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les pages se déroulent et on n'avance pas d'un pas. héros/victime, salaud/héros, meurtrier/justicier, école/parents, bref le mode binaire a de beaux jours devant lui. C'est de la faute à, fallait pas, y'avait qu'à et caetera (pour la rime) bref tararatata. Pour le bijoutier c'est pourtant simple. Le voleur n'avait rien à faire dans cette bijouterie et le bijoutier n'avait pas à tirer dans le dos. On peut analyser et comprendre les intentions de chacun mais la justice passera tout simplement. Après il y a les sentiments des proches de chacun des protagonistes qui restent du domaine privé, intime, personnel et qui n'ont rien à voir avec la justice. Pour l'école et les parents, jouer l'un contre l'autre n'a aucun sens. Travailler ensemble, c'est évident. C'est parfois difficile, voire impossible dans certains cas extrême. L'école est un lieu collectif où doivent se faire l'expérience (je ne souhaite pas dire l'apprentissage) de la solidarité, du partage, du respect, de la prise de conscience que l'on apprend des autres, de la coopération, de la participation à un projet individuel, à un projet collectif etc... En tant qu'enseignant je n'ai pas à juger les parents de mes élèves. Je fais avec eux comme il font avec moi. J'ai des comptes à leur rendre, une manière de travailler à leur expliquer, à rendre lisible. Les notes sont un moyen d'évaluation selon moi improductif. Il ne s'agit donc pas de supprimer l'évaluation mais de la mener autrement et d'expliquer ses choix. Nous sommes libres de notre pédagogie mais nous avons le devoir de l'expliquer. Bref, y'a du boulot mais un dialogue à maintenir. C'est prioritaire. J'ai échoué parfois, rarement dans ce domaine, car j'avais le sentiment d'être devant des murs qui ne feraient aucun pas vers moi. Et ce n'était pas des familles défavorisées. Faire autrement, expliquer, réfléchir, ne pas s'arcbouter sur des certitudes assez "incertaines" en matière d'éducation, abandonner des représentations erronées de l'autorité, de la transmission du savoir... Je sais, je sais, je vis à 1200m, au milieu d'une densité d'à peine 50h/km²...
En fait, c'est une affaire de mimétisme; comme le bijoutier en avait plein le dos d'être attaqué, il a voulu que son agresseur en ait aussi plein le dos......
Claude a écrit :les pages se déroulent et on n'avance pas d'un pas. héros/victime, salaud/héros, meurtrier/justicier, école/parents, bref le mode binaire a de beaux jours devant lui. C'est de la faute à, fallait pas, y'avait qu'à et caetera (pour la rime) bref tararatata. Pour le bijoutier c'est pourtant simple. Le voleur n'avait rien à faire dans cette bijouterie et le bijoutier n'avait pas à tirer dans le dos. On peut analyser et comprendre les intentions de chacun mais la justice passera tout simplement. Après il y a les sentiments des proches de chacun des protagonistes qui restent du domaine privé, intime, personnel et qui n'ont rien à voir avec la justice. Pour l'école et les parents, jouer l'un contre l'autre n'a aucun sens. Travailler ensemble, c'est évident. C'est parfois difficile, voire impossible dans certains cas extrême. L'école est un lieu collectif où doivent se faire l'expérience (je ne souhaite pas dire l'apprentissage) de la solidarité, du partage, du respect, de la prise de conscience que l'on apprend des autres, de la coopération, de la participation à un projet individuel, à un projet collectif etc... En tant qu'enseignant je n'ai pas à juger les parents de mes élèves. Je fais avec eux comme il font avec moi. J'ai des comptes à leur rendre, une manière de travailler à leur expliquer, à rendre lisible. Les notes sont un moyen d'évaluation selon moi improductif. Il ne s'agit donc pas de supprimer l'évaluation mais de la mener autrement et d'expliquer ses choix. Nous sommes libres de notre pédagogie mais nous avons le devoir de l'expliquer. Bref, y'a du boulot mais un dialogue à maintenir. C'est prioritaire. J'ai échoué parfois, rarement dans ce domaine, car j'avais le sentiment d'être devant des murs qui ne feraient aucun pas vers moi. Et ce n'était pas des familles défavorisées. Faire autrement, expliquer, réfléchir, ne pas s'arcbouter sur des certitudes assez "incertaines" en matière d'éducation, abandonner des représentations erronées de l'autorité, de la transmission du savoir... Je sais, je sais, je vis à 1200m, au milieu d'une densité d'à peine 50h/km²...
