J'ai fais le choix de prendre la 1ère porte de sortie de cette crise sanitaire que l'on me propose, mon toubib m'a proposé le vaccin, j'ai dis oui, moi j'y connais rien en médecine, le 1er rayon de soleil que j'ai vu à la sortie du tunnel je l'ai saisi, je pourrai jouer moi aussi le spécialiste réseaux sociaux, d'un côté les scientifiques du monde, de l'autre, Bigard ou Lalanne ... ça ne m'interresse pas, j'ai mon vieux papa à protéger je prends ce que l'on me propose pour le faire, Olivier, tu n'ira plus au rugby pour ne pas avoir le pass, très bien, je respecte, moi je n'irai plus pour ne pas rencontrer ceux qui ne l'ont pas, d'un côté vous êtes .. allez à la louche, 10 millions (je fais un mix entre les antivax et les anti-Macron parce que tout se mélange) et de l'autre 50 millions, donc vos êtes largement perdants, une société donne des droits, c'est évident, mais elle impose aussi des devoirs, c'est comme ça. Quand moi le vieux (et tu me dira pas le contraire), on m'a fait faire l'armée, en rentrant, on m'a vacciné dans l'épaule avec un truc de la taille d'une aiguille à tricoter, mal à l'épaule pendant 3 jours ... j'ai vu aucun crétin avoir les couilles de venir dire sur place à l'adjudant "Non je refuse, j'ai pas assez de recul"  

Mon FAI, ma carte bancaire, mon pass péage Vinci et Google, font qu'ils savent tout de moi, et si tu savais comment je m'en tape, ça leur servira à rien, ils mobilisent plus cher pour garder mes données que l'intérêt qu'elles ont.

Olivier a écrit :

Jean-Luc, c'est quand même une vilaine habitude de mettre dans le panier des non-vaccinés ceux qui critiquent... Vous ne savez rien de ce que j'ai fait ou pas, mais les anti-vacc me mettent avec les pros et vice-versa. 

Je dis juste que le flicage, ce sera sans moi. Je n'ai pas à prouver quoique ce soit, ni montrer quoique ce soit.

Olivier, on peut aisément inverser les rôles, à vous lire, partout, ce sont nous qui sommes critiqués, moutons, troupeau ..etc, il me serait facile de répondre, veau, boucherie .. etc, je vais garder la bestiole de mon coin en symbole, l'âne ou le beaudet du Poitou. Il est moche, mais tellement balaize.

Cela dit, après 35 ans de bénévolat un peu partout, parent d'élève, assistanat, sport ou autres ...  dans mon dernier parcours, je quitte tout ça, je passe en mode egoiste et vivre pour ma p'tite et moi, moi non plus (comme toi), je n'ai rien à justifier ou à prouver.

Bises mon pote, on se verra bien un jour, mais je ne me retrouve plus dans ce nouveau monde.

Mais j'ai une grande faculté d'adaptation, je ne suis pas certain que ceux qui pleurent aujourd'hui pour tout et n'importe quoi, soient plus libres et indépandants que moi.

Ben moi je le trouve bien l'article d'Olivier en tous cas pour ceux qui le connaissent un peu il est fidèle à lui-même ce qui est plutôt une qualité.

Si on prend le temps de le lire et de le comprendre on peut convenir assez aisément qu'il n'y a pas de prise de position sur pro ou anti. Le propos se situe ailleurs, un peu de provoc destinée à faire réfléchir sans être d'accord forcément. Et déplorer un certain climat.

En ce qui me concerne je ne suis toujours pas vacciné sans bien comprendre pourquoi. Mais je ne doute pas qu'on me mette la pression à tous les niveaux une fois la pause estivale terminée.

Depuis le début je fais tout comme il faut et continue. Vivant dans une bulle agréable je n'ai fait que très très peu de voyages pas bien loin depuis 18 mois. Que ce soit professionnellement ou publiquement je tente de gérer avec un certain sens des responsabilités et de bon sens (c'est facile ici sans doute) : les changements de braquet permanent de l'EN et de l'Etat l'imposant. On finit par ne plus ce demander ce qui est prescrit, on agit au mieux.

Ma vieille maman vaccinée sort de quinze jours chez moi où ses frères et soeurs à peine plus jeunes ont fait des passages prolongés : tout le monde respire encore.

Les choses devraient être simples : tant que je n'aurai pas mon pass je me plierai évidemment aux directives : ma dernière sortie à la piscine découverte date d'une semaine idem pour le musée et la médiathèque. Quant au restaurant ce sera mardi. Heureusement après je pourrai toujours aller au centre commercial. Ouf : l'essentiel est sauf.

