Sur un tout autre sujet, celui des qualification des espoirs fédéraux, je vous transmets le post sur FB de Monsieur Rusigby. Cela me paraît dans le fond plein de bon sens.

Espoirs fédéraux, moins de 23 ans…

Et si on simplifiait les choses.

Parce que c’est vrai que la semaine dernière, jusqu’au mercredi, on ne savait toujours pas contre qui on tombait en quart de finale, à cause d’une réclamation de l’équipe perdante, qui disait qu’en face ils avaient fait jouer des joueurs qui avaient eu plus de 11 feuilles de matchs en Une. Et pendant que la commission étudiait le problème nous on attendait de savoir où on irait et contre qui… Alors, en attendant de savoir, j’en ai profité pour regarder ce que dit le règlement…. Eh ben j’ai pas tout compris. Des histoires de moins de 23 ans, de un peu plus jusqu’à un certain nombre, mais faut pas que dedans, il y en ait trop qui jouent en première ligne, des exceptions pour les équipes qui jouaient l’an passé en Fed 2, et aussi pas pareil pour les équipes qui ont encore leur équipes Une en course… Comment tu veux comprendre ? Comment tu peux surtout comprendre que tu es en règle un dimanche et que tu le l’es plus le dimanche d’après. Comment tu peux aussi expliquer aux gens qui demandent, que ton pilier de 30 piges qui n’a pas fait 11 matchs en Une pendant la phase régulière peut jouer en moins de 23 ans, alors que ta jeune pépite de 20 berges, ne peut pas faire les phases finales avec ses potes qu’il connait depuis peut-être l’école de rugby, parce qu’il a trop joué en Une ?

Le plus simple, il me semble, serait de faire jouer en moins de 23 ans, que des mecs qui ont….moins de 23 ans. Pas compliqué et simple à faire, et surtout en cette saison 2022-2023. Ne peut jouer en espoirs que des jeunes nés à partir de 2000. Facile à compter. Tout ceux qui sont nés avant l’an 2000, ne pourraient plus jouer en espoirs, et les autres seraient encore espoirs et peu importe le nombre de match en Une pendant la saison…

Mais je vois d’ici certains lire cette chronique et se dire : oui, mais, ça serait pas équitable parce que des mecs qui ont moins de 23 ans et qui ont joué en première pourraient être dangereux pour les autres, et ça se serait trop facile pour eux…. Je répondrai : oui, Ok, mais alors dans ce cas-là, pourquoi les internationaux du XV de France ont le droit de jouer en top 14 même s’ils ont plus de 10 sélections ? Parce que la différence entre le top 14 et le top mondial, tous disent qu’il y a une sacrée différence d’engagement et de vitesse aussi…

La catégorie des moins de 23 ans, pour les joueurs de moins de 23 ans, et y aurait moins de problèmes de réclamation et de calcul tout pourri pour aligner une équipe qui gagne…

Et si vous me demandez pour les nôtres d’espoirs, ils ont gagné leur quart et seront donc en demi-finale dans 15 jours contre les espoirs de Salles…

Monsieur Rusigby

flancker a écrit :

Perenara a écrit :

2 exemples un peu plus anciens : 

Vannes club historique de F1 qui a réussi la mutation professionnelle. Une école de rugby forte, un niveau cadet junior espoir correct mais sans plus. Pas un représentant de la formation bretonne dans l'équipe Pro D2. Un recrutement national, international pertinent.

Nantes, club à l'histoire tumultueuse sur le plan financier. Une volonté : le national … dans un premier temps. Une formation en décalage complet avec les ambitions du clubs, une équipe espoirs oubliée dans la recherche de forces vives et une saison compliquée et pour certains décourageante je pense. Bref le SN ne devrait pas être une locomotive de la formation dans le secteur.

Tout cela pose question

Toutes les conneries qu'il ne faut pas lire! A Nantes ou Vannes, c'est comme partout, les meilleurs jeunes sont recrutés par les clubs de TOP 14.

A Nantes, plus de la moitié de l'équipe première a été formée au club, et dans les 10 dernières années, le club a été plusieurs fois champion de France chez les jeunes en Balandrade, avec plusieurs joueurs formés au club évoluant en top 14 (dont 2 à la section: Clovis Le Bail et Eliott Roudil). Certes l'équipe espoirs a été en difficulté cette saison parce que tous les joueurs de l'an passé se sont barrés et les jeunes qui sortaient des rangs juniors étaient un peu tendres pour jouer en espoir.

Quant à Vannes, plusieurs joueurs de l'équipe première ont été formés en Bretagne: Abiven, Johnson, Bazin, Boulier, Etienne… sans parler de Duplenne qui porte le maillot depuis l'école de rugby… Et puis des joueurs de TOP14 comme Arthur Coville, Mathias Haddad ou Nolann Le Garrec qui ont fait toute leur école de rugby à Vannes.

