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Attention : retrouvez les sujets de vos équipes préférées dans le forum clubs.
Nous allons faire évoluer les forums jusqu'au mois de septembre afin de les rendre plus interactifs.
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Un sujet de méditation pour les vacances : l’avenir des compétitions rubystiques dans notre pays. Le constat sur l’évolution des championnats de rugby, et notamment pour les divisions amateurs et/ou open peut se résumer aux grandes lignes suivantes : - Une insatisfaction générale sur l’organisation des niveaux de compétitions - Une insatisfaction croissante vis à vis des sanctions administratives, - Un fossé qui se creuse de plus en plus entre les deux divisions pro et la division open - Un refus des divisions pro de faire monter de nouvelles têtes, d’ouvrir le quota afin de pérenniser les néo accédants. - Un découragement de certains clubs face aux budgets astronomiques requis pour conserver leur place au sommet. Nous avons ainsi vu en moins de quinze ans se constituer deux mondes différents, deux continents qui se sont séparés comme sous l’effet du jeu tectonique l’amérique et l’afrique se séparèrent. Alors que nous partions d’un ensemble continental unique où tous les clubs pouvaient en théorie se rencontrer et partager les mêmes envies, sous prétexte d’en supprimer les quelques excès évidents l’on a préféré la fracture, et les deux mondes ont émergé, le monde pro et l’argent, et le monde non pas amateur, mais « des autres », ceux qui n’ont pas les moyens. Cela n’est pas en soi une catastrophe. Mais ce qui est apparu en plus dans la construction de ce schéma c’est le caractère définitif de la cassure. A l’inverse d’autres sport (et d’ailleurs le football) où des formations de petites villes peuvent accéder aux divisions supérieures, cela est aujourd’hui terminé pour le rugby. Tous n’ont peut-être pas encore fait le constat de ce caractère définitif de la cassure, mais elle est là, et n’a pas de solutions. Alors face à cette situation, si nous prenions le temps de la réflexion ! Les vacances sont propices au lâcher-prise, au recul, et sans souci de polémiques, l’on pourrait essayer de regarder cette situation en face, par exemple en posant la simple question : et si l’on allait au bout de la réflexion, au bout de ce processus de séparation qui nous est imposé ? Que serait ce terme de l’évolution ? Puisque le monde pro ne veut pas de nous, que des barrières organisationnelles sont mises, Puisque nous n’aurons jamais les moyens (je parle pour 99% des clubs) de franchir la barrière financière. Alors pourquoi ne pas séparer définitivement le rugby (l’amateur et l’open que nous connaissons) de cette autre chose, qui relève plus du spectacle et de la finance. Séparer cela signifierait que le top 14 et la prod2 seraient « sortis » de la ffr, sortis complètement, sportivement et administrativement. La pseudo passerelle entre 1° division fédérale et prod2, supprimé, L’équipe de France concernerait les clubs restants dans le giron de la fédération (amateurs et open), Une compétition européenne à voilure réduite pourrait concerner les meilleurs. Les pros pourraient éventuellement rejoindre leurs ancêtres pro (rugby à XIII) et former avec eux, tant au niveau national qu’international, un championnat unifié XIII –XV. D’ailleurs si le XIII s’est jadis séparé du XV n’était-ce pas déjà pour cette raison ? La boucle serait bouclée. L’équipe de France reprendrait après un certain temps un jeu ouvert, Etc… La nouvelle équipe de France de rugby XIII / XV quant à elle aurait des chances de briller dans les compétitions internationales de XIII. Bon évidemment une telle réflexion nécessite le courage de regarder la situation en face, de laisser la passion au rencart, de se projeter dans l’avenir… Voilà quelques remarques, pour que vous puissiez partir en vacances en laissant mûrir le sujet dans un coin de la tête, pour que peut-être un jour l’on parvienne à reprendre l’initiative…