Ce que je suis m'a fait craindre longtemps d'être rattrapé par le VIH avec en filigrane des questions existensielles du style comment l'annoncer, comment le cacher ? que je n'ai pas eu à affronter. 

Et aujourd'hui partout où je vais (je ne fréquente aucun réseau social heureusement) il n'y a que cette question à la bouche : vacciné ou pas ? Faut-il s'emmerder à répondre...

Je n'aime pas les persones qui nous gouvernent comme cela m'est rarement arrivé : incapables d'assumer leurs manquements et erreurs d'anticipation leurs responsabilités dans la situation de l'hôpital public et qui ne sont pas trop inquiétées de nous envoyer au casse-pipe tant professionnellement que municipalement et qui viennent aujourd'hui  donner la leçon. Le tout sur fond d'élection où il s'agit avant tout d'etre réélu.

Que chacun assume ses choix.

Pendant que nous nous étripons la caravane passe.

Belle soirée

Il fait presque beau et la terrasse, son fauteuil et son rosier magnifique, me tend les bras...

Je comprends et suis plutôt aligné avec le fond du post de Olivier (même si sur la forme, les références à certaines parties de l'anatomie de chacun n'amènent à mon sens pas grand chose au débat). Le problème qu'il soulève n'est pas tant qu'un tel ou autre ai eu (ou pas) son, ses injections mais plutôt que chacun se croit autorisé à juger son prochain à l'aune de ce seul critère voire qu'il joue les porte-étendard de je ne sais quel cause ? C'est quand-même assez cocasse (qui l'eût cru il y a moins de deux ans) que la ligne de fracture entre 2 France soit à propos d'une vaccination ou pas !!!

Discuter aujourd'hui de santé publique en étant (presque) obligé de passer par la case : " Je suis vacciné (ou pas) et je te dis que...." est aussi ridicule que de discuter de racisme en passant par : " J'ai un ami noir et je te dis que..", du sort des "minorités" sexuelles en passant par " Mon voisin est pédé et je te dis que...", de religion en passant par " Mon beau-frère s'est marié avec une juive et je te dis que...", d'économie en passant par : " Mon comptable a mis en évidence sur mon bilan que et je te dis que...", du changement climatique en passant par " Mes tomates ont choppé le mildiou et je te dis que...", de Rugby en passant par " J'ai joué, champion du monde des séries régionales il y a trente ans et je te dis que...". Bref, je comprends que des gens n'aient plus que pour ambition de s'isoler socialement dans un réflexe pavlovien d'auto-protection mentale, pas nécessairement parce qu'ils rejetent une société dans son ensemble mais plutôt parce qu'ils ne souhaitent pas se prêter à ce stupide jeu de figures imposées qui consiste à devoir montrer patte blanche en toute circonstance, brandir son sésame de vécu personnel, épouser sans l'ombre d'un doute une ligne radicale et (souvent !) pêle-mêle portée par je ne sais quel gourou pour pouvoir exprimer une opininion, une position, un avis, une nuance...Faut donc aujourd'hui  "en être" pour avoir légitimité pour s'exprimer à propos d'a peut prêt tout (et n'importe quoi !) ???

Aujourd'hui n'importe quel quidam peut sans vergogne ni honte aucune te poser la question brute de décoffrage dans la rue : " T'es vacciné tôa ?". Par extension décrèter que tu es un homme bon (ou pas), un citoyen respectable (ou pas)....Je trouve ça un peu indécent...Un peu comme si je questionnais un inconnu dans la file d'attente à la boulangerie en lui demandant : " Toi aussi tu phantasmes sur les nichons de la boulangère ?" !!!! Je sais pas moi, mais il me semble qu'un peu de retenue dans le propos comme dans le jugement qu'on porte sur son prochain est quand même la première des constituantes du vivre ensemble non ? Alors je comprends que des mecs s'éloignent, s'isolent, ferment un peu les écoutilles parce que pas forcément interressés à suivre la ligne de prêcheurs d'opérette ou plus simplement ne souhaitant pas se prêter à ce jeu pernicieux...

Bien d'accord Marc

Olivier a écrit :

Est-ce que vous croyez en dieu ? Oui !

Est-ce que vous croyez aux licornes ? Non ! Pourquoi ? Parce qu'elles n'existent pas !

Moi quand je meurs, je veux qu'on mette un tabouret dans mon cerceuil. Parce que comme j'aurais été un homme bon ici-bas, il m'est promis un paradis avec 40 Licornes vierges à ma disposition !