J'ai envie de dire que hier on a assisté au match de tous les paradoxes.
Un score à la Super Rugby mais en mm temps on n'a pas assisté à une orgie de jeu non-plus.
USBPA qui encaisse 45 points mais en mm temps pas cette sensation de totale impuissance, d'une équipe qui se fait trouer à tous les coups notament dans l'axe du terrain et en 1ère intention comme on a pu le voir à l'occasion de qqs lourdes défaites de la première moitié de saison.
Une équipe Bressane assez vite et très longtemps décrochée au score(jentends avec obligation de valider plusieurs marques pour espérer revenir dans les clous du Bd) mais qui avec sensiblement plus de réussite aurait très bien pu ramener qq chose sans qu'il y ai scandale.
Une équipe Bressane qui a longtemps donné l'impression d'ètre un peu courte en rythme comparativement à l'adversaire (d'où cette litanie de pénalités essentiellemnt dués à un léger temps de retard sur le tempo des interventions) mais qui paradoxalement fini plutôt mieux son match que les Audois.
Une première défaite sous l'égide de FE mais paradoxalement peut-être le match qui marque le plus l'évolution du groupe Bressan pour sa faculté à encaisser les coups du sort tout en continuant à jouer pleinement et crânement sa chance jusqu'au bout du bout du temps règlementaire. Le concept de "détestation de la défaite" prend consistance si combien-mm défaite il y a eu !
Une efficacité générale en zone de marque plutôt positive (si on considère le seul ratio incursion près des lignes/nombre d'essais marqués) mais en mm temps une action qui tue se situant on ne peut plus près des lignes.
Une construction d'équipe dont on ne peut pas dire que c'est le principe de cohésion, d'habitude de jouer ensemble qui a prévalu avec un large turn-over. Outre le nombre important de nouveaux joueurs intégrés; sur quasi toutes les lignes les assemblages/associations de joueurs étaient ile plus souvent indédits. Les 1ères lignes telles que constituées, une première sous le maillot Bressan, seconde ligne idem, charnière pour partie, au centre une première sous le maillot Bressan, triangle arrière une première sous le maillot Bressan tel que constitué. Et pourtant l'équipe a su faire front collectivment dans la tempète jusqu'à se donner le droit d'espérer sur la toute fin de match. Le paradoxe c'est que c'est zéro point au compteur en ayant longtemps frisé la correctionnelle mais en mm temps, la réaction collective valide le principe que le maintien s'obtiendra(it) à 35 et pas à quinze...