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Nous allons faire évoluer les forums jusqu'au mois de septembre afin de les rendre plus interactifs.
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philippe1965 a écrit :pantxoa64 a écrit :Une fois de plus Ariel, je pense que tu es dans le vrai. J'ai en tête quelques excellents joueurs de -17 qui ne peuvent prétendre au TOP 50 mais n'y sont pas tout simplement car ils ne rentre pas dans le "morphotype" du poste. Des gosses bourrés de qualités à qui on demande de jouer à un poste différent dans lequel ils jouent dans leur club, car leurs taille, leurs poids ou leurs vitesse ne convient pas à l'intransigeant "morphotype" pour prétendre à être selectionné. Il n'y à qu'à voir les résultats des -20 pour se rendre compte de l'absurdité des critères de sélection (pas que sur le "morphotype", mais le copain du copain...) et pour mettre de l'eau au moulin d'Ariel, toujours dans cette équipe des -20, sur la finale Reichel saison 2011/2012 entre l'Aviron Bayonnais et Lyon, 2 Lyonnais en équipe -20 et ....aucun Bayonnais. Je crois personnellement que plusieurs Bayonnais devraient être dans ce groupe, la preuve, ils font les beaux jours de l'équipe élite espoir de Bayonne (1er de poule)mais peut être ne suis-je pas objectif. Peut-être aussi que les qualitées d'un ou 2 joueurs ne peuvent pas faire gagner l'équipe. Une équipe de rugby c'est d'abord, bien vivre ensemble dans les moments de gloire comme dans les moments difficiles. Jouer à 22 parce que le rugby se joue à 22 les uns avec les autres et les uns pour les autres, mais ça je crois que chacun d'entre nous en sommes conscient. Pour terminer et pour avoir vu jouer ABCD XV c'est vrai que cette équipe possède un trés bon collectif et de bonnes bases, si montpellier réussi à les battre en Bourgogne ... il faudra se méfier des héraultais.
la question du morphotype est absurde....nous en avons la preuve ds le top 14:guiteau,palisson,parra,fofana et consort..pour nos jeunes c est encore plus absurde... Prenons l'exemple d'un joueur que je connais: champion de France Taddei 2012, il marque l'essai de la victoire, titulaire toute la saison en intersecteur... Les entraineurs louent ses qualites rugbystiques mais il n a jamais été évalué (dixit les coachs) car il ne correspond pas au morphotype ! conclusion: chercher un grand lourd à qui il faudra peu à peu apprendre les subtilités du jeu, c'est dommage.
Par rapport à tous deux, Philippe1965 et Pantxoa64, je suis un peu un néophyte, plus habitué à pratiquer la plume que la ballon ovale. Mais nous disons tous la même chose : il est totalement absurde de réduire le rugby à sa dimension physique. Or les Sélections, justement, se jouent d'abord sur ce critère. Même chose, par exemple, pour les recrutements de pas mal de Pôle Espoir (comme Lakanal), qui tranchent dans la dernière ligne droite sur ce critère et aucun autre... Que des joueurs blessés au moment des Sélections ne soient pas choisis ? Que certains joueurs soient super costaud, avec de vrais biscuits en guise de torse, alors qu'ils ne payent pas de mine ? Que bien des joueurs rattrapent ce défaut rédhibitoire de ne pas mesurer 1,95m et peser 110 kilos en 2e ou surtout en 3e ligne par une énergie, une vélocité et une intelligence de jeu sans pareil ? Que le mental, que l'astuce, que la technique, que le sens du collectif soient des critères aussi voire plus importants que le poids et la taille ? Bien des décideurs du rugby l'oublient d'autant plus facilement que ces critères subjectifs méritent mille fois plus d'attention et d'effort, pour être repérés et entretenus, que la taille et le poids... Vive le jeu, et pas que des trois quarts !
Dernière modification par Ariel (08/03/2013 19:31:39)
Des amis d'un club parisien aux couleurs violets et blancs ont reçu peu de temps avant noël leurs homologues d'une selection M17 d'un canton noe-zelandais. Les gabarits, la technique et la rapidité n'étaient vraiment pas la meme dans les 2 camps. Déjà à cet age la disproportion est énorme.
