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Clubs

OMR - Marcq en Baroeul

#953

Jona lemou a écrit :

Quelle tristesse de voir ce match à Bourgoin ! apres une première mi temps frustrante où Bourgoin n’a rien montré, nous n’avons pas été capables de marquer .Une mêlée qui subit (3-4 pénalités) 

On revient ds le match . St Germain envoie une pizza sur son premier lancer , Antunes rate son coup de pied en touche à 10 mns de la fin pour une penaltouche ultra importante !!!! On revient 30 sec plus tard ds nos 22 au lieu d’être à 10 m de la ligne adverse . Essai de pénalité !!!! 

Les joueurs sont en manque de maîtrise total . Beaucoup de placages manqués. 
Antunes fait un premier ⅓ de saison très moyen . Idem pour Paddy qui n’était pas là ce soir . Les cadres ne sont pas presents et pas de leader . Touches et mêlées très moyennes. 
je ne nous voit pas nous en sortir cette année et je ne vois rien de positif à venir , nous jouons bcp trop arrêtés. 
Dernier point , beaucoup de joueurs qui avaient l’air de souffrir physiquement en 2 eme mi temps . Un peu alarmant quand même ! 

Je me faisait la même définition du match que toi, pas grand chose a sortir de ce match si ce n'est que bourgoin a été plus propre et plus pragmatique mais coté OMR,pas grand chose a retenir. Dommage parce que ce match pouvait servir de “declic”.

« L’humilité rend invulnérable. »
– Marie von Ebner-Eschenbach

#954

Décevante défaite, une fois de plus ! Une nette domination en seconde mi-temps qui se traduit par 2 malheureuses pénalités et une incapacité à convertir les bonnes occasions, comme cette pénaltouche manquée à quelques minutes de la fin qui aurait pu nous donner une belle occasion d'égaliser. Sur la relance, nous nous retrouvons trop facilement dans nos 22 et perdons le bénéfice du bonus défensif sur un essai de pénalité.

 

Ce qui est frappant, c'est notre incapacité à franchir le rideau défensif adverse, même quand nous dominons. Les temps de  jeu se succèdent jusqu'au moment où arrive la faute (en-avant ou contest adverse). C'est stérile. Heureusement Suresnes plonge doucement. Les prochains matchs à domicile vont être déterminants.

#955

RuckMaster a écrit :

Le problème principal de Bourgoin, c'est qu'en 15 ans, à cause de difficultés financières, vous avez été dépassés par Lyon, Grenoble, Valence Romans et Oyonnax, puis en Nationale par Chambéry et Bourg-en-Bresse. Auparavant, Bourgoin possédait une formation exceptionnelle sur laquelle capitaliser pour attirer les meilleurs joueurs de ces clubs. Maintenant, c'est l'inverse.

L'idéal serait de proposer quelque chose de concret à vos jeunes, avec la promesse de jouer en équipe première à 18-19 ans, pour leur donner envie de rester plutôt que de partir à Lyon, Clermont ou Grenoble (comme l'exemple des frères Trouilloud). C'est ce que fait Massy.

Mais êtes-vous en mesure de le faire ? Voir des joueurs signés en Top 14 est plutôt bon signe, même si vous les perdez, car si vous montez, ce sont potentiellement des joueurs qui peuvent revenir. Vannes le fait très bien avec Bouthier, Kamikamica et Coville. Et puis, pour des exceptions comme Axel Guillaud qui joue en Top 14 à 18 ans, vous aurez du mal à le garder.

Par contre, pour un joueur formé qui joue en Top 14, vous en avez formé deux de niveau Pro D2 et trois de Nationale. Cela se vérifie : la génération de Dupont à Auch a produit une dizaine de joueurs professionnels. Pareil pour Massy : d'accord, beaucoup de joueurs sont en Pro D2 et Top 14, mais combien jouent actuellement pour l'équipe première 

C’est partiellement vrai car seuls le LOU et le FCG sont vraiment au dessus de nous en formation actuellement. On bat Oyonnax jusqu’aux espoirs,

Chambery et Bourk sont inexistants en jeune et faible en espoirs. Ce qui fait que les jeunes d’Annecy, Aix les bains ou Montemlian vont plus facilement à Bourgoin que Chambery ou Oyonnax.

 VRDR un peu comme nous.