CL68 a écrit :Un sujet de méditation pour les vacances : l’avenir des compétitions rubystiques dans notre pays. Le constat sur l’évolution des championnats de rugby, et notamment pour les divisions amateurs et/ou open peut se résumer aux grandes lignes suivantes : - Une insatisfaction générale sur l’organisation des niveaux de compétitions - Une insatisfaction croissante vis à vis des sanctions administratives, - Un fossé qui se creuse de plus en plus entre les deux divisions pro et la division open - Un refus des divisions pro de faire monter de nouvelles têtes, d’ouvrir le quota afin de pérenniser les néo accédants. - Un découragement de certains clubs face aux budgets astronomiques requis pour conserver leur place au sommet. Nous avons ainsi vu en moins de quinze ans se constituer deux mondes différents, deux continents qui se sont séparés comme sous l’effet du jeu tectonique l’amérique et l’afrique se séparèrent. Alors que nous partions d’un ensemble continental unique où tous les clubs pouvaient en théorie se rencontrer et partager les mêmes envies, sous prétexte d’en supprimer les quelques excès évidents l’on a préféré la fracture, et les deux mondes ont émergé, le monde pro et l’argent, et le monde non pas amateur, mais « des autres », ceux qui n’ont pas les moyens. Cela n’est pas en soi une catastrophe. Mais ce qui est apparu en plus dans la construction de ce schéma c’est le caractère définitif de la cassure. A l’inverse d’autres sport (et d’ailleurs le football) où des formations de petites villes peuvent accéder aux divisions supérieures, cela est aujourd’hui terminé pour le rugby. Tous n’ont peut-être pas encore fait le constat de ce caractère définitif de la cassure, mais elle est là, et n’a pas de solutions. Alors face à cette situation, si nous prenions le temps de la réflexion ! Les vacances sont propices au lâcher-prise, au recul, et sans souci de polémiques, l’on pourrait essayer de regarder cette situation en face, par exemple en posant la simple question : et si l’on allait au bout de la réflexion, au bout de ce processus de séparation qui nous est imposé ? Que serait ce terme de l’évolution ? Puisque le monde pro ne veut pas de nous, que des barrières organisationnelles sont mises, Puisque nous n’aurons jamais les moyens (je parle pour 99% des clubs) de franchir la barrière financière. Alors pourquoi ne pas séparer définitivement le rugby (l’amateur et l’open que nous connaissons) de cette autre chose, qui relève plus du spectacle et de la finance. Séparer cela signifierait que le top 14 et la prod2 seraient « sortis » de la ffr, sortis complètement, sportivement et administrativement. La pseudo passerelle entre 1° division fédérale et prod2, supprimé, L’équipe de France concernerait les clubs restants dans le giron de la fédération (amateurs et open), Une compétition européenne à voilure réduite pourrait concerner les meilleurs. Les pros pourraient éventuellement rejoindre leurs ancêtres pro (rugby à XIII) et former avec eux, tant au niveau national qu’international, un championnat unifié XIII –XV. D’ailleurs si le XIII s’est jadis séparé du XV n’était-ce pas déjà pour cette raison ? La boucle serait bouclée. L’équipe de France reprendrait après un certain temps un jeu ouvert, Etc… La nouvelle équipe de France de rugby XIII / XV quant à elle aurait des chances de briller dans les compétitions internationales de XIII. Bon évidemment une telle réflexion nécessite le courage de regarder la situation en face, de laisser la passion au rencart, de se projeter dans l’avenir… Voilà quelques remarques, pour que vous puissiez partir en vacances en laissant mûrir le sujet dans un coin de la tête, pour que peut-être un jour l’on parvienne à reprendre l’initiative…
Merci à toi de lancer ce débat, très intéressant, à priori, "en première lecture" je ne crois pas que séparer le monde pro et amateur soit une bonne solution, de toute façon la séparation existe "naturellement", je pense toutefois que la FFR doit avoir le contrôle sur "tout" le rugby. Voila un premier élément de réponse en attendant les autres.
Il faudrait que la fédé envisage le rugby de fédérale d'honneur et de séries autrement que comme des réserves de votes en échanges de petites faveurs... Il faudrait que la fédé ait une vision à long termes de l'avenir du rugby amateur... Il faudrait que la fédé ait autre chose que des dirigeants agés et alcoolisés pour la diriger... Il faudrait une révolution et il faudrait couper des têtes !!!