Samys a écrit :Des amis d'un club parisien aux couleurs violets et blancs ont reçu peu de temps avant noël leurs homologues d'une selection M17 d'un canton noe-zelandais. Les gabarits, la technique et la rapidité n'étaient vraiment pas la meme dans les 2 camps. Déjà à cet age la disproportion est énorme.
Certes, côté face une Sélection régionale australienne au complet, organisée comme une armada militaire en campagne, côté pile une bande de clampins, essentiellement des 97 du PUC sans 90% des titulaires de l'équipe Alamercery. Ce fut effectivement cataclysmique, et pour la coup la différence de morphotypes était tragique... Certes, quand on crée un combat entre une horde de géants et une bande de Liliputiens... Il faut tout de même que les adversaires soient de la même catégorie... Bref, cet épisode amical, car les Australiens ont été formidables dans tous les sens du terme, n'infirme pas nos propos contre la dictature des morphotypes !!!
je vais caricaturer la théorie des morphotype jusqu'à l'absurde: n9 185 mini ?lepoids je n en parle mm pas: galthie, berviz et autre out.. n15:188 mini?BLANCO out butin outet j'en passe.. les seuls postes specifiques sont les 2 piliers et second ligne mais outre la taille et le poids il faut la VMA et la technique (expl: domingo qui a un gabarit de nain mais quel pilier!!!). certes me direz vous hier c'etait hier le rugby a evolué mais il y aura toujours des coureurs ,des jongleurs, des plaqueurs ,des pousseurs,des sauteurs....une équipe est une harmonie de specificité et non pas une addition de masse et de taille.et actuellement 2 écoles s' affrontent alors qu'elles devraient s'unifier.mais là je tombe dans la philosophie ovalienne et je fais du ARIEL....
En ce week-end des 9 et 10 mars se jouent quelques matchs en retard, et c'est l'occasion pour de saluer des équipes pour la plupart d'ores et déjà éliminées de la course aux phases finales mais qui ont réussi à jouer le jeu jusqu'au bout, sans la moindre triche et avec un esprit qui mérite d'être salué, au contraire de certains grands clubs : - En poule 1 Alamercery, Lille et Strasbourg, qui se rencontrent à Lille. - En poule 4, Chambéry et Rovaltain (équipe qui a failli créer la surprise contre Montpellier la semaine dernière). - En poule 5, La Valette qui accueille Béziers, club bien parti pour assurer sa troisième place. - En poule 6, Vannes et Tours, qui se rencontrent en terre bretonne. Notons que Tours a encore une chance de qualification en cas de victoires, et ce week-end et le week-end prochain à La Rochelle, sachant qu'il leur reste tout de même quatre matchs, dont potentiellement une finale de qualification chez eux contre Bordeaux-Bègles le 24 mars...
Dernière modification par Ariel (09/03/2013 12:11:51)
Ariel a écrit :philippe1965 a écrit :pantxoa64 a écrit :Une fois de plus Ariel, je pense que tu es dans le vrai. J'ai en tête quelques excellents joueurs de -17 qui ne peuvent prétendre au TOP 50 mais n'y sont pas tout simplement car ils ne rentre pas dans le "morphotype" du poste. Des gosses bourrés de qualités à qui on demande de jouer à un poste différent dans lequel ils jouent dans leur club, car leurs taille, leurs poids ou leurs vitesse ne convient pas à l'intransigeant "morphotype" pour prétendre à être selectionné. Il n'y à qu'à voir les résultats des -20 pour se rendre compte de l'absurdité des critères de sélection (pas que sur le "morphotype", mais le copain du copain...) et pour mettre de l'eau au moulin d'Ariel, toujours dans cette équipe des -20, sur la finale Reichel saison 2011/2012 entre l'Aviron Bayonnais et Lyon, 2 Lyonnais en équipe -20 et ....aucun Bayonnais. Je crois personnellement que plusieurs Bayonnais devraient être dans ce groupe, la preuve, ils font les beaux jours de l'équipe élite espoir de Bayonne (1er de poule)mais peut être ne suis-je pas objectif. Peut-être aussi que les qualitées d'un ou 2 joueurs ne peuvent pas faire gagner l'équipe. Une équipe de rugby c'est d'abord, bien vivre ensemble dans les moments de gloire comme dans les moments difficiles. Jouer à 22 parce que le rugby se joue à 22 les uns avec les autres et les uns pour les autres, mais ça je crois que chacun d'entre nous en sommes conscient. Pour terminer et pour avoir vu jouer ABCD XV c'est vrai que cette équipe possède un trés bon collectif et de bonnes bases, si montpellier réussi à les battre en Bourgogne ... il faudra se méfier des héraultais.