Forcement on ne peut pas garder ceux qui sont amenés à jouer très haut (Axel Guillaud mais aussi Timéo Frier, Léo Monin, Théo William, Romain Trouilloud… pour ne citer que les récents) mais depuis ¾ ans on arrive à garder la plupart. Seuls le meilleur de chaque génération part (au lieu de 6/7 parfois!). La formation a plus de moyen, les staffs sont + qualifiés, on retrouve des joueurs (actuels et anciens ) dans les staffs et on peut s’appuyer sur la section sportive du lycée. C’est un bel argument.

Ce qui donne des résultats interessants (qualifiés en Alamercy, Crabos et Espoirs accession). C’est plus compliqué en post bac car la différence de niveau est plus importante avec nos voisins et surtout Bourgoin n’a pas de fac.

#956

Mon point de vue est global sur le club. Quand on compare les équipes premières, Bourgoin est passé du statut de premier club de Rhône-Alpes à septième. Vous avez un bassin très riche, vous êtes une terre de rugby. Mais en passant du Top 14 à la troisième division, avec en plus les problèmes financiers que vous avez eu du mal à digérer, vous avez perdu votre attractivité régionale – peut-être pas pour les jeunes cadets ou crabos, mais à partir des espoirs, si. Les exemples cités en sont la preuve.La question également qui se pose, c'est est-ce que les espoirs du LOU vont sur Valence Romans, Chambéry, Bourg ou Bourgoin ? Je pense pas que vous êtes le premier choix.

Je pense que ce n'est pas facile de relancer un club avec une telle histoire et de trouver le bon compromis entre le retour des anciens (Papé est pas mal critiqué) et la modernité.

À mon avis, la solution réside dans ce qu'a réussi à faire Pau : miser sur des jeunes et leur faire confiance. Que Bourgoin soit perçu comme une opportunité, un tremplin vers le très haut niveau pour les joueurs de la région. Ainsi, vous retrouverez de l'intérêt.

Pour que cela porte ses fruits comme à Pau, il faudra compter 3 à 4 ans. Donc il ne faut pas regarder la performance à court terme.

Concernant la position géographique, je pense que vous avez un avantage : vous êtes proche de Grenoble et de Lyon, à équidistance.

Il y a 10 ans, j'avais été séduit par le directeur du centre de formation qui m'avait proposé des choses intéressantes pour les études.

Dernière modification par RuckMaster (23/11/2025 11:42:37)

#957

Gadget5863 a écrit :
Jona lemou a écrit :

Quelle tristesse de voir ce match à Bourgoin ! apres une première mi temps frustrante où Bourgoin n’a rien montré, nous n’avons pas été capables de marquer .Une mêlée qui subit (3-4 pénalités) 

On revient ds le match . St Germain envoie une pizza sur son premier lancer , Antunes rate son coup de pied en touche à 10 mns de la fin pour une penaltouche ultra importante !!!! On revient 30 sec plus tard ds nos 22 au lieu d’être à 10 m de la ligne adverse . Essai de pénalité !!!! 

Les joueurs sont en manque de maîtrise total . Beaucoup de placages manqués. 
Antunes fait un premier ⅓ de saison très moyen . Idem pour Paddy qui n’était pas là ce soir . Les cadres ne sont pas presents et pas de leader . Touches et mêlées très moyennes. 
je ne nous voit pas nous en sortir cette année et je ne vois rien de positif à venir , nous jouons bcp trop arrêtés. 
Dernier point , beaucoup de joueurs qui avaient l’air de souffrir physiquement en 2 eme mi temps . Un peu alarmant quand même ! 

Je me faisait la même définition du match que toi, pas grand chose a sortir de ce match si ce n'est que bourgoin a été plus propre et plus pragmatique mais coté OMR,pas grand chose a retenir. Dommage parce que ce match pouvait servir de “declic”.


Bourgoin n'a rien proposé d'extraordinaire. Marcq a péché, je trouve, sur la discipline : la mêlée beaucoup sanctionnée, quelques pertes en touche qui font que Bourgoin occupe le terrain et prend des points. On prend un essai, on est à 13 contre 15... Manque de réalisme, pénalités loupées, touches pas trouvées. Jeu assez stérile. Et même avec tout ça, on est à 2 points de Suresnes. Même sans gagner, si on arrivait à prendre des points de bonus défensif, on ne serait pas relégables. Si on gagne contre Massy, et je ne pense pas que Suresnes gagne son prochain match, on sortirait de la relégation. Saison frustrante avec beaucoup de blessés (19 avant le match). Des joueurs qui autrefois arrivaient à faire la différence, mais avec l'adversité qui augmente, ce n'est plus le cas. Bref, un modèle à repenser : on ne peut pas faire progresser un groupe sans un staff au niveau. On ne peut pas dire que Nino Maso connaît le haut niveau et soit un expert de la touche et de la mêlée. Beaucoup de joueurs sont en fin de contrat, donc il y aura du renouvellement.

