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Pro D2

Réformes : Un top 12 et une pro d2 qui recule de 20 ans

#43

Olivier a écrit :
bzh44 a écrit :
Olivier a écrit :

La nationale, c'est la poule élite. faut-il vous rappeler ce qu'il s'est passé en 3 ans et le nombre de clubs qui ont coulé ? On refait les mêmes conneries sauf que là, on a une excuse : Covid. 

Sans compter que ça a mis la Fédérale 1 dans la merde car ils ont les mêmes obligations sauf que eux ne peuvent pas jouer alors que c'est la même division.

Non, la meilleure solution 2x12 en pro D2, ça dégonflera la bulle.

C'est là ou je comprends pas, quelle bulle ? On vient justement de dire et de te prouver qu'il y a bien longtemps qu'on n'a pas eu un club repéché à cause d'un autre qui explose financièrement en vol. De plus, on a vu plus bas, (Stade Nantais par exemple) que quand il y a dépassement de la ligne, il y a sanction. 

Du coup, je me repête, elle est ou la bulle ? 

A la limite que tu me sorte l'argument comme quoi, on va avoir un écart important entre pro D2 et les divisions en dessous pourquoi pas (d'où à mon sens la création de la national) mais en gros, même si admettons, on repasse en poule en dessous. 

Admétons qu'on est x clubs qui jouent le championnat (avec poule si tu veux) pour monter, on aura plus de candidats pour l'étage du dessus car on aura des derby ?  C'est ça ton argument ? 

Ne pas avoir un club relégué administrativement ne veut pas dire qu'il n'y a pas de bulle et danger. Pourquoi je parle de bulle ? La masse salariale globale de la pro D2 a augmenté de 20% en deux ans et tourne toujours à plus de 40% des charges, mais est compensée par l'augmentation du budget moyen. Le sponsoring a pris de plus en plus d'importance pour passer à 50% des produits d'exploitation alors que les recettes de matches représentent moins de 10%.

C'est à dire que ton économie est basée sur la santé financière de tes partenaires, les droits TV ne représentants que 25% de tes revenus. Depuis 5 ans, le cumul des résultats d'exploitation représente des pertes qui étaient à plus de 4 millions sur l'exercice 18/19. Même si ton BFR est bon, ta dette à court terme a explosée de 60%.

Cela veut dire qu'au moindre souci économique, ton système explose de tous les côtés. Tu as la moitié des clubs qui affichent un résultat d'exploitation négatif à l'issue de la saison 18/19. Sur les 16 clubs, seuls 8 présentent des capitaux propres suffisants.

Donc, oui, il y a une bulle et je pense que l'épingle Covid va te la faire exploser. En nationale, on m'a annoncé qu'un club dont je tairais le nom perd 100 000 euros à chaque match à huit-clos. J'aimerais bien savoir ce qu'il en est en pro D2.

Ok et on en revient à la question de base, en quoi, le système de poule va éliminer ça ? Est-ce que le système de poule va éliminer le fait que certains clubs comme le dit réglisse ont les yeux plus gros que le ventre ? 

C'est là ou je n'arrive toujours pas à comprendre ton argument. Que tu m'annonces de manière général que oui, cela risque de créer un déséquilibre entre un club de pro D2 et un club de 3 division (national ou appelle le comme tu veux) en terme de budget , là, je suis d'accord mais cela reste un autre sujet 

et justement la refonte de la 3 division était là pour préparer ça. Une équipe qui se sentait trop juste mais qui sportivement tiens la route doit avoir le droit de dire "je passe mon tour" si le club ne se sent pas prêt car forcément un projet de proD2, cela se construit, cela demande de la cohérence, un peu de fond et des idées afin d'avoir des joueurs adhérant au projet du club. 

Je vois pas en quoi un top 14/ une pro D2 à 16  + une troisième division resseré pour préparer au dessus ne pourrait pas fonctionner avec un système de poule en desssous. 