séparer le rugby pro du rugby amateur... pourquoi pas... des franchises comme ailleurs avec un choix sur l'appartenance qui tient compte des résultats et des finances...Mélanger XIII et XV... bof bof Pour les autres, plutôt que de mettre des contraintes indirectes pour soit disant favoriser la formation, pourquoi ne pas limiter les budgets des clubs en fonction du nombre d'équipes que celui ci engage (jeunes et seniors)? Pourquoi laisser des périodes de mutations, laissons les joueurs évoluer où ils veulent, on a le droit de se tromper, on a le droit de déménager, alors le joueur à une licence FFR et évolue dans le club qui lui convient le mieux en fonction de son niveau et de ses obligations professionnelles et familiales (qui évoluent sans ce soucier du calendrier de la FFR) Pour l'élite, arrêtons d'avoir une politique basée sur l'homme, mais revenons à l'équipe... aujourd'hui nous fabriquons des athlètes pas des joueurs! Ils courent vite, ils poussent fort, ils sautent haut, mais il ne savent pas jouer en équipe...Dans nos pôles faisons en sorte d'avoir des équipes, pas une somme d'individus bodybuildés... l'esprit d'équipe disparaît au profit de l'individu qui s'admire et cherche à se vendre au plus offrant... Voilà les réflexions d'un petit dirigeant d'un petit club fédéral et bénévole dans son comité
astalavista a écrit :CL68 a écrit :Un sujet de méditation pour les vacances : l’avenir des compétitions rubystiques dans notre pays. Le constat sur l’évolution des championnats de rugby, et notamment pour les divisions amateurs et/ou open peut se résumer aux grandes lignes suivantes : - Une insatisfaction générale sur l’organisation des niveaux de compétitions - Une insatisfaction croissante vis à vis des sanctions administratives, - Un fossé qui se creuse de plus en plus entre les deux divisions pro et la division open - Un refus des divisions pro de faire monter de nouvelles têtes, d’ouvrir le quota afin de pérenniser les néo accédants. - Un découragement de certains clubs face aux budgets astronomiques requis pour conserver leur place au sommet. Nous avons ainsi vu en moins de quinze ans se constituer deux mondes différents, deux continents qui se sont séparés comme sous l’effet du jeu tectonique l’amérique et l’afrique se séparèrent. Alors que nous partions d’un ensemble continental unique où tous les clubs pouvaient en théorie se rencontrer et partager les mêmes envies, sous prétexte d’en supprimer les quelques excès évidents l’on a préféré la fracture, et les deux mondes ont émergé, le monde pro et l’argent, et le monde non pas amateur, mais « des autres », ceux qui n’ont pas les moyens. Cela n’est pas en soi une catastrophe. Mais ce qui est apparu en plus dans la construction de ce schéma c’est le caractère définitif de la cassure. A l’inverse d’autres sport (et d’ailleurs le football) où des formations de petites villes peuvent accéder aux divisions supérieures, cela est aujourd’hui terminé pour le rugby. Tous n’ont peut-être pas encore fait le constat de ce caractère définitif de la cassure, mais elle est là, et n’a pas de solutions. Alors face à cette situation, si nous prenions le temps de la réflexion ! Les vacances sont propices au lâcher-prise, au recul, et sans souci de polémiques, l’on pourrait essayer de regarder cette situation en face, par exemple en posant la simple question : et si l’on allait au bout de la réflexion, au bout de ce processus de séparation qui nous est imposé ? Que serait ce terme de l’évolution ? Puisque le monde pro ne veut pas de nous, que des barrières organisationnelles sont mises, Puisque nous n’aurons jamais les moyens (je parle pour 99% des clubs) de franchir la barrière financière. Alors pourquoi ne pas séparer définitivement le rugby (l’amateur et l’open que nous connaissons) de cette autre chose, qui relève plus du spectacle et de la finance. Séparer cela signifierait que le top 14 et la prod2 seraient « sortis » de la ffr, sortis complètement, sportivement et administrativement. La pseudo passerelle entre 1° division fédérale et prod2, supprimé, L’équipe de France concernerait les clubs restants dans le giron de la fédération (amateurs et open), Une compétition européenne à voilure réduite pourrait concerner les meilleurs. Les pros pourraient éventuellement rejoindre leurs ancêtres pro (rugby à XIII) et former avec eux, tant au niveau national qu’international, un championnat unifié XIII –XV. D’ailleurs si le XIII s’est jadis séparé du XV n’était-ce pas déjà pour cette raison ? La boucle serait bouclée. L’équipe de France reprendrait après un certain temps un jeu ouvert, Etc… La nouvelle équipe de France de rugby XIII / XV quant à elle aurait des chances de briller dans les compétitions internationales de XIII. Bon évidemment une telle réflexion nécessite le courage de regarder la situation en face, de laisser la passion au rencart, de se projeter dans l’avenir… Voilà quelques remarques, pour que vous puissiez partir en vacances en laissant mûrir le sujet dans un coin de la tête, pour que peut-être un jour l’on parvienne à reprendre l’initiative…
Merci à toi de lancer ce débat, très intéressant, à priori, "en première lecture" je ne crois pas que séparer le monde pro et amateur soit une bonne solution, de toute façon la séparation existe "naturellement", je pense toutefois que la FFR doit avoir le contrôle sur "tout" le rugby. Voila un premier élément de réponse en attendant les autres.