la question du morphotype est absurde....nous en avons la preuve ds le top 14:guiteau,palisson,parra,fofana et consort..pour nos jeunes c est encore plus absurde... Prenons l'exemple d'un joueur que je connais: champion de France Taddei 2012, il marque l'essai de la victoire, titulaire toute la saison en intersecteur... Les entraineurs louent ses qualites rugbystiques mais il n a jamais été évalué (dixit les coachs) car il ne correspond pas au morphotype ! conclusion: chercher un grand lourd à qui il faudra peu à peu apprendre les subtilités du jeu, c'est dommage.
Par rapport à tous deux, Philippe1965 et Pantxoa64, je suis un peu un néophyte, plus habitué à pratiquer la plume que la ballon ovale. Mais nous disons tous la même chose : il est totalement absurde de réduire le rugby à sa dimension physique. Or les Sélections, justement, se jouent d'abord sur ce critère. Même chose, par exemple, pour les recrutements de pas mal de Pôle Espoir (comme Lakanal), qui tranchent dans la dernière ligne droite sur ce critère et aucun autre... Que des joueurs blessés au moment des Sélections ne soient pas choisis ? Que certains joueurs soient super costaud, avec de vrais biscuits en guise de torse, alors qu'ils ne payent pas de mine ? Que bien des joueurs rattrapent ce défaut rédhibitoire de ne pas mesurer 1,95m et peser 110 kilos en 2e ou surtout en 3e ligne par une énergie, une vélocité et une intelligence de jeu sans pareil ? Que le mental, que l'astuce, que la technique, que le sens du collectif soient des critères aussi voire plus importants que le poids et la taille ? Bien des décideurs du rugby l'oublient d'autant plus facilement que ces critères subjectifs méritent mille fois plus d'attention et d'effort, pour être repérés et entretenus, que la taille et le poids... Vive le jeu, et pas que des trois quarts !
Bonjour à tous, Je ne partage pas la totalité des points exposés plus haut. Tout d'abord la dimension physique au sens large ( gabarit , puissance , vma, vitesse , etc ... ) est bien fondamentale dans le rugby. Cependant elle doit s'apprécier par poste et prendre en compte le plan de jeu défini par l'encadrement. À partir des sélections U1, voire U16, il ne faut pas oublier que l'on cherche à évaluer des joueurs dont certains pourront prétendre à jouer au plus haut niveau ( divisions Pro et Équipes Nationales ). Il faut donc , exercice très compliqué ! , "projetter " un gamin de 16 ou 17 ans sur ce qu'il pourrait être dans 5 ans ! Le fameux morphotype est un élément permettant d'apprécier le potentiel d'évolution physique du joueur à moyen et long terme : capacité à prendre de la masse musculaire sans que cela remette en cause ses autres qualités physiques, à développer la tonicité , l' explosivité . Etc.... Hormis pour le 5 de devant, je n'ai pas l'impression que la recherche de gabarit type " mamouth" soit le graal des sélectionneurs . Il me semble normal que pour les postes de 1 à 5 , la recherche se fixe sur les gabarits idoines . L'équipe du Grand Chelem de 1977, n'échappait pas à cette règle avec l'attelage Palmié/Imbernon... Pour les autres postes , je trouve que les gabarits sont plutôt éclectiques ! Le grand balèze qui découvre le rugby sur le tard et qui réalise une très belle carrière est aussi une constante du rugby ! Suscitant la fameuse réflexion du supporter " belle bête mais il est limité techniquement car il est arrivé tardivement dans ce sport et manque de bases acquises, jeune" D'autre part, si l'on compare les équipes de France jeunes avec leurs homologues , nous sommes loin d'être les plus costaud ! Comme à toutes époques , de très bons jeunes passeront à travers les mailles du filet .... Les arrangements entres copains ne cessent pas , pour les sélections , même si je trouve le système plus transparent et plus juste qu'autrefois ! Par contre, pour moi , le système de jeu reste une vraie préoccupation , ainsi que la formation technique du joueur. Sans "philosopher" sur les théories de Deleplace, Bru et consorts, je m'interroge sur la pertinence de l'apprentissage technique , stratégique et tactique de ce sport pour nos jeunes , en fonction des clubs et des sélections . Bien à vous, En espérant une belle prestation de notre XV de France !
