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IL PUAIT LE RUGBY

Un grand homme , un grand technicien un amoureux de la vie avec tous ces exes mais un homme avec des valeurs a prendre en exemple , reposes en paix nous ne t'oublierons jamais, pensées à tous ses proches

Sex Bomb a écrit :

André Véran, homme incontournable du rugby hyérois et du rugby varois en général, nous a quitté aujourd'hui. Le rugby perd un grand homme. Ci-dessous, voici un lien sur le site du RCT qui lui rend hommage :

Monumental dédé. Il avait mangé et passé une longue soirée avec nous, l'USMarmande qui jouions à Toulon le lendemain. C'était à Solliès et il nous parlait de La Vallée du Gapeau, le club qu'il entraînait alors. Inoubliable...Condoléances à vous tous...

Un grand MONSIEUR,à tous les niveaux,que du bonheur tu m'a apporter,biz dédé que ton charisme soit éternel,sincères condoléances à toute ta famille ,repose en paix.

Article de presse du jeudi 29 avril : Généreux à l’extrême. Généreux au rugby, généreux en amitié. C’est sans doute ce qui caractérise le mieux André Véran. Il avait pris, le bougre, une telle place dans le milieu sportif de la cité des palmiers qu’il est encore difficile de parler de lui au passé. André Véran est décédé mardi matin à 8 heures à l’Ayguade, à la maison où il avait voulu chercher son dernier souffle. Le monde du rugby en deuil Hospitalisé dernièrement à la clinique Laveran à Marseille, André Véran avait subi une grosse intervention chirurgicale (ponction dans les poumons). À l’issue, il avait paru reprendre le dessus avant de subir une nouvelle détresse respiratoire et d’être placé en soins intensifs. Sa famille, ses nombreux amis retenaient eux aussi leur souffle, attentifs à toutes les rumeurs, attendant de voir une nouvelle fois le gaillard se redresser. Mais la camarde rôdait sournoise, attendant qu’il revienne près des siens à l’Ayguade et a frappé lâchement, nous privant de ce pittoresque personnage. Le monde du rugby, de Marseille à Nice, est en deuil, mais aussi celui du football hyérois. Toujours proche du HFC il avait même effectué un dernier déplacement, il y a quelques mois à Gueugnon. Et pourtant ce Hyères Football Club lui avait fait des misères comme il nous l’avait confié un jour : « moi je voulais me battre, je voulais courir, marquer des buts, être avant-centre. Eux me voulaient gardien de but ». Le Dédé il avait réussi même réussi à jouer au HFC et au RCT en 1974 en même temps. Et puis le rugby a pris le dessus et lorsqu’il a quitté son RCT avec beaucoup de regrets, c’est tout naturellement qu’il a pris en mains les destinées du Rugby club hyérois. André Véran c’était la générosité sur le terrain, mais aussi quel verbe et c’est sans problème qu’il a été l’initiateur de la belle aventure du RCH. L’accession en 2e division en 1979 et la montée en régime au fil des années pour accéder enfin au groupe B en 1982 puis en groupe A. André Véran avait réussi l’inimaginable. Être en mesure de contester la supériorité locale du RCT. Ah ces matches contre les Toulonnais dans un stade du Pyanet dégoulinant de passion et ces après-matches d’enfer au Gardian à l’Ayguade ! Et ces colères de Véran à l’égard d’un journal jaune bien connu des amateurs de rugby, qualifiant le RCH d’hospice et de maison de retraite du RCT ! Un grand personnage du rugby qui ne pouvant se satisfaire de voir petit, a pris son baluchon un beau jour pour faire chanter les Niçois avant d’apporter sa poésie à lui aux Marseillais et aux Aixois. Car c’était aussi cela André Véran, cette capacité à faire rêver par des saillies hautes en couleur et puis premier avertissement, ce destin odieux qui l’a privé de ce qui faisait sa vie, la parole, le verbe. Il s’est battu pourtant, portant son béret basque, communiquant son amour à la Boule Marine comme au club taurin, mais dans un triste pressentiment il avait tenu à réunir ses amis pour ses 60 ans. Comme pour dire au revoir à tous. La grande faucheuse a été la plus forte et a fini par l’enlever à ses amis et à sa famille. Ce n’est pas bonnard Dédé. Une cérémonie religieuse se déroulera demain vendredi à 16 heures, à l’église Saint-Louis à Hyères. Auparavant ses amis se retrouveront au stade du Pyanet à 14 heures

Salut l'homme,tu auras marqué ton passage,...qui t'a connu ne pourra t'oublier...il y a ceux qui disent ...et ceux qui font...,toi tu faisais les deux...,et ton accent ne faisait que bonifier tout cela!!! Je t'ai croisé en adversaire à Hyères puis à Marseille...Un régal !!! adieu !!!