Tu vis dans un très joli village, certes tu n'as pas les mêmes problèmes que tes collègues citadins, mais les problèmes ne manquent pas au niveau de l'école en milieu rural et particulièrement en zone de montagne, ne serait ce que d'assurer la pérennité de vos structures... 
Claude a écrit :les pages se déroulent et on n'avance pas d'un pas. héros/victime, salaud/héros, meurtrier/justicier, école/parents, bref le mode binaire a de beaux jours devant lui. C'est de la faute à, fallait pas, y'avait qu'à et caetera (pour la rime) bref tararatata. Pour le bijoutier c'est pourtant simple. Le voleur n'avait rien à faire dans cette bijouterie et le bijoutier n'avait pas à tirer dans le dos. On peut analyser et comprendre les intentions de chacun mais la justice passera tout simplement. Après il y a les sentiments des proches de chacun des protagonistes qui restent du domaine privé, intime, personnel et qui n'ont rien à voir avec la justice. Pour l'école et les parents, jouer l'un contre l'autre n'a aucun sens. Travailler ensemble, c'est évident. C'est parfois difficile, voire impossible dans certains cas extrême. L'école est un lieu collectif où doivent se faire l'expérience (je ne souhaite pas dire l'apprentissage) de la solidarité, du partage, du respect, de la prise de conscience que l'on apprend des autres, de la coopération, de la participation à un projet individuel, à un projet collectif etc... En tant qu'enseignant je n'ai pas à juger les parents de mes élèves. Je fais avec eux comme il font avec moi. J'ai des comptes à leur rendre, une manière de travailler à leur expliquer, à rendre lisible. Les notes sont un moyen d'évaluation selon moi improductif. Il ne s'agit donc pas de supprimer l'évaluation mais de la mener autrement et d'expliquer ses choix. Nous sommes libres de notre pédagogie mais nous avons le devoir de l'expliquer. Bref, y'a du boulot mais un dialogue à maintenir. C'est prioritaire. J'ai échoué parfois, rarement dans ce domaine, car j'avais le sentiment d'être devant des murs qui ne feraient aucun pas vers moi. Et ce n'était pas des familles défavorisées. Faire autrement, expliquer, réfléchir, ne pas s'arcbouter sur des certitudes assez "incertaines" en matière d'éducation, abandonner des représentations erronées de l'autorité, de la transmission du savoir... Je sais, je sais, je vis à 1200m, au milieu d'une densité d'à peine 50h/km²...
CONDOLEANCES
BOUBOU 58 a écrit :En fait, c'est une affaire de mimétisme; comme le bijoutier en avait plein le dos d'être attaqué, il a voulu que son agresseur en ait aussi plein le dos......
Bref les pruneaux ça se prend en entrée, et pas en dessert !!! 
Xicon64 a écrit :la sup a écrit :Xicon64 a écrit :Homicide volontaire avec circonstances atténuantes il va prendre 5 ans,c'est à mon avis la sanction minimale...
Il les prendra pas... Trop de pression sur les juges épi c'est un brave citoyen !
Et bien dans ces cas là,la justice est une merde et tout le monde aura raison de flinguer le 1er con venu,ça va faire du monde à enterrer,mais c'est pas ça,une démocratie,enfin c'est pas l'idée que je m'en fais, la justice et c'est un pléonasme doit etre juste... Et la sanction de 5 ans dans ce cas précis me parait un minimum...parce qu'il y a des circonstances atténuantes.
Le problème, c'est qu'il sera jugé aux assises, avec donc un jury populaire.
olivier a écrit :Xicon64 a écrit :la sup a écrit :Il les prendra pas... Trop de pression sur les juges épi c'est un brave citoyen !
Et bien dans ces cas là,la justice est une merde et tout le monde aura raison de flinguer le 1er con venu,ça va faire du monde à enterrer,mais c'est pas ça,une démocratie,enfin c'est pas l'idée que je m'en fais, la justice et c'est un pléonasme doit etre juste... Et la sanction de 5 ans dans ce cas précis me parait un minimum...parce qu'il y a des circonstances atténuantes.
