fidji33 a écrit :

erratum c est effectivement 22 matchs....ceci dit je persiste et signe le niveau de la PRO D2 est tres largement superieur au national (des packs denses mais des lignes arrieres feiblardes en generale)ou comme le gouffre qui existe entre la PRO D2 et le TOP 14 ou cela va beaucoup plus vite...la PRO D2 est un veritable marathon si les effectifs ne sont pas denses c est extrement compliqué de ce maintenir...

il va falloir qu ils gagnent d entrée des matchs sinon...

Oui, le niveau Prod2 est par définition supérieur à celui de Nationale puisqu'un cran plus haut dans la hiérarchie. De là à parler de gouffre ou de très très largement supérieur, je ne m'avancerais pas avec autant de certitudes. C'est un delta qui est difficile à estimer et pour cause, on touche là aux premiers promus en Prod2 issus de Nationale !!!  Déjà, de quel niveau parle t-on pour comparer ? Du niveau du Champion de la division supérieure ? Du niveau "médian" soit le 8 ou 9ème de la Prod 2 (avec ses hauts, ses bas dans une mm saison) ? Du niveau de ceux à la lutte mais qui échappèrent de peu à la relégation ? Du niveau d'un ou des relégués ?

Un niveau à proprement parler ne veut pas dire grd-chose. Y compris, à l'instar de n'importe quelle division, pour ce qui concerne le Prod2. Parce qu'à l'intérieur du Prod2, comme partout, les armes, les intentions, les objectifs, les ambitions du premier et du dernier ne sont aucunement comparables. Les seules différences notoires et fondamentales qu'on pourrait trouver d'une division à l'autre seraient : " Sont-ce des Professionnels ou pas qui montent ?" et en question subsidiaire " Ont-ils rencontré des Professionnels ou pas pour accéder au Prod2 ?". A ces deux questions, la réponse est oui pour ce qui concerne USBPA. C'est assez nouveau pour ce qui concerne la seconde question voire la première. C'est en ce sens que cette énième promotion Bressane revêt un caractère un peu inédit. Qu'il est par conséquence difficile d'estimer ce qui sépare un champion de Nationale d'un quatorzième de Prod2...Je parle d'un quatorzième de Prod2 puisque l'objectif avoué est d'accéder au maintien et que par conséquence, c'est de fait le rang minimal à atteindre...

Le seul exemple qui me vient à l'esprit d'oppositions directes entre acteurs du sommet d'une division et équipes de fin de classement de la divison du dessus lors d'une mm saison; ce sont les Barrages 13ème du Top14 vs Finaliste malheureux du Prod2. Et là, Bingo, à chaque fois, c'est l'équipe de Prod2 qui l'a emporté !!!! Cette année, Biarritz termine quatrième de la saison régulière. Doit-on considérer qu'un quatrième de Prod2 est meilleur qu'un treizième de Top14 ?

Alors oui, 30 matchs plutôt que 22 nécessite une profondeur d'effectif plus importante pour espérer exister sur la durée. Attention aussi à bien considérer qu'un parcours de prétendant au maintien passe aussi parfois par un certain nombre si ce n'est d'impasses, a minima de match estimés à zéro points et simplement "mieux si alignement des planètes". Ce que je veux dire c'est que les trente matchs d'un candidat au maintien en Prod2 ne sont pas tous joués avec l'intégralité des forces vives. Je n'irais pas jusqu'à dire que les 22 de Nationale l'ont été mais proportionnellement peut-être plus encore qu'un parcours lambda d'un candidat au maintien.

Assez classiquement, USBPA s'est renforcée qualitativement (du moins c'est ce que le CV des mecs laisse transpirer) dans toutes ses lignes mais pas quantitativement à l'instar d'autres promus par le passé. Ca signifie que le staff considère que les mecs conservés sont " à niveau". L'histoire nous dira si cette approche planifiée dans le temps était la bonne. Je pense personnellement que oui et que conséquence de la création de Nationale le seul principe tel que promu par Olivier qui consiste à dire qu'une : "promition précoce avec profond remaniement de l'effectif est la voie unique pour réussir" sera battu en brêche...