Les miracles en économie, ça n'existe pas. La fédérale 1 a des exigences qui font que les joueurs doivent bosser, physiquement, collectivement et mentalement. Quant à la formation, désolé, mais entre un Belascain et un titulaire en fédérale 1, il y a un gouffre à combler. Ils ont le niveau pour faire tomber des clubs qui ont 10 fois plus de budget. Le modèle économique est donc, à priori viable et il faut donc le copier. La FFR devrait donc imposer un budget maximum de 500 000 € aux clubs, sans défraiement, sans salaires, sans frais de déplacement. Si un club y arrive, tous les clubs doivent y arriver. Si 38 clubs sur 40 ne peuvent pas le faire, alors il faut se poser les bonnes questions. Mon discours peut paraître cynique, mais je ne crois pas que cela fonctionne. J'aimerais bien qu'une fois, un joueur de Mauléon vienne nous expliquer comment il arrive à conjuguer son taf avec les exigences de la Fédérale 1.