Il faudrait que la fédé écarte toutes les personnes de droite et que Hollande remette un peu d'ordre dans cette pagaille. Le changement c'est maintenant. La Sup, j'ai raison ou pas tort ?
CL68 a écrit :Un sujet de méditation pour les vacances : l’avenir des compétitions rubystiques dans notre pays. Le constat sur l’évolution des championnats de rugby, et notamment pour les divisions amateurs et/ou open peut se résumer aux grandes lignes suivantes : - Une insatisfaction générale sur l’organisation des niveaux de compétitions - Une insatisfaction croissante vis à vis des sanctions administratives, - Un fossé qui se creuse de plus en plus entre les deux divisions pro et la division open - Un refus des divisions pro de faire monter de nouvelles têtes, d’ouvrir le quota afin de pérenniser les néo accédants. - Un découragement de certains clubs face aux budgets astronomiques requis pour conserver leur place au sommet. Nous avons ainsi vu en moins de quinze ans se constituer deux mondes différents, deux continents qui se sont séparés comme sous l’effet du jeu tectonique l’amérique et l’afrique se séparèrent. Alors que nous partions d’un ensemble continental unique où tous les clubs pouvaient en théorie se rencontrer et partager les mêmes envies, sous prétexte d’en supprimer les quelques excès évidents l’on a préféré la fracture, et les deux mondes ont émergé, le monde pro et l’argent, et le monde non pas amateur, mais « des autres », ceux qui n’ont pas les moyens. Cela n’est pas en soi une catastrophe. Mais ce qui est apparu en plus dans la construction de ce schéma c’est le caractère définitif de la cassure. A l’inverse d’autres sport (et d’ailleurs le football) où des formations de petites villes peuvent accéder aux divisions supérieures, cela est aujourd’hui terminé pour le rugby. Tous n’ont peut-être pas encore fait le constat de ce caractère définitif de la cassure, mais elle est là, et n’a pas de solutions. Alors face à cette situation, si nous prenions le temps de la réflexion ! Les vacances sont propices au lâcher-prise, au recul, et sans souci de polémiques, l’on pourrait essayer de regarder cette situation en face, par exemple en posant la simple question : et si l’on allait au bout de la réflexion, au bout de ce processus de séparation qui nous est imposé ? Que serait ce terme de l’évolution ? Puisque le monde pro ne veut pas de nous, que des barrières organisationnelles sont mises, Puisque nous n’aurons jamais les moyens (je parle pour 99% des clubs) de franchir la barrière financière. Alors pourquoi ne pas séparer définitivement le rugby (l’amateur et l’open que nous connaissons) de cette autre chose, qui relève plus du spectacle et de la finance. Séparer cela signifierait que le top 14 et la prod2 seraient « sortis » de la ffr, sortis complètement, sportivement et administrativement. La pseudo passerelle entre 1° division fédérale et prod2, supprimé, L’équipe de France concernerait les clubs restants dans le giron de la fédération (amateurs et open), Une compétition européenne à voilure réduite pourrait concerner les meilleurs. Les pros pourraient éventuellement rejoindre leurs ancêtres pro (rugby à XIII) et former avec eux, tant au niveau national qu’international, un championnat unifié XIII –XV. D’ailleurs si le XIII s’est jadis séparé du XV n’était-ce pas déjà pour cette raison ? La boucle serait bouclée. L’équipe de France reprendrait après un certain temps un jeu ouvert, Etc… La nouvelle équipe de France de rugby XIII / XV quant à elle aurait des chances de briller dans les compétitions internationales de XIII. Bon évidemment une telle réflexion nécessite le courage de regarder la situation en face, de laisser la passion au rencart, de se projeter dans l’avenir… Voilà quelques remarques, pour que vous puissiez partir en vacances en laissant mûrir le sujet dans un coin de la tête, pour que peut-être un jour l’on parvienne à reprendre l’initiative…
Je ne vois pas trop ce qui empêche structurellement aujourd'hui un club évoluant en séries, d'atterrir qques temps plus tard dans l'élite ? Il faut de l'ambition, des structures, des compétences humaines, réunir des moyens financiers, de la chance et surtout de la patience... L'existence du XIII ne gênant en rien le développement du XV !!!
Gambistorti a écrit :astalavista a écrit :CL68 a écrit :Un sujet de méditation pour les vacances : l’avenir des compétitions rubystiques dans notre pays. Le constat sur l’évolution des championnats de rugby, et notamment pour les divisions amateurs et/ou open peut se résumer aux grandes lignes suivantes : - Une insatisfaction générale sur l’organisation des niveaux de compétitions - Une insatisfaction croissante vis à vis des sanctions administratives, - Un fossé qui se creuse de plus en plus entre les deux divisions pro et la division open - Un refus des divisions pro de faire monter de nouvelles têtes, d’ouvrir le quota afin de pérenniser les néo accédants. - Un découragement de certains clubs face aux budgets astronomiques requis pour conserver leur place au sommet. Nous avons ainsi vu en moins de quinze ans se constituer deux mondes différents, deux continents qui se sont séparés comme sous l’effet du jeu tectonique l’amérique et l’afrique se séparèrent. Alors que nous partions d’un ensemble continental unique où tous les clubs pouvaient en théorie se rencontrer et partager les mêmes envies, sous prétexte d’en supprimer les quelques excès évidents l’on a préféré la fracture, et les deux mondes ont émergé, le monde pro et l’argent, et le monde non pas amateur, mais « des autres », ceux qui n’ont pas les moyens. Cela n’est pas en soi une catastrophe. Mais ce qui est apparu en plus dans la construction de ce schéma c’est le caractère définitif de la cassure. A l’inverse d’autres sport (et d’ailleurs le football) où des formations de petites villes peuvent accéder aux divisions supérieures, cela est aujourd’hui terminé pour le rugby. Tous n’ont peut-être pas encore fait le constat de ce caractère définitif de la cassure, mais elle est là, et n’a pas de solutions. Alors face à cette situation, si nous prenions le temps de la réflexion ! Les vacances sont propices au lâcher-prise, au recul, et sans souci de polémiques, l’on pourrait essayer de regarder cette situation en face, par exemple en posant la simple question : et si l’on allait au bout de la réflexion, au bout de ce processus de séparation qui nous est imposé ? Que serait ce terme de l’évolution ? Puisque le monde pro ne veut pas de nous, que des barrières organisationnelles sont mises, Puisque nous n’aurons jamais les moyens (je parle pour 99% des clubs) de franchir la barrière financière. Alors pourquoi ne pas séparer définitivement le rugby (l’amateur et l’open que nous connaissons) de cette autre chose, qui relève plus du spectacle et de la finance. Séparer cela signifierait que le top 14 et la prod2 seraient « sortis » de la ffr, sortis complètement, sportivement et administrativement. La pseudo passerelle entre 1° division fédérale et prod2, supprimé, L’équipe de France concernerait les clubs restants dans le giron de la fédération (amateurs et open), Une compétition européenne à voilure réduite pourrait concerner les meilleurs. Les pros pourraient éventuellement rejoindre leurs ancêtres pro (rugby à XIII) et former avec eux, tant au niveau national qu’international, un championnat unifié XIII –XV. D’ailleurs si le XIII s’est jadis séparé du XV n’était-ce pas déjà pour cette raison ? La boucle serait bouclée. L’équipe de France reprendrait après un certain temps un jeu ouvert, Etc… La nouvelle équipe de France de rugby XIII / XV quant à elle aurait des chances de briller dans les compétitions internationales de XIII. Bon évidemment une telle réflexion nécessite le courage de regarder la situation en face, de laisser la passion au rencart, de se projeter dans l’avenir… Voilà quelques remarques, pour que vous puissiez partir en vacances en laissant mûrir le sujet dans un coin de la tête, pour que peut-être un jour l’on parvienne à reprendre l’initiative…
Merci à toi de lancer ce débat, très intéressant, à priori, "en première lecture" je ne crois pas que séparer le monde pro et amateur soit une bonne solution, de toute façon la séparation existe "naturellement", je pense toutefois que la FFR doit avoir le contrôle sur "tout" le rugby. Voila un premier élément de réponse en attendant les autres.
Il faudrait que la fédé écarte toutes les personnes de droite et que Hollande remette un peu d'ordre dans cette pagaille. Le changement c'est maintenant. La Sup, j'ai raison ou pas tort ?
Comme toujours !