Dernière modification par RuckMaster (23/11/2025 12:00:43)

#958

RuckMaster a écrit :

Mon point de vue est global sur le club. Quand on compare les équipes premières, Bourgoin est passé du statut de premier club de Rhône-Alpes à septième. Vous avez un bassin très riche, vous êtes une terre de rugby. Mais en passant du Top 14 à la troisième division, avec en plus les problèmes financiers que vous avez eu du mal à digérer, vous avez perdu votre attractivité régionale – peut-être pas pour les jeunes cadets ou crabos, mais à partir des espoirs, si. Les exemples cités en sont la preuve.La question également qui se pose, c'est est-ce que les espoirs du LOU vont sur Valence Romans, Chambéry, Bourg ou Bourgoin ? Je pense pas que vous êtes le premier choix.

Je pense que ce n'est pas facile de relancer un club avec une telle histoire et de trouver le bon compromis entre le retour des anciens (Papé est pas mal critiqué) et la modernité.

À mon avis, la solution réside dans ce qu'a réussi à faire Pau : miser sur des jeunes et leur faire confiance. Que Bourgoin soit perçu comme une opportunité, un tremplin vers le très haut niveau pour les joueurs de la région. Ainsi, vous retrouverez de l'intérêt.

Pour que cela porte ses fruits comme à Pau, il faudra compter 3 à 4 ans. Donc il ne faut pas regarder la performance à court terme.

Concernant la position géographique, je pense que vous avez un avantage : vous êtes proche de Grenoble et de Lyon, à équidistance.

Il y a 10 ans, j'avais été séduit par le directeur du centre de formation qui m'avait proposé des choses intéressantes pour les études.

Oui concernant l’équipe 1, bien sûr beaucoup de clubs sont passés devant… Mais disons que des clubs sans formation et sans grand mécène arrivent vite à un plafond de verre.

 

Pour Pau, c’est exactement ce qu‘a fait le VRDR en recrutant par dizaine des espoirs du LOU (principalement) et un peu du FCG. Et ça fonctionne plutôt bien pour eux puisque certains anciens espoirs jouent en 1 comme Moura, Chouteau ou encore Vargas qui a explosé et joue en Top14 désormais. Et qui maintenant recrute plus large chez les espoirs d’autres clubs pro.
L’année dernière nous avons essayé de recruter une petite dizaine d’espoirs du LOU avec quelques bonnes pioches (Fugit, Bully qui ont joué hier soir) mais le gros problème est d’avoir un mauvais staff et aucune confiance. Difficile de faire progresser un groupe et particulièrement des jeunes dans ces conditions.

J’ai plus confiance en Glas désormais qui sait quels joueurs il veut et se donne les moyens de mettre en place son jeu. Tout en sachant s’adapter à son groupe. L’annee il y aura encore un grand ménage (exit les stars déchues Gray et Ravouvou et leurs salaires) et j’espère que nous serons mieux niveau resultat.

 

Il y a 10ans c’était encore Mignot?

#959

Je suis assez d'accord. Mais pour moi la réussite d'un club ça passe d'abord par la formation. Sans formation, l'apport d'un mécène n'a aucun intérêt. C'est comme faire pousser des plantes dans le désert. Il faut un terrain a minima fertile avec des joueurs locaux sur lesquels s'appuyer. En premier lieu, c'est cultiver sa zone de chalandise. Toulouse, la base de leur effectif c'est 70% de CDF et ils recrutent les meilleurs joueurs locaux : Graou, Jelonch, Dupont et uniquement après quelques étrangers mais des titulaires, des joueurs qui vont avoir un impact.
 

Ensuite il y a une question de profil : il vaut mieux recruter un joueur sur un potentiel de performance future, que de performance passée. Un joueur en fin de carrière comme Ravouvou ou Gray qui a connu le Top 14 n'aura pas la même envie qu'un joueur qui est en début de carrière et qui veut monter. Il faut aussi comprendre qu'un joueur a un coût d'acquisition : pour le convaincre de venir il faut faire une meilleure offre (logique de surenchère) donc un joueur de 34 ans qui va rester 2 ans, va nécessiter un nouveau recrutement dans 2 ans et ça fait exploser la masse salariale. Ce n'est pas le cas si on prend un très bon espoir qui est un peu court pour le Top 14 mais qui a déjà le niveau avec une grosse marge de progression (exemple Moura et Vargas) et qui va pouvoir rester 10 ans sans nécessiter un nouveau recrutement. Ça permet d'avoir de la stabilité et d'avoir une culture forte. Recruter un joueur d'expérience ça peut être pertinent si on propose une reconversion dans le staff, exemple d'un Kaino.