je suis d' acord avec toi!
philippe1965 a écrit :je vais caricaturer la théorie des morphotype jusqu'à l'absurde: n9 185 mini ?lepoids je n en parle mm pas: galthie, berviz et autre out.. n15:188 mini?BLANCO out butin outet j'en passe.. les seuls postes specifiques sont les 2 piliers et second ligne mais outre la taille et le poids il faut la VMA et la technique (expl: domingo qui a un gabarit de nain mais quel pilier!!!). certes me direz vous hier c'etait hier le rugby a evolué mais il y aura toujours des coureurs ,des jongleurs, des plaqueurs ,des pousseurs,des sauteurs....une équipe est une harmonie de specificité et non pas une addition de masse et de taille.et actuellement 2 écoles s' affrontent alors qu'elles devraient s'unifier.mais là je tombe dans la philosophie ovalienne et je fais du ARIEL....
Les morphotypes, çà rassure les imbéciles et les incompétents et pourtant l'idée de base était bonne. Conséquence, on passe à côté de perles et on prend des lourdauds, certes il en faut quelques uns, et on finit par s'ennuyer à regarder des sumotori se rentrer dans le lard. Le rugby c'est avant tout un collectif, et c'est ce collectif qui permet de renverser des montagnes. Mais faut du cœur pour y arriver et ne pas se contenter d'additionner des tailes et des poids.
Ariel a écrit :En ce week-end des 9 et 10 mars se jouent quelques matchs en retard, et c'est l'occasion pour de saluer des équipes pour la plupart d'ores et déjà éliminées de la course aux phases finales mais qui ont réussi à jouer le jeu jusqu'au bout, sans la moindre triche et avec un esprit qui mérite d'être salué, au contraire de certains grands clubs : - En poule 1 Alamercery, Lille et Strasbourg, qui se rencontrent à Lille. - En poule 4, Chambéry et Rovaltain (équipe qui a failli créer la surprise contre Montpellier la semaine dernière). - En poule 5, La Valette qui accueille Béziers, club bien parti pour assurer sa troisième place. - En poule 6, Vannes et Tours, qui se rencontrent en terre bretonne. Notons que Tours a encore une chance de qualification en cas de victoires, et ce week-end et le week-end prochain à La Rochelle, sachant qu'il leur reste tout de même quatre matchs, dont potentiellement une finale de qualification chez eux contre Bordeaux-Bègles le 24 mars...
Une mention spéciale à Lille et Strasbourg pour leur état d'esprit en plus de la qualité de leur rugby. Opposées à des équipes plus complètes et malgré des scores parfois très lourds, les joueurs ne baissent pas les bras et font preuve de beaucoup de courage et de détermination. Bravo.
supporter a écrit :philippe1965 a écrit :je vais caricaturer la théorie des morphotype jusqu'à l'absurde: n9 185 mini ?lepoids je n en parle mm pas: galthie, berviz et autre out.. n15:188 mini?BLANCO out butin outet j'en passe.. les seuls postes specifiques sont les 2 piliers et second ligne mais outre la taille et le poids il faut la VMA et la technique (expl: domingo qui a un gabarit de nain mais quel pilier!!!). certes me direz vous hier c'etait hier le rugby a evolué mais il y aura toujours des coureurs ,des jongleurs, des plaqueurs ,des pousseurs,des sauteurs....une équipe est une harmonie de specificité et non pas une addition de masse et de taille.et actuellement 2 écoles s' affrontent alors qu'elles devraient s'unifier.mais là je tombe dans la philosophie ovalienne et je fais du ARIEL....
Les morphotypes, çà rassure les imbéciles et les incompétents et pourtant l'idée de base était bonne. Conséquence, on passe à côté de perles et on prend des lourdauds, certes il en faut quelques uns, et on finit par s'ennuyer à regarder des sumotori se rentrer dans le lard. Le rugby c'est avant tout un collectif, et c'est ce collectif qui permet de renverser des montagnes. Mais faut du cœur pour y arriver et ne pas se contenter d'additionner des tailes et des poids.