Bulle ou pas bulle car quand tu as des clubs qui ont été rétrogradé les 15 dernières années, c'était aussi un système de bulle ? Non, simplement de l'incompétence que certains clubs continuent de payer. 

Si un club a un projet cohérent, sur le long terme, de la formation, un peu de bol, il peut très bien performer en pro D2. Regarde qui on retrouve en pro D2 qui ont suivi ce chemin. 

Le SAXV (même si c'est dur cette année), le RCV, l'USON, Provence , ce sont des échecs peut être ? 

#44

Bon ben je ré-explique une fois de plus. A chaque fois qu'on a resserré une division, on a constaté que les budgets augmentaient et que la santé des clubs en patissait. Donc l'idée d'élargir est de permettre aux clubs de se stabiliser. Il faut trouver le juste milieu entre l'intérêt de la compétition et l'équilibre financier. L'équilibre financier se distingue par le rapport entre la possibilité des ressources et la cohérence des moyens et je rajouterais la santé des joueurs. Avec le rugby actuel, un joueur, aussi bien entraîné soit-il, peut-il encaisser sans conséquences.

Tu cites le SAXV, oui c'est un échec. Echec car dès la Fédérale 2, ils ont mis en place un système qui leur a permis de vivre au-dessus de leurs moyens réels. Aujourd'hui, rattrapés par la patrouille ce sont 2 millions d'euros de redressement à payer et une dernière place en pro D2, sans compter les sanctions fédérales qui pourraient tomber. 

Provence rugby, combien de fois ont-ils essayés avant de se maintenir et cela a été vraiment possible quand Marseille a jeté l'éponge sur son projet de grand club de rugby. Nevers, quelle est la pérénité du club lorsque Régis Dumange partira ? On a vu des clubs au fonctionnement similaire disparaitre ou rentrer dans le rang quand le mécène a quitté le navire. Regarde du côté de Bourgoin ou encore Gaillac.

Reste Vannes qui a profité des cendres du Saint Nazaire et de Nantes pour prendre la place. Bien joué, mais pareil, quelle est la suite ? Est-ce que ce sera comme le football qui a totalement disparu ? Les bases sont-elles bonnes ?

Tout cela n'enlève en rien que tu as des clubs qui sont en danger en pro D2, nationale et fédérale 1 et que si on laisse la structure des championnats comme elle est, il va y avoir de la casse. 

#45

Olivier a écrit :

Bon ben je ré-explique une fois de plus. A chaque fois qu'on a resserré une division, on a constaté que les budgets augmentaient et que la santé des clubs en patissait. Donc l'idée d'élargir est de permettre aux clubs de se stabiliser. Il faut trouver le juste milieu entre l'intérêt de la compétition et l'équilibre financier. L'équilibre financier se distingue par le rapport entre la possibilité des ressources et la cohérence des moyens et je rajouterais la santé des joueurs. Avec le rugby actuel, un joueur, aussi bien entraîné soit-il, peut-il encaisser sans conséquences.

Tu cites le SAXV, oui c'est un échec. Echec car dès la Fédérale 2, ils ont mis en place un système qui leur a permis de vivre au-dessus de leurs moyens réels. Aujourd'hui, rattrapés par la patrouille ce sont 2 millions d'euros de redressement à payer et une dernière place en pro D2, sans compter les sanctions fédérales qui pourraient tomber. 

Provence rugby, combien de fois ont-ils essayés avant de se maintenir et cela a été vraiment possible quand Marseille a jeté l'éponge sur son projet de grand club de rugby. Nevers, quelle est la pérénité du club lorsque Régis Dumange partira ? On a vu des clubs au fonctionnement similaire disparaitre ou rentrer dans le rang quand le mécène a quitté le navire. Regarde du côté de Bourgoin ou encore Gaillac.