 

Excuse moi pour mon manque de précision et la mauvaise expression de ma pensée. Pour ce qui est de Nantes, je ne parle pas du long terme mais de ce qui est une réalité de la saison, à savoir le peu d'importance accordé à l'équipe espoirs. J'aimerai connaître la raison de la fuite de tous les espoirs potentiels? Un tel coup de boutoir va peser dans l'image du club et j'en suis désolé.

Pour Vannes, désolé d'avoir oublié Duplenne et Johnson (Plouzané). je ne suis plus assez au fait de la formation bretonne. Pour Abiven tu exagères un peu. Sa formation est avant tout ligérienne (Rezé et Nantes) et Rochelaise. Pour Quentin, cela remonte à un autre temps, d'avant le RCV en Pro D2. Je rappelle ce que j'ai dit, la formation Vannetaise est forte mais, professionnalisme oblige, le recrutement est national et plus centré et professionnalisé par l'arrivée du pole espoirs. Il n'y a pas de critique mais une interrogation sur le lien au territoire pour des clubs moins structurés qui s'engage dans une lutte destinée au professionnels.

Pour revenir a ce qui nous interesse il semblerait qu un entraineur des lignes arrieres ait ete trouve !

Ceux qui souhaitent le retour de Welemu  seront decus mais je ne trouve pas sa trace sauf un dans la province de L Eastern  !

Il est vrai que la constitution de la deuxieme ligne sera des plus importantes.

Vu Pierre Serena qui a une proposition d un club professionnel! Ce n est pas etonnant !

Attendons pour savoir ce que sera ce FCO poour la prochaine saison ! 

Sans vouloir repondre a la place de PSerena il s agit d une proposition qui s il acceptait l obligerait a abondonner son travail actuel !

Pour une deuxieme ligne c est vrai que Wellemu Poutuma ce serait pas mal et si un certain Thibaud choisissait de venir au FCO !

Il faut bien rever mais sait on jamais !

iluro a écrit :

Je vais me faire l'avocat du Diable:  et s'il était temps  que les dirigeants responsables  s'informent vraiment sur les points à éclaircir du règlement   même si ce dernier semble complexe

Après le FCO, les espoirs de la Seyne éliminés sur tapis vert pour la même raison……il est temps de clarifier le règlement…..

ovalie4764 a écrit :

Tout est dit.

1. les dirigeants et autres ( managers, joueurs ..) doivent s'approprier les réglements ( nul n'est censé ignorer la loi )
2. la FFR est souvent indigente.  ( c'est un fait pour suivre le rugby depuis un demi siècle ). Elle doit savoir rédiger des règles simples et lisibles qui ne sont  pas pour  des bénévoles des pièges comme les clauses des contrats d'assurances. Et là, ce n'est pas nouveau….

Les erreurs sont pardonnables si on les retient et que l'on se corrige …

mais j'en doute et la “fédé” est elle aussi habitée par des amateurs !!!!!

 

Tout à fait d'accord. L'histoire de la FFR regorge d'idées parfois farfelues, complexes dont le sens échappe au commun des mortels. De règlement de comptes en tous genres et d'une certaine légèreté avec les règlements. Le tout agrémenté d'esprit clanique. Pour les passionnés d'histoire ovale, je vous incite à revisiter l'affaire Elie Peybere, issue d'une critique (malheureuse?) de l'Equipe de France. Mais surtout, c'est une institution qui a du mal à faire table rase du passé et suivre l'évolution du sport. Très proche de nous, la FFR maintenait le principe des licences jaunes, blanc jaunes qui interdisait à un joueur (y compris junior) de jouer pour un nouveau club suite à une mutation en limitant ce nombre de licences sur une feuille de match. Principe d'un autre temps au moment où la mobilité géographique pouvait amener un jeune à changer de région. La pire de ce principe, destiné à éviter le pillage des clubs, était d'une part, qu'il n'existait aucune dérogation possible et d'autre part que les clubs extrayaient les jeunes prometteur de leur club d'origine dès les benjamins pour éviter cette contrainte et de plus, pour ne pas payer d'indemnités de formation.

Si l'émergence d'une catégorie espoirs fédéraux est, à mon avis, une bonne chose pour permettre aux jeunes de clubs fédéraux de se préparer à intégrer l'équipe 1, l'application de règles justifiables dans le cas de réserves pour l'équité sportive relève d'une légèreté difficilement compréhensible. 

Le rugby a des règles de terrain complexes, permettons au moins que les règlements soient simples.