Oui , le rugby est un sport collectif et le collectif est d'autant plus fort que les joueurs s'apprécient et qu'ils se subliment pour leurs potes , élevant globalement le niveau de jeu de leur équipe . On souffre sur un terrain mais cette souffrance on l'accepte parce que l'on aime ses co-équipiers et que c'est cette aventure collective qui est source de plaisirs et de joie. Le morphotype n'est pas une connerie mais doit être un élément parmi d'autres. D'autant que plus l'on monte de catégorie et plus la dimension physique se nivelle . On se rappelle tous du benjamin qui faisait la différence à lui tout seul parce qu'il était physiquement plus mature que les autres ... En minime c'est encore parfois le cas, mais à partir des cadets , c'est beaucoup moins vrai. À partir des juniors, ce n'est plus la dimension physique qui fait la différence , mais bien l'organisation collective et le volume de jeu proposé. Mon fils joue en Crabos dans un grand club du top 14 , je suis frappé de voir la différence de niveau entre les équipes de sa poule. Et cette différence n'est pas sur le plan physique , mais bien sur la capacité des joueurs à faire les bons choix, à lire le jeu , à anticiper le jeu adverse , à imprimer du mouvement , à savoir faire un bon vieux r déb et alterner le jeu . Les écarts en technique individuelle font souvent la différence . Et c'est tant mieux !!! Plus globalement le rugby des jeunes a pris le même chemin que celui de leurs aînés ! À savoir que depuis 15 ans , la défense à pris le pas sur l'attaque et quel'on attache parfois plus d'importance aux qualités d'un défenseur que d'un attaquant ! Mais las encore , soyons factuels et justes . Que disait t'on suite au 6 à 6 du derby Bayonne/Biarritz en top 14 de la semaine dernière "tiens ça rappelle un match à l'ancienne ! " Le grand Béziers des années 70/80 avait de meilleurs résultats que les " gazelles" du Stade Montois , pourtant magnifique école de rugby ! Le problème pour un jeune , c''est pas le morphotype ! Mais d'oser sur un terrain sans avoir peur de se prendre un " coup de scie" de son entraîneur si ça rate. Les très grand joueurs de rugby ne le sont pas par leur physique ( hormis Lomu) , mais par leur capacité à surprendre l'adversaire , à sortir des sentiers battus , à être tout simplement créatif . Tant que des éducateurs puis des entraîneurs développeront , la prise d'initiative, la montée en compétence technique et la compréhension du jeu , nos jeunes doués émergeront ! Et ci c'est pas à 16 , 17 , 18 ou 19 ans et bien cela sera àpres 20 ans ! Ce qui affecte le rugby aujourd'hui c'est pas le morphotype mais la peur de perdre, les schémas de jeu stéréotypés , sans surprises au jeu " téléphoné" . Les grandes équipes chez les jeunes comme les moins jeunes , sont celles qui respecte la dimension créative que permet ce formidable et inclassable ballon ovale ! Il ne reste plus qu'à se régaler en regardant jouer les Barbarians ! ( sourires !) Bien à vous
Le débat est d'autant plus passionnant que les arguments de La Violette l'enrichissent de dimensions très justes. Personne s'intéressant un tant soit peu au ballon ovale ne peut nier l'importance du critère physique en rugby. On imagine mal une crevette en 3, ou La Chose des Quatre fantastiques en 9... En revanche, un pilier puissant peut autant qu'un autre s'avérer créatif et surtout technique dans son jeu. C'est même selon moi indispensable ! Non, ce que nous soulignons, c'est une dérive. L'exemple du jeune dont parle Philippe1965 est particulièrement éclairant. Le gamin joue centre, titulaire en Inter Secteurs. Il bosse sans cesse son physique, mais ce n'est pas un géant comme Jauzion ou un ogre comme Bastareaud. C'est pour cette raison qu'il n'est pas noté, semble-t-il : on lui fait comprendre que sa morphologie lui permettrait de jouer talonneur au très haut niveau, mais pas centre. Là est la bêtise fondamentale : non pas la nécessaire considération du critère physique, mais sa dictature dans nos têtes ou celles des décideurs. Cette dictature du physique et la primauté à la défense que critique la Violette sont deux faces d'une même tendance frileuse, conservatrice et au final assez stupide car très court terme. Mieux : elle correspond à bien des défauts de notre époque, préférant la sécurité au risque, la tristesse des portes fermées aux fusées des portes ouvertes. On privilégie la solidité sur la créativité, le bétonnage sur l'improvisation, la raison raisonnante sur la magie collective, le respect de justes consignes défensives sur le mental du groupe et l'esprit de folie qui se marie si bien aux rebonds du ballon... C'est dommage, car on pourrait perdre au passage une part de l'essence du rugby...
