétente même avec excès)...Dans la territoriale je ne sais pas ! Un chef de service viré (et on comprend mieux pourquoi !) d'une ville du Sud (Aix !) dénonçait le recrutement des membres de la famille de la maire (), des copains puis des serviles électoraux... Un tel personnel, je suis d'accord qu'il faille les virer mais avec quel pouvoir ?
Dernière modification par Gilbert la chigue (26/11/2013 08:58:23)
Claude a écrit :olivier a écrit :La fonction publique ne contribue pas à la richesse nationale. Le modèle économique dans lequel nous évoluons, ne fonctionne que s'il y a création de richesse. Je ne dis pas que tout doit être privé, je dis que la fonction publique doit être gérée comme une entreprise. Chaque poste doit avoir une fonction productive. Si cette fonction n'a aucun sens, il faut la supprimer.
Très très modestement je pense que je contribue à la richesse nationale en contribuant à la formation de nos enfants.
Oui, mais tu ne crées pas de richesse, tu te sers de la richesse comme un investissement pour le futur. Or si la formation des enfants ne permet plus de créer de richesse, tu ne sers plus à rien, au sens économique de la chose.
normandsavoie a écrit :Je partage l'avis du Boss, en ajoutant ceci : sur 4 euros versés à un retraité de la FP, 3 euros sont payés par le contribuable. Les cotisations des fonctionnaires ne couvrent que 25% des retraites des mêmes fonctionnaires, on va continuer encore longtemps?
Bonne question ! Que faire ?
olivier a écrit :Claude a écrit :olivier a écrit :La fonction publique ne contribue pas à la richesse nationale. Le modèle économique dans lequel nous évoluons, ne fonctionne que s'il y a création de richesse. Je ne dis pas que tout doit être privé, je dis que la fonction publique doit être gérée comme une entreprise. Chaque poste doit avoir une fonction productive. Si cette fonction n'a aucun sens, il faut la supprimer.
Très très modestement je pense que je contribue à la richesse nationale en contribuant à la formation de nos enfants.
Oui, mais tu ne crées pas de richesse, tu te sers de la richesse comme un investissement pour le futur. Or si la formation des enfants ne permet plus de créer de richesse, tu ne sers plus à rien, au sens économique de la chose.
Est-ce que la formation ne permet plus de créer de richesses ? Je me sers de la richesse ou la richesse se sert de moi pour un investissement futur ? 10 minutes avant le début de la classe, je vais devoir quitter cette discussion très intéressante.
Gilbert la chigue a écrit :Qu'est-ce qu'il se passe ? Le changement c'est le voeu de tout un chacun ! Le Français est magnanime, mais ce sont les autres qui doivent changer... Depuis 18 mois, il n' y a pas un jour où quelque soit l'idée de changement qu'elle ne fasse, sans qu'aucun détail de son application ne soit connu, l'objet d'un bashing en règle ! On est dans un mur d'incompréhension par un simple sentiment d'égoïsme... Le problème c'est que celui-ci est cultivé par l'individualisme de pensée et son contrepoint le corporatisme d'action. Bien maintenant que les fonctionnaires soient le bouc émissaire soit ! Mais qu'en est-il de la réalité du système (l'enquête l'autre jour sur la réalité du pouvoir local voire régional était édifiante !) sinon que cet égoïsme se reflète dans le pouvoir : on est élu donc on décide de faire ce qu'on veut et c'est facile c'est avec nos impôts dont personne alors n'est plus à même de contrôler l'emploi ! Il y a un droit qui est apparu dans la FPN il y a qques années c'est celui de recruter sans concours (ce qui rendait la FPN compétente même avec excès)...Dans la territoriale je ne sais pas ! Un chef de service viré (et on comprend mieux pourquoi !) d'une ville du Sud (Aix !) dénonçait le recrutement des membres de la famille de la maire (), des copains puis des serviles électoraux... Un tel personnel, je suis d'accord qu'il faille les virer mais avec quel pouvoir ?
Intéressant ce point de vue qui aboutit à la même question : que faire ?
Claude a écrit :Intéressant ce point de vue qui aboutit à la même question : que faire ?
A titre individuel, je ne peux que regarder ce délitement de notre "élite" (parce qu'élue !) politique qui au lieu de prendre son mandat avec la hauteur de vue nécessaire pour SERVIR ne s'occupe que de ses intérêts de classe ! Collectivement on subira le mouvement vers la radicalisation des extrêmes et un homme (ou une femme) providentiel viendra nous tirer de cette merde si l'histoire repasse les plats. Donc souffrons et expions nos fautes comme dirait l'autre mais si mais si ! D'un autre coté si on focalise sur la valeur économique de l'Homme on n'a plus grand'chose à attendre de l'avenir... Donc camarade fini les cours d'écriture (plus besoin avec les claviers réels ou virtuels et les smileys émotionnels, de calcul (on soldera tout à tous les niveaux, en avant marche !), de français (cf la princesse de Clèves !), d'histoire (qu'est-ce qu'on a à voir avec l'Afrique et le MALI ou le CONGO en particulier)et de géo (c'est où l'Irak ? Là où ça sent le pétrole !), de maths, de philo et bien sur de sport qui ne créent pas de richesse, vive les collèges et les lycées professionnels pour former des maçons (pas portugais !) et des plombiers (pas polonais !) au bénéfice des fonds de pension des retraités (et eux quelle valeur économique ?)
Pour Claude, je suis persuadé que tu crées de la richesse, c'est l'unité de mesure qui est différente. Je me permet de t'indiquer un livre de Bernard FRIOT puissance du salariat qui explique bien mieux que moi cela.