Reste Vannes qui a profité des cendres du Saint Nazaire et de Nantes pour prendre la place. Bien joué, mais pareil, quelle est la suite ? Est-ce que ce sera comme le football qui a totalement disparu ? Les bases sont-elles bonnes ?

Tout cela n'enlève en rien que tu as des clubs qui sont en danger en pro D2, nationale et fédérale 1 et que si on laisse la structure des championnats comme elle est, il va y avoir de la casse. 

Olivier,je vais parler de Nevers,car je ne connais pas assez les autres clubs que tu cite (Aix Vannes) j'ai du mal a comprendre, moi perso, je n'ai jamais vu le nom de Régis Dumange sur les maillots.

La société Plus oui elle est présente et appartient a Mr Dumange .De plus perso. je ne connais pas les sommes mises en place par les divers partenaires mais j'ai lu que justement Mr Dumange a mis et continue de mettre en place des partenaires du club pour éviter une "dépendence" a Plus.

Le problême est exactement le même pour  Agen, tu enléve Bigard,    Clermont Jacquet,     Toulouse Peugeot,     La Rochelle Merling, MHR Altrad derrière ces sociétés, il y a une ou plusieurs personnes mais rien n'est acquis donc ........si c'est personnes se retirent tu crois que rien ne va se passer ????????

Donc pour toi,il n'y a que Nevers qui reste de s'écrouler si le partenaire majeur s'en va ....... raccourci un peu court.

Je récap.

Vannes,pas fiable, Aix pas fiable, Nevers pas fiable, (je ne parle pas du SAXV, les dés étaient pipés au dépard et tout le monde le savait et cautionnait)

ben dit donc pour la pro d2 a 2x12 il va falloir trouver 3 clubs Fiables de plus.wink

Dernière modification par Gadget5863 (28/01/2021 19:54:01)

« L’humilité rend invulnérable. »
– Marie von Ebner-Eschenbach

#46

De toute façon, les présidents de pro d2 sont contre le projet de top 12 et veulent même que l'on revoit le système d'accession au Top 14 et du fait vu qu'ils sont 16 a voter ,les 14 présidents du "top 14 se retrouve en faite a 2 enfin 1 et Demi puisque le Clermontois n'est pas très chaud pour un top 12.

Next.....

 

Dernière modification par Gadget5863 (28/01/2021 20:19:16)

« L’humilité rend invulnérable. »
– Marie von Ebner-Eschenbach

#47

Olivier a écrit :

Bon ben je ré-explique une fois de plus. A chaque fois qu'on a resserré une division, on a constaté que les budgets augmentaient et que la santé des clubs en patissait. Donc l'idée d'élargir est de permettre aux clubs de se stabiliser. Il faut trouver le juste milieu entre l'intérêt de la compétition et l'équilibre financier. L'équilibre financier se distingue par le rapport entre la possibilité des ressources et la cohérence des moyens et je rajouterais la santé des joueurs. Avec le rugby actuel, un joueur, aussi bien entraîné soit-il, peut-il encaisser sans conséquences.

Tu cites le SAXV, oui c'est un échec. Echec car dès la Fédérale 2, ils ont mis en place un système qui leur a permis de vivre au-dessus de leurs moyens réels. Aujourd'hui, rattrapés par la patrouille ce sont 2 millions d'euros de redressement à payer et une dernière place en pro D2, sans compter les sanctions fédérales qui pourraient tomber. 

Provence rugby, combien de fois ont-ils essayés avant de se maintenir et cela a été vraiment possible quand Marseille a jeté l'éponge sur son projet de grand club de rugby. Nevers, quelle est la pérénité du club lorsque Régis Dumange partira ? On a vu des clubs au fonctionnement similaire disparaitre ou rentrer dans le rang quand le mécène a quitté le navire. Regarde du côté de Bourgoin ou encore Gaillac.