Je pense que Glas est un très bon entraîneur, son CV parle pour lui (MHR, Oyonnax, Grenoble, Aix), son impact sera limité à court terme. Ça fait penser un peu à la trajectoire de Mignoni qui a repris Toulon dans une situation compliquée. Il faut 3 ans à un entraîneur pour structurer l'équipe et la faire évoluer comme il veut. Donc la stabilité du staff est très importante.

Oui c'était Mignot. D'ailleurs son fils Xavier (en étude à Grenoble)  un bon exemple, fut lancé à 18 ans en Fed 1 puis l'année de la remontée titulaire indiscutable, ce qui lui a permis de faire la Coupe du monde U20 et d'aller après à Grenoble puis Lyon.

Dernière modification par RuckMaster (23/11/2025 15:22:29)

#960

Pour ceux qui n’ont pas La Voix du Nord, je vous fais un résumé de l’interview d’Olivier Gradel, parce qu’elle est franchement importante pour comprendre où en est le club.
Et honnêtement… ce qu’il dit n’est pas rassurant.

Le président explique clairement que l’OMR arrive au bout de son modèle économique. Le club perd 600 000 € par an, et ce sont toujours les mêmes 30 actionnaires – des patrons locaux, pas des milliardaires – qui comblent le trou. Ils le font depuis des années, mais ils s’épuisent. Prés de 35 partenaires n'ont pas renouvelé cette année, contre 5 habituellement. 

Le problème majeur, c’est que les grosses entreprises de la région ne s’engagent pas derrière le rugby. Alors qu’il y en a plein, et des très puissantes. Ailleurs, les clubs pros vivent grâce à un actionnaire fort : Michelin, Altrad, Andros, Lorenzetti… Ici, à part les Mulliez et Vinci, personne ne s’implique vraiment. Et les politiques jouent trop “soft” pour convaincre ces grands groupes.

Pourtant, le club coche toutes les cases :
– pas de concurrence rugby dans tout le Nord,
– un public fidèle entre 2 500 et 3 000 personnes,
– une formation qui fonctionne,
– une identité qui dépasse même la métropole (jusqu’à 10 % de Belges au stade),
– et même un projet ambitieux de centre de formation européen.

Mais tout ça ne suffit pas sans investisseurs solides. Le président dit clairement que si rien ne bouge :
- le club fera un budget “à l’équilibre”, mais avec une équipe affaiblie,
- adieu l’ambition Pro D2,
- et à terme, le projet pro pourrait s’arrêter.
Il rappelle aussi que ces 2 dernières années, 4 clubs pros (hors rugby) de la métropole ont fait faillite. Donc le risque est bien réel.

Conclusion : oui, il y a de quoi être inquiet.
Le terrain, la formation, le public, l’image… tout avance.
Mais si les grands acteurs économiques ne suivent pas, l’OMR ne pourra jamais passer un cap.

Et pour finir, le message qui ressort vraiment de l’interview, c’est que l’OMR a l’impression de porter le projet trop seul, sans relais financier puissant autour de lui. 

#961

« Je lance un signal d’alerte » : la région veut-elle vraiment d’un grand club de rugby professionnel ?
Cet article met en lumière les difficultés financières de l’Olympique Marcquois Rugby, en lutte pour son maintien en Nationale. Le président, Olivier Gradel, y expose un modèle économique à bout de souffle et appelle à l’arrivée d’un actionnaire fort pour sauver le projet professionnel.

Oui, le club arrive au bout de son modèle économique — mais cela était prévisible depuis longtemps.

Un budget structurellement déséquilibré

Sur un budget de 2,8 M€, la répartition est la suivante :

900 k€ de subventions (32 %)

1,1 M€ de partenaires privés (39 %)

200 k€ de billetterie (7 %)

600 k€ de déficit (24 %)

On ne peut pas prétendre devenir un club professionnel en reposant majoritairement sur des subventions… et du déficit.
Pour être compétitif en Nationale, il faudrait viser un budget d’environ 4 M€. Cela impliquerait 1,8 M€ de déficit, soit 45 % du budget, un niveau totalement ingérable.

