Car tu crois qu'on est au chômage nous ??????

Sélestat en première ligne En accueillant la première journée du trophée européen féminin, le RC Sélestat Giessen, fort du soutien de sa ville, a prouvé qu'il prenait du galon dans la hiérarchie régionale. Le spectacle proposé par la Suède et l'Italie a été accueilli comme une juste récompense. Sur la planète ovale, ça bouge à Sélestat. Hier, l'équipe fanion aurait mérité mieux qu'une courte défaite face à Forbach en finale territoriale de 1re/2e série (11-5). Samedi, il a fallu enchaîner le tournoi régional des écoles de rugby, traditionnellement organisé le 8 mai et les deux matches internationaux du trophée européen féminin l'après-midi. Pas de quoi effrayer les forces vives du club. Le club phare du rugby féminin Après les gamins le matin, sur le site du club, au Grubfeld, tout le monde a déménagé au stade municipal. Une première à Sélestat pour le rugby, pas peu fier. « Maintenant que les trous pour les poteaux sont creusés, nous comptons désormais y mettre sur pied d'autres événements », n'hésite pas le président Laurent Choffat, fort du soutien de la ville et de son maire Marcel Bauer. « Il faut dire que nous sommes très présents, explique Laurent Choffat. Dès que la commune organise un truc, nous prêtons notre concours. C'est le cas notamment pour les courses sur route. » Le RC Sélestat Giessen ne brille pas uniquement par son dynamisme en coulisses, mais aussi sur le terrain. Être impliqué dans le trophée européen féminin coulait de source pour le club phare - en association avec Illkirch - du rugby féminin en Alsace. Mais les hommes ne sont pas en reste. Selon la formule à venir du prochain championnat d'Alsace-Lorraine, ils pourraient même accéder en promotion d'honneur. En attendant, personne n'a boudé son plaisir samedi après-midi. Devant 400 personnes, les Suédoises (32-0 face à la Russie) et les Italiennes (43-0 face à l'Allemagne) ont régalé la galerie, inscrivant respectivement cinq et sept essais. Les Scandinaves ont séduit par leur organisation, les Transalpines par leur vitesse. Les deux équipes devraient encore faire la loi ce lundi à Colmar - Italie - Russie à 16 h, Suède - Allemagne à 18 h - avant de s'affronter mercredi (17 h) à Haguenau pour une place en finale. Dans l'autre poule, samedi à Longwy, les Françaises (de l'équipe A) a passé 12 essais aux pauvres Belges (70-0), l'Espagne ayant connu plus de mal devant les Pays-Bas (26-12). A Sélestat, la fête n'est pas tout à fait finie. Avant les finales, samedi 15 mai à Strasbourg et Illkirch, l'équipe de France A viendra s'entraîner au Grubfeld vendredi après-midi de 16 h à 18 h. R.Sa. Édition du Lun 10 mai 2010

ARAGNE a écrit :

omom tu veux que je regarde pour louer un mini bus? tu viens alors?

desole je ne peux pas venir par contre si tu veux louer un minibus renseigne toi chez renault rent et dit leur que tu viens du rugby , on a deja loue 2 fois chez eux et elle fait de bon prix, tu peux te renseigner chez fabs,

de rien , mais dommage car dijon c'est pas loin et facile a faire mais qui sait le prochain peut etre

aragnette: ben moi et.......toi!:lol::lol::lol::lol:

La France rattrapée au vol L'Italie, en reconstruction après sa non-qualification pour la Coupe du Monde, s'est ouvert les portes de la finale du trophée européen. Les Transalpines affronteront l'armada espagnole, samedi au stade de la Meinau. Décevante, l'équipe de France A devra se contenter d'un match de classement, probablement en ouverture... L'équipe de France A, par ses mauvais résultats, a obligé la Ligue d'Alsace de rugby à revoir ses plans. Parce qu'elles n'ont pas su, en Lorraine, s'extraire du bourbier espagnol, les Tricolores ne peuvent plus remporter le trophée européen. Elles investiront tout de même la Meinau, samedi après-midi, mais pour y disputer un simple match de classement, en ouverture de la finale qui doit opposer l'Espagne à l'Italie. « Pas question de faire jouer les Bleues à Illkirch-Graffenstaden », a tranché Armando Cutone, le président de la Ligue d'Alsace, qui espère attirer entre 3 000 et 4 000 curieux dans le stade habituellement réservé aux footballeurs du Racing club de Strasbourg. « On parle de haut niveau » Ce changement d'organisation, dicté par les circonstances, n'est sans doute pas si anecdotique que cela. Il traduit, à tout le moins, l'émergence de nations performantes à l'échelle du rugby européen féminin. « Nous n'aurions jamais investi 80 000 euros dans une compétition de seconde zone, souligne Armando Cutone. On parle de haut niveau. » Le rugby italien - dont la sélection masculine n'en finit plus de stagner - n'oublie pas de miser sur ses filles, qui se reconstruisent après la frustrante non-qualification pour la Coupe du Monde 2010 (*). En dominant la Suède (10-0), hier en fin d'après-midi au Parc des sports de Haguenau, les Transalpines ont pris une éclatante revanche sur leur bourreau scandinave, qui les a éliminées de la course au Mondial. Un essai transformé en première période et une pénalité en seconde ont suffi à faire pencher la balance. « L'équipe comprend désormais beaucoup de jeunes joueuses, fait remarquer l'entraîneur italien Andrea Digiandomenico. Nous travaillons pour les prochaines échéances internationales. Pour l'instant, nous sommes encore loin de pays comme l'Angleterre ou l'Irlande. Mais je suis très heureux de cette qualification pour la finale du trophée européen. » « Un jeu à la main très attrayant » Dès cet après-midi, la Ligue d'Alsace accueillera les délégations française, espagnole, hollandaise et belge. Elle prend déjà en charge, depuis la semaine dernière, les sélections italienne, suédoise, russe et allemande. A en croire Armand Cutone, le jeu en vaut la chandelle. « Le rugby féminin est beau à observer, relève le dirigeant. Les filles ne peuvent pas tirer des pénalités à 40 mètres ou taper de grands coups de pied au-dessus de la défense. Elles portent au maximum le ballon, c'est fantastique ! » Coach des juniors -19 ans à Haguenau, Bernard Flesch effectue le même constat. « Il y a davantage de finesse dans les enchaînements, insiste le technicien. Leur manque de gabarit les pousse à développer un jeu à la main très attrayant. » Spectacle garanti, samedi à la Meinau. Amaury Prieur (*) Le Mondial féminin se déroulera du 25 août au 5 septembre en Angleterre. Édition du Jeu 13 mai 2010