Reste Vannes qui a profité des cendres du Saint Nazaire et de Nantes pour prendre la place. Bien joué, mais pareil, quelle est la suite ? Est-ce que ce sera comme le football qui a totalement disparu ? Les bases sont-elles bonnes ?

Tout cela n'enlève en rien que tu as des clubs qui sont en danger en pro D2, nationale et fédérale 1 et que si on laisse la structure des championnats comme elle est, il va y avoir de la casse. 

Mais du coup, on fait un top 16 alors ? Faut une cohérence alors si tu fais un second échelon élargi et avec poule. 

Dernière modification par bzh44 (29/01/2021 01:16:07)

#48

sinon pour stabiliser les clubs de pro d2 et faire baisser la pression, on peut mettre qu'une descente, ça en soulagera pas mal.

la pro d2 à 2 poules de 12, je vois pas trop l'intérêt sportif, le niveau va mécaniquement baisser par l'insertion de plusieurs clubs de fed1, il sera d'ailleurs compliqué de trouver 6 clubs qui veulent vraiment monter et qui remplissent le cahier des charges

l'intérêt en terme de spectacle va baisser parce que sans faire injure à quiconque, ces promus d'office risquent de prendre de sacrés wagons

du coup ça va être compliqué à vendre à tes partenaires, sans compter les 4 matchs à domicile en moins en terme de visibilité et les droits télés dillués

commençons par mettre les dirigeants "crapuleux" devant leurs reponsabilités, ça devrait calmer les ardeurs des plus téméraires, parce que planter des clubs, des fournisseurs et repartir blanc comme neige, y'a que dans le monde sportif que ça existe

après je comprends ta position, ça simplifierait les choses dans le sens où le maintien serait plus aisé, ça enlèverait les trop forts de la FED 1 mais une fois encore dans ce pays, je trouve que ça serait niveler par le bas, et puis le niveau de la fed 1 en prendra un sacré coup et bon courage à ceux qui voudront monter après ça, la marche sera extrêmement haute

#49

tu m'étonnes, faut tout fermer avant qu'un club de savoyards arrive à s'incruster :-)

#50

Je pense que la question du nombre d'engagés à chaque niveau de pratique Professionnel et à la commissure du Professionnalisme n'est en réalité pas si fondamentale qu'on voudrait bien le laisser supposer.

Le problème n'est pas 12, 14, 16, 24 ou je sais pas combien...Le problème tient plutôt à des politiques financières aventureuses (quand ce n'est pas empreintes de malversation !) qui et c'est selon, peuvent tantot fausser la compétition, tantôt engendrer des chutes ou dégringolades en cascades (parfois, souvent avec "ardoises" à la clef !).

A peut prêt toutes les formules ont pu ètre testées à tous les niveaux de pratique, aucune n'a donné lieu à un plein satisfecit. Les "badaboum" ne sont pas d'aujourd'hui...

Les décideurs institutionnels n'ont eu de cesse (rien d'neuf sous BL !) de modeler, remodeler, refaçonner , retravailler les différentes strates de compétition (parfois dans des directions diamétralement opposées d'une année à l'autre....c'est dire l'eppaisseur des fils conducteurs !!!) sans avoir forcément une vision globale de la situation, souvent avec une vision court-termiste (quand ce n'est pas électoraliste) des choses et pire sans véritable compréhension de "où le bât blesse  ?"... Arc-boutés sur l'idée exclusive que c'est la seule épaisseur du flacon qui ferait la tenue du contenant ils expérimentent à peu prêt tout en oubliant qu'on est dans un principe de vases communicants ( = promotions/relégations). Pour y aller d'une autre image; c'est un peu comme imaginer que c'est la seule qualité de la voiture qui ferait la qualité du conducteur ! Cette rengaine fait qu'aujourd'hui il y a totale confusion entre stabilité (= visibilité) d'une division et stabilité (= pérennité) d'un club. C'est faire fi des grands principes systémiques qui prouvent qu'un système peut paraitre stable dans sa globalité  tout en ayant des composants eux-mm précaires voire instables...Bref, je pense que ce n'est pas la bonne question qu'on se pose et que par conséquence il ne peut y avoir que de mauvaises réponses.

Et si la question n'était pas là ? Et si la question n'était pas : " combien ?" mais plutôt "comment ?"....Pas "combien y participent ?" mais "comment y accéder ?", "comment s'y maintenir ?", " comment gérer une promotion, une relégation ? ", " comment faire pour que promotion, relégation voire ambition ne riment pas nécessairement avec risque financier ?"...Elle est là la véritable pierre d'achoppement...Qd j'entends la complainte des Pdts de club au soir d'une rétrogradation qui parlent de "catastrophe industrielle", je me dis que les choses sont bien fragiles. Qd j'entends à l'inverse au soir d'une promotion le discours incantatoire qui appelle à une "révolution pour le club", je me fais la mm réflexion. Idem quand ambition rime nécessairement avec financiarisation, quand formation rime avec coût, quand projet rime avec division ou recrutement. A bien y regarder ce n'est pas seulement le nombre qui "fait" problème (apparté : le XV de France qui perdait hier c'était forcément "à cause" du Top14, s'il gagne aujourd'hui c'est  donc "grâce" au Top14 ?).

Plus encore que le nombre de participants, c'est la hauteur des paliers interdivisions qui sont source de problème. Et pas que dans le sens ascendant, peut-ètre plus encore dans le sens descendant d'ailleurs...Problème pour qui y monte (d'une division), problème pour qui en descend (d'une division), problème pour qui a pour seule ambition de s'y maintenir, pour qui vise l'étage du dessus...C'est en fait, pblm à tous les étages...

Et si la solution consistait à réduire les effets de seuil ? Les politiques successives ont essentiellement eu pour majeure conséquence d'accroitre les effets de seuil. Quoi de plus "pousse-au crime" ??? Peut-ètre était-ce l'exact inverse qu'il fallait ambitionner ? Peut-ètre n'est-ce pas trop tard ?

Solution : Aller à l'exact inverse de cette tendance lourde...C'est à dire beaucoup plus d'interpénétration entre les Championnats. J'allais dire, les Top quatorziens veulent descendre à 12 ? Ebé chiche...Mais en contre-partie c'est 3 voire 4 promotions chaque année...Croyez-vous que les politiques budgétaires "nécessairement" inflationnistes continueraient à trouver sens tant le maintien dans la division deviendrait aléatoire (y compris pour les plus friqués.) ? Pas si sûr...La descente du "gros" ne serait plus "l'exceptionnelle exception" mais un truc somme-toute assez régulier. Tant mieux pour la visibilité du Prod2 (si combien-mm ils domineraient l'année de leur purgatoire). A l'inverse des écuries surprises (ou montantes) pourraient s'étalonner à l'étage supérieur, quitte à ne pas y rester longtemps, la redescente n'étant pas synonyme de calvaire (l'exemple Oyo qui n'y est pas resté si longtemps que ça, bcp plus de Prod2 que de TOP14 sur les 20 dernières années et pourtant ça a beaucoup boosté la pratique sur le secteur)...

Je pense que pour desserrer tous ces étaux, plutôt que d'agir prioritairement sur la formule (de qualif, de montée etc...) ou le nombre de participants; il serait sain d'instiller dans les esprits ( des décideurs, des acteurs, du public) que la "survivance" d'un club n'est pas directement corrélée à son niveau de pratique à l'instant T.

#51

MARCFANXV a écrit :

Je pense que la question du nombre d'engagés à chaque niveau de pratique Professionnel et à la commissure du Professionnalisme n'est en réalité pas si fondamentale qu'on voudrait bien le laisser supposer.

Le problème n'est pas 12, 14, 16, 24 ou je sais pas combien...Le problème tient plutôt à des politiques financières aventureuses (quand ce n'est pas empreintes de malversation !) qui et c'est selon, peuvent tantot fausser la compétition, tantôt engendrer des chutes ou dégringolades en cascades (parfois, souvent avec "ardoises" à la clef !).

A peut prêt toutes les formules ont pu ètre testées à tous les niveaux de pratique, aucune n'a donné lieu à un plein satisfecit. Les "badaboum" ne sont pas d'aujourd'hui...

Les décideurs institutionnels n'ont eu de cesse (rien d'neuf sous BL !) de modeler, remodeler, refaçonner , retravailler les différentes strates de compétition (parfois dans des directions diamétralement opposées d'une année à l'autre....c'est dire l'eppaisseur des fils conducteurs !!!) sans avoir forcément une vision globale de la situation, souvent avec une vision court-termiste (quand ce n'est pas électoraliste) des choses et pire sans véritable compréhension de "où le bât blesse  ?"... Arc-boutés sur l'idée exclusive que c'est la seule épaisseur du flacon qui ferait la tenue du contenant ils expérimentent à peu prêt tout en oubliant qu'on est dans un principe de vases communicants ( = promotions/relégations). Pour y aller d'une autre image; c'est un peu comme imaginer que c'est la seule qualité de la voiture qui ferait la qualité du conducteur ! Cette rengaine fait qu'aujourd'hui il y a totale confusion entre stabilité (= visibilité) d'une division et stabilité (= pérennité) d'un club. C'est faire fi des grands principes systémiques qui prouvent qu'un système peut paraitre stable dans sa globalité  tout en ayant des composants eux-mm précaires voire instables...Bref, je pense que ce n'est pas la bonne question qu'on se pose et que par conséquence il ne peut y avoir que de mauvaises réponses.

Et si la question n'était pas là ? Et si la question n'était pas : " combien ?" mais plutôt "comment ?"....Pas "combien y participent ?" mais "comment y accéder ?", "comment s'y maintenir ?", " comment gérer une promotion, une relégation ? ", " comment faire pour que promotion, relégation voire ambition ne riment pas nécessairement avec risque financier ?"...Elle est là la véritable pierre d'achoppement...Qd j'entends la complainte des Pdts de club au soir d'une rétrogradation qui parlent de "catastrophe industrielle", je me dis que les choses sont bien fragiles. Qd j'entends à l'inverse au soir d'une promotion le discours incantatoire qui appelle à une "révolution pour le club", je me fais la mm réflexion. Idem quand ambition rime nécessairement avec financiarisation, quand formation rime avec coût, quand projet rime avec division ou recrutement. A bien y regarder ce n'est pas seulement le nombre qui "fait" problème (apparté : le XV de France qui perdait hier c'était forcément "à cause" du Top14, s'il gagne aujourd'hui c'est  donc "grâce" au Top14 ?).

Plus encore que le nombre de participants, c'est la hauteur des paliers interdivisions qui sont source de problème. Et pas que dans le sens ascendant, peut-ètre plus encore dans le sens descendant d'ailleurs...Problème pour qui y monte (d'une division), problème pour qui en descend (d'une division), problème pour qui a pour seule ambition de s'y maintenir, pour qui vise l'étage du dessus...C'est en fait, pblm à tous les étages...

Et si la solution consistait à réduire les effets de seuil ? Les politiques successives ont essentiellement eu pour majeure conséquence d'accroitre les effets de seuil. Quoi de plus "pousse-au crime" ??? Peut-ètre était-ce l'exact inverse qu'il fallait ambitionner ? Peut-ètre n'est-ce pas trop tard ?

Solution : Aller à l'exact inverse de cette tendance lourde...C'est à dire beaucoup plus d'interpénétration entre les Championnats. J'allais dire, les Top quatorziens veulent descendre à 12 ? Ebé chiche...Mais en contre-partