fablebien a écrit :en réponse à Daurin, j'ai réutilisé un message dans un autre post avec une réponse d'Olivier (qui est un gars très pertinent) pour dire que le sujet reviendra sans cesse et que les débats autour de ça n'en finiront jamais (tout comme la refonte du championnat de Fed1)...
Mais Daurin a tout à fait le droit de pas aimer sieur Dumange...
même s'il y a pas mal de jeunes, pratiquant le rugby à Nevers, le club n'avait absolument pas les strutures pour la f1.
Il y a quelques années, nous avions 3 clubs en fédéral, Nevers, Cosne et St Léger (ah l'ESL...) mais toutes 3 en fédéral 3! C'était sur une belle génération pour l'ESL. Ensuite, l'ESL est tombée dans l'oublie, en série, Belleville-Cosne idem et le meilleur représentant du département 58, hormis Nevers, est Pougues-La charité... en honneur (la saison dernière en f3). Pour qu'un club comme Nevers continue de se structurer et prétendre à la pro d2 il est nécessaire qu'il soit entouré de clubs évoluant en fédéral. Sinon, je ne vois pas comment il pourra continuer d'exister.
La chance de l'USON c'est un ancien joueur et passionné de rugby (nan, nan, je lui lèche pas les bottes !!) qui a repris ce club. Cet homme, en plus, aime son département (comme beaucoup de nivernais) et croit en sa reconnaissance par la qualité de vie qui y existe et par le sport car le bassin industriel est quasi inexistant ici. De plus, c'est un département qui se dépeuple fortement. Pas grand monde le connaît, pas grand monde situe Nevers. Pourtant, c'est un super beau département coincé entre Nord et Sud entre soleil et pluie !
Il y a eu plusieurs essais d'un grand club à Nevers qui se sont soldés par un échec cuisant! Le foot et la JGAN, le tennis de table et l'Elan Nevers.
Là où je veux en venir, c'est qu'avec un département où les moyens sont limités, où le tissu industriel est pauvre, il n'est pas possible d'avoir un grand club qui nous sert d'identité.
La chance du moment, c'est que la Nièvre est une terre de sport mais surtout une terre de rugby, que l'attente d'un grand club y est grande et que le président de l'USON, Régis Dumange, est natif de cette terre. Il a réussi dans le monde professionnel, il s'est entouré d'autres grandes entreprises ce qui permet à l'USON de gravir les échelons.
Maintenant, tous les ingrédients sont rassemblés pour faire évoluer un club à haut niveau sur la terre des Eduens. Sans cela, l'USON serait en fédéral 2 ou 3 et encore, je crois qu'il a repris le club avec un gros déficit.
Je ne connais pas M. Dumange, je ne sais pas comment il est dans la vie, peut-être un chiant, j'en sais rien. L'argent, effectivement, donne le tournis à pas mal de personnes qui perdent tout humanisme à la moindre prononciation de son nom. Mais je crois, malgrès que je ne le connaisse pas, que ce président là, n'est pas de cette trempe. C'est pourquoi aussi, le projt de l'USON résonne positivement dans le coeur des nivernais, département populaire et de gauche.
réponse d'olivier:
La plupart du temps, un club connait un essor quand il y a un mécène. Le problème pour perdurer, il faut que ce mécène transforme le club en un projet financièrement viable pour perdurer. C'est ce qu'à fait Boudjellal et c'est ce que n'a pas fait Bourgoin.
Après, je pense que Nevers a une grosse carte à jouer dans la formation. Il n'y a pas moins de jeunes à Nevers que dans certaines villes du sud-est, il faut juste les séduire et les former. Cela peut donner des résultats dans 5 à 10 ans.
Pougues est monté en F3 en 1985 pendant 3 ans ....