Dernière modification par Ariel (10/03/2013 08:27:43)
Je ne connais pas le cas de ce joueur, n'étant pas en IDF ma connaissance du Rugby Francillien est nulle ! (Bien que mon pseudo est directement lié au club si cher à Ariel et qui le fut aussi pour moi au siècle dernier ...) Je l'ai certainement vu lors de la 1/2 finale intersecteurs U17 à Givors qui opposait cette équipe à Midi Py. Par contre par le biais de mon fils ( né en 1995), j'ai pu " découvrir " l'univers des sélections, d'abord departementales à partir des u14 , en passant par le pôle espoirs , top 100, top 50, intersecteurs U17 et U18 et équipe de France u17 . Je constate simplement que hormis 2 à 3 joueurs ( nés en 95) qui sont au dessus du lot , l'épaisseur d'une feuille de papier discrimine les " 50 à 60 meilleurs joueurs Français " . Après, les aléas des blessures , de la forme du moment , de l'appartenance ou pas à un pôle , vont jouer pour être noté " équipe de France " . Il n'y a pas forcément de " scandale" , mais des raisons subjectives et objectives, certes parfois obscures , qui font que le destin va basculer pour tel ou tel .... Pour la génération 95, que je connais pas trop mal , les choix ne me semblent pas globalement incohérents , même si on peut toujours discuter sur quelques cas... De manière générale le système me paraît ouvert , les CTR et autres conseillers font leur boulot . Certes , il peut y avoir des ratés, mais je pense que c'est à la marge... Le plan de jeu laisse beaucoup,d'initiatives aux joueurs qui sont responsabilisés sur la nécessité de s'adapter à l'adversaire mais aussi à l'arbitrage .... Je peux témoigner qu'en effet , la dimension physique est une obsession . Mais la encore , en tenant compte des postes et pas uniquement du gabarit ! Le 9 ( né en 95 ) surclassé au Pôle France est aux antipodes de Mark Phillips ! Et l'arrière des U18 est loin d'être un Golgoth .... Des permutations de postes ( c'est une manie Française !)existent entre le club et les sélections , la dimension physique ne l'explique qu'en partie . J'ai suivi avec attention le débat soulevé par les problèmes de licences et les clubs qui jouent ou pas le jeu. Mon constat est le suivant: 1)- le championnat cadet n'est pas objectivé de la même manière par les clubs . 2) - l' environnement rugbystique des clubs influe directement ces mêmes clubs en fonction des générations . 1) un sens différent pour un championnat unique ! La particularité du championnat est qu'il réunit des clubs aux ambitions et situations très différentes . Quel rapport entre le PUC et l'ASM , aucun ! Le PUC va prendre cette compétition pour ce qu'elle est , et offrir à ces jeunes le challenge d'aller le plus loin possible dans la compétition . L' ASM y voit le moyen de détecter des joueurs qui auront la possibilité d'intégrer à moyen terme son centre de formation ou d'assurer de bonnes équipes juniors puis l'équipe Espoir . Si la génération est bonne ( 95 par exemple ) , le club respecte la règle et se dit que si le boucler de champion arrive au club , c'est tant mieux ! Mais c'est pas pour eux, la finalité de cette catégorie . À l'inverse le titre de champions pour le PUC , serait synonyme de fête pour au moins un an ! L'ASM a une problématique interne avec les générations 96 et 97 et cela m'amène à traiter le point 2 ! 2) le substrat des clubs ! La géographie rugbystique est très inégale ! Reprenons l'exemple de l'ASM, autour c'est un peu le désert rugbystique ! Le club va donc s'appuyer en cadet sur les pensionnaires du Pôle d'Ussel et va devoir faire venir ,de parfois très loin , le reste de son effectif. Toulon en fonction des générations est , à une bien moindre mesure !, dans le même cas . Il s'appuie sur le Pôle de Hyeres et les clubs de l'agglomération Toulonnaise . Pour Toulouse qui n'a jamais ce genre de problème , la situation est bien différente ! Par une politique de partenariat très poussée avec les multiples