Le problème, c'est qu'il sera jugé aux assises, avec donc un jury populaire.
Avec probablement une délocalisation. Donc à Aix en Provence plutôt qu'à Nice. Les jurés populaires sont "'encadrés" par des juges professionnels, afin justement que la passion ou la compassion ne prennent pas le pas sur la justice.
Moi j'aurai tiré sans hésitation. Figurez vous qu'un jour Ravachol est venu chez moi et en partant il m'a fait les tiroirs. S'il revient un jour je vous dis pas......
En plus sur "rf", il a le dos large... 
forzaol a écrit :Claude a écrit :les pages se déroulent et on n'avance pas d'un pas. héros/victime, salaud/héros, meurtrier/justicier, école/parents, bref le mode binaire a de beaux jours devant lui. C'est de la faute à, fallait pas, y'avait qu'à et caetera (pour la rime) bref tararatata. Pour le bijoutier c'est pourtant simple. Le voleur n'avait rien à faire dans cette bijouterie et le bijoutier n'avait pas à tirer dans le dos. On peut analyser et comprendre les intentions de chacun mais la justice passera tout simplement. Après il y a les sentiments des proches de chacun des protagonistes qui restent du domaine privé, intime, personnel et qui n'ont rien à voir avec la justice. Pour l'école et les parents, jouer l'un contre l'autre n'a aucun sens. Travailler ensemble, c'est évident. C'est parfois difficile, voire impossible dans certains cas extrême. L'école est un lieu collectif où doivent se faire l'expérience (je ne souhaite pas dire l'apprentissage) de la solidarité, du partage, du respect, de la prise de conscience que l'on apprend des autres, de la coopération, de la participation à un projet individuel, à un projet collectif etc... En tant qu'enseignant je n'ai pas à juger les parents de mes élèves. Je fais avec eux comme il font avec moi. J'ai des comptes à leur rendre, une manière de travailler à leur expliquer, à rendre lisible. Les notes sont un moyen d'évaluation selon moi improductif. Il ne s'agit donc pas de supprimer l'évaluation mais de la mener autrement et d'expliquer ses choix. Nous sommes libres de notre pédagogie mais nous avons le devoir de l'expliquer. Bref, y'a du boulot mais un dialogue à maintenir. C'est prioritaire. J'ai échoué parfois, rarement dans ce domaine, car j'avais le sentiment d'être devant des murs qui ne feraient aucun pas vers moi. Et ce n'était pas des familles défavorisées. Faire autrement, expliquer, réfléchir, ne pas s'arcbouter sur des certitudes assez "incertaines" en matière d'éducation, abandonner des représentations erronées de l'autorité, de la transmission du savoir... Je sais, je sais, je vis à 1200m, au milieu d'une densité d'à peine 50h/km²...
CONDOLEANCES
Je suis sensible à ta sollicitude mais ces condoléances ne sont pas justifiées.;)
Fouquet's a écrit :olivier a écrit :Xicon64 a écrit :Et bien dans ces cas là,la justice est une merde et tout le monde aura raison de flinguer le 1er con venu,ça va faire du monde à enterrer,mais c'est pas ça,une démocratie,enfin c'est pas l'idée que je m'en fais, la justice et c'est un pléonasme doit etre juste... Et la sanction de 5 ans dans ce cas précis me parait un minimum...parce qu'il y a des circonstances atténuantes.
Le problème, c'est qu'il sera jugé aux assises, avec donc un jury populaire.
Avec probablement une délocalisation. Donc à Aix en Provence plutôt qu'à Nice. Les jurés populaires sont "'encadrés" par des juges professionnels, afin justement que la passion ou la compassion ne prennent pas le pas sur la justice.
Parfois, il suffit d'un homme pour faire basculer un jury ! Vous avez jamais vu "12 hommes en colère" ou quoi ??? 
et vu le nombre de fronts plats de s’apercevoir que le commerçant est du moyen orient la page devrait dégonfler
Dernière modification par bruno1 (17/09/2013 21:35:40)