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Dax : André Berilhe, le pilier dont s'est passé le XV de France André Berilhe est décédé dimanche soir des suites d'une longue maladie. Il restera comme un rugbyman sans peur, un homme loyal et toujours prêt à rendre service. Sur un terrain, le première ligne de l'US Dax n'a jamais baissé le regard ni refusé le combat. Sur un terrain, le première ligne de l'US Dax n'a jamais baissé le regard ni refusé le combat. Comment évoquer en trop peu de lignes un monument tel qu'André Berilhe ? Même Pierre Albaladejo, pourtant peu avare de souvenirs, a du mal à parler de son ancien partenaire de l'US Dax : « Dédé, c'était un mec unique en son genre, sur un terrain comme en dehors. » Engagé depuis plusieurs années dans la plus rude mêlée qu'il ait eue à pousser, l'ancien pilier dacquois est décédé dimanche des suites d'une longue maladie. « C'est une légende qui s'en est allée, soupire Jean-Louis Bérot, le président de l'USD. Et comme toutes les légendes, elles s'éteignent un peu avec les générations qui se succèdent. » Né à Dax en 1932, André Berilhe porta le maillot de l'équipe fanion de la cité thermale de 1951 à 1964. Double champion de France junior, il remporta ensuite deux challenges Yves-du-Manoir, en 1957 et 1959, et disputa trois finales du championnat de France, en 1956, 1961 et 1963. « Il n'a pas eu la carrière internationale qu'il méritait », coupe Pierre Albaladejo. Pas la moindre cape, en fait, si ce n'est quelques apparitions en équipe de France B en compagnie du troisième ligne Gaston Dubois. « On avait joué l'Allemagne, l'Espagne et l'Italie en 1956 », se souvient-il. Lavardac XIII Une carrière internationale restée au point mort. Tout ça à cause du grand cœur d'André Berilhe, qui avait répondu présent à l'appel de son capitaine de la 3e région aérienne de Bordeaux, où il effectua son service militaire. « Dédé avait accepté de venir filer un coup de main au club de Lavardac XIII, rappelle Bala, en fin de saison. » Une paire de matchs sous le nom d'André Berrit qui lui revint en pleine face alors que le pilier était sur les listes des gros pardessus de la Fédération française de rugby pour le Tournoi 1954. « Ils ont reçu une lettre anonyme et il a été jeté », peste Mister Drop. La dure loi de l'époque... Remplacé par Amédée Domenech, indéboulonnable pilier de l'équipe de France de cette génération, imaginez un peu sans cette dénonciation et cette sanction. André Berilhe sélectionné, Domenech laissé à Brive, c'est toute l'histoire du rugby qui aurait pu s'en trouver transformée ! Une blessure qui ne l'empêcha toutefois pas d'imposer sa marque sur tous les terrains de France. Belle gueule, physique en avance sur ses pairs, il fut ainsi la figure de proue de l'intraitable première ligne des « 3 B », avec Jean Bachelet et Léon Berho, disparu au printemps. Marron par derrière Fidèle des préceptes de l'abbé Pistre, curé de Mazamet, qui rappelait à ses joueurs que le Christ avait dit qu'il était plus agréable de donner que de recevoir, André Berilhe fut également le héros malheureux de la finale 1963, face au Stade Montois. Anéanti par un marron reçu par derrière, le temps lui avait permis de trouver la parade et d'en rire avec des adversaires devenus amis. « Vous pouvez payer. C'est grâce à moi, involontairement, que vous avez été champions de France », glissait-il invariablement, à chaque fin de repas partagé avec des Montois. Sans cape internationale ni bouclier de Brennus, donc, André Berilhe restera pourtant comme l'un des piliers les plus réputés qu'ait connu la mêlée française. « C'était le plus fort de tous, les autres piliers me le disaient toujours lors des rassemblements de l'équipe de France », valide Pierre Albaladejo. Retenu dans « Le XV Dacquois d'hier et d'aujourd'hui » à l'occasion du 1 000e match de celui-ci dans l'élite, en 2008, Gaston Dubois se rappelle de son allure sur le terrain comme si c'était hier. « Il avait tout le temps le regard fier et le sourire carnassier de ceux qui n'ont peur de rien alors même que le combat va débuter », se remémore celui qui poussait derrière lui à l'aile de la troisième ligne dacquoise. Celui qui rassurait Pierre Albaladejo d'un « Dédé s'occupe de tout » n'avait-il pas osé s'arrêter au milieu de supporteurs toulonnais en furie au sortir d'un match houleux disputé à Mayol ? Un caractère, une gueule et un cœur, « toujours prêt à rendre service », sans rien attendre en retour, à l'image de son mandat comme conseiller municipal, de 1995 à 2002. Une figure de la cité thermale qui fit son apprentissage à la pharmacie Umbricht, s'installa comme crémier du côté des Halles, monta un commerce de bibelots à 1 franc puis devint VRP chez Pernod. « La fois où je lui ai servi un ricard, sourit Jean-Louis Bérot, il m'a jeté la bouteille et demandé de n'avoir que du 51. »
Adio Dédé...encore un pote de mon père qui s'en va.Gentil Monsieur avec un nez de pilard comme on en fait plus. Adichats Dédé
Dernière modification par papajoxet (30/10/2012 23:17:53)
D'un pilier de 2ème division à un grand pilier, çà fait peine....Condoléances à la famille, aux proches et à l'USD !
Condoléances a la famille ainsi qu'a l'USD.
Dax : André Berilhe, le pilier dont s'est passé le XV de France Respect !!!
Une bien triste nouvelle; jai la chance de l'avoir eu comme entraineur a Langon dans les années 70 et je peux vous dire qu'il y avait du respect et aussi de grosses parties de rire quand il nous racontait ses face a face avec quelques piliers de l'epoque le coup du ricard il me l'a fait a moi ;Apres un match on etait a l'apero et j'ai commandé un ricard j'ai pris une tape derriere la tete et depuis ce jour je ne bois que du 51 .DEDE c'etait un mec genereux qui nous entrainait nous juniors benevolement et qui a pris ensuite la 1er et fait confiance a beaucoup de ses juniors;merci DEDE pour tout ce que tu as apporté au club lors des quelques années que tu as passé a Langon on ne t'oubliera pas.ADIEU DEDE.
Dernière modification par comberlin (31/10/2012 10:47:11)
Adieu Monsieur BERILHE on se reverra là haut. Je l'avais rencontré en match amical lorsque Dax était venu à La Seyne vers 1960.
comberlin a écrit :Une bien triste nouvelle; jai la chance de l'avoir eu comme entraineur a Langon dans les années 70 et je peux vous dire qu'il y avait du respect et aussi de grosses parties de rire quand il nous racontait ses face a face avec quelques piliers de l'epoque le coup du ricard il me l'a fait a moi ;Apres un match on etait a l'apero et j'ai commandé un ricard j'ai pris une tape derriere la tete et depuis ce jour je ne bois que du 51 .DEDE c'etait un mec genereux qui nous entrainait nous juniors benevolement et qui a pris ensuite la 1er et fait confiance a beaucoup de ses juniors;merci DEDE pour tout ce que tu as apporté au club lors des quelques années que tu as passé a Langon on ne t'oubliera pas.ADIEU DEDE.
Il a eu beau me frapper l'épaule et me dire petit kon(en rogolant) que je n'ai jamais kitté ricard.Même le grand Benoit Dauga n'y a rien pu....le grand quand il remettait sa tournée,me payait toujours du ricard oh pitingg que de bons souvenirs Adichats Dédé