clubs aux alentours , la détection se fait principalement avant la catégorie cadet, ensuite le recrutement,très sélectif par poste , se fait en petit nombre . La culture du club, fait qu'un titre de champion de France est un titre à gagner ! Il aligne , du jamais vu! , trois titres consécutifs en cadet ( 2010,2011 et 2012). Pour moi , la grande difficulté du championnat cadet réside dans le fait que pour certains clubs il ne s'agit que d'une étape pour atteindre des objectifs plus lointains et pour d'autres un "événement en soi " à offrir à un groupe de jeunes ! pour une année donnée . La question étant de comment concilier ces visions différentes au sein d'un même championnat ! À priori,les dernieres évolutions évoquées sur ce forum vont dans le bon sens ... Bien à vous
L'équipe IDF -16 comporte un 10 petit format qui a du bulbe et apporte par son intelligence de jeu, leur 15 n'est pas bien gaillard mais son sens de l'esquive l'emporte. L'équipe intersecteur Grand-Est -17 était nettement moins solide que leur homologue du Midi-Pyrénées et pourtant elle n'était pas loin de la victoire. La violette vient de citer des cas en équipe de France jeune. On n'est donc pas dans une approche exclusivement physique ! Chaque sélectionneur a son idée du rugby et j'ai du mal a croire qu'ils soient tous incompétents ou exclusivement branché sur un rugby physico-physique. Certes il y a des joueurs qui passent entre les mailles du filet des sélections mais vous avez quand même cité des Domingo, Clerc, Palisson, Andreu,... Donc ce système ne dysfonctionne pas tant que ça. A compétence égale c'est normal que le physique l'emporte. Pour reprendre le cas précédemment cités du jeune en intersecteur, si on te dis que tu pourrais aller plus haut mais que physiquement t'es bloqué, ça veut dire que tu as les mêmes compétences qu'un autre plus gaillard que toi, au lieu de se plaindre sur le système et de faire fausse route, et bien tu retrousses tes manches et tu bosses pour que la question ne se pose même plus. Si t'es le meilleur à ton poste on se fout de ta taille et de ton poids ! L'important à ce niveau, c'est que les joueurs à potentiel ne lâche pas le morceau et se battent jusqu'au bout, des déceptions il y en aura toujours mais des surprises aussi. Le rugby est un sport où il y a beaucoup de blessure, la roue tourne et quand une chance se présente il ne faut pas passer à côté. Ensuite concernant la critique sur l'importance donné à la défense dans les temps moderne ce qui apparemment énervent les anciens, adeptes du romantisme offensif, la qualité d'un match ne vient-elle pas de la qualité de l'adversité ? De même qu'il y a toujours une solution au cambrioleur pour faire sauter un verrou, il y aura toujours une solution offensive à un système défensif. La complexité de la chose donne toute sa beauté au sport. Une bonne défense s'appuie sur autant de valeurs humaines qu'une bonne attaque. Rejeter l'approche défensive c'est accepter la stagnation de ce jeu ! Prenons l'exemple d'un 2 contre 1, pour franchir le porteur de balle fixe le défenseur, en défense on t'apprend alors a glisser en restant bien sur l'épaule intérieur du porteur de balle tant que la passe n'a pas été faite, l'attaquant alors contré par une défense glissée peut envisager une croisée, face à la croisée la défense mettra alors en place un soutien intérieur au plaqueur,... etc. c'est sans fin ! La qualité de la défense stimule la qualité de l'attaque et inversement D'un point de vue formation l'un ne doit pas être proscrit au profit de l'autre. Je trouve ça inconscient de dénigrer la défense au profit de l'attaque à outrance.
Dernière modification par Serrgent (10/03/2013 13:58:31)
Rien à ajouter à tous ses propos auxquels j adhère..le rugby s est s'adapter ,jouer et tenter.quant à tout joueur s' il est bon et qu 'il bosse il percera!mais j' apprecie beaucoup ses frustueux echanges de points de vues.