En revenant à un fonctionnement “normal”, en bon père de famille, on aurait environ 2,2 M€, soit à peine 100 k€ de plus que Tarbes. Avec ça, on ne gagnera pas un match en Nationale. Le club risque de suivre la trajectoire de Cognac-Saint-Jean-d’Angély : lourdes défaites, perte de partenaires, puis difficultés même en Nationale 2, voire en Fédérale 1.

 

Redescendre pour reconstruire

Il faut envisager une descente pour repartir sur des bases saines :

viser l’équilibre financier (voire un léger excédent),

reconstruire un projet sportif cohérent,

se fixer une ambition long terme réellement atteignable.

Cela passe aussi par la promotion des joueurs formés au club : Pollet, Bina, Nazet, Abou, Soubirou, De Clercq.

 

Redescendre pour reconstruire

Certains joueurs recrutés ont peu joué, ont déçu ou sont sur la fin : Paulino, Mazosive, Bordoli, Iglesias (qui, selon moi, n’est pas un n°1 s’il n’est pas blessé).
Il faut privilégier le long terme, comme l’a fait Pau, en misant sur des jeunes joueurs pour maîtriser la masse salariale. On en a des exemples réussis : Rendé, Bruges, Ortiz, mais aussi Antunes, Fleming.

Les meilleurs recrutements ont été des jeunes de moins de 25 ans, avec une marge de progression.

 

Les “points forts” avancés dans l’article… à relativiser

Pas de concurrence rugby dans le Nord
C’est un point négatif : cela montre qu’on n’est pas une terre de rugby, ni en formation, ni en terme culture.
La plupart des clubs de Nationale sont dans des régions rugby et proches de clubs professionnels (Albi/Castres, Périgueux/Brive, Massy/Stade Français, Chambéry/Bourgoin/Grenoble, etc.) avec un maillage de club de tout niveau.

Un public fidèle entre 2 500 et 3 000 personnes
Avec deux opérations à 10 000 personnes, cela signifie plutôt 1 500 spectateurs sur les autres matchs. L’engouement est à relativiser.

Une formation performante
Les Espoirs n’ont gagné aucun match et il n’y a pas de passerelle réelle avec l’équipe première.

10 % de Belges au stade
10 % de 1 500 spectateurs… ça ne change pas la donne.

Projet de centre de formation européen
Aucun sens si nous n’arrivons pas déjà à former des joueurs capables de jouer en Nationale dans la 4ᵉ agglomération de France.
Parler de Belgique/Pays-Bas : pourquoi pas. Mais la Roumanie ou la Pologne : totalement incohérent.

Les politiques “pas assez convaincants”
C’est discutable : si le club avait plus de visibilité et une meilleure gestion, il attirerait plus naturellement des partenaires.
Le LMR avait su décrocher par le passé des contrats importants : Sita Nord (200k/an), Dalkia, Nacarat, etc.

La MEL veut un club pro dans chaque sport. Elle aide au démarrage, mais cela crée des déséquilibres et, souvent, des faillites. Elle porte donc aussi une part de responsabilité.

 

Un problème de gestion interne

Le club est mal géré depuis longtemps. On touche aujourd’hui les limites en termes de compétences, d’expertise, de gestion financière et de communication.

L’article laisse penser que la faute vient des entreprises et des politiques, mais jamais du club. Pourtant, la réalité est là :

le club a du mal à remplir le stade,

peine à convaincre de nouveaux partenaires,

maîtrise mal ses coûts.

Ce n’est pas nouveau : on a déjà connu des épisodes similaires, notamment lors du refus de participation aux phases finales de Fédérale 1 (fonds propres négatifs, retard administratif, puis pétition pour se dédouaner…).

En début d’année, le président parlait même de Top 14.

 

Comparer avec Vannes : deux modèles opposés

Il dit s’inspirer de Vannes… mais fait l’inverse.

Vannes : comptes positifs, réinvestissement intelligent, vision sur plusieurs décennies.

OMR : dépendance à une levée de fonds, dépenses pour du court terme, rotation permanente de joueurs, absence de stratégie long terme.

Les résultats obtenus l’ont été en dépensant de l’argent que le club n’avait pas. Sans cela, l’OMR serait en Fédérale 1.
C’est facile de parler de structuration quand on utilise l’argent d’investisseurs, pas celui de partenaires qu’on fidélise.

Dernière modification par RuckMaster (03/12/2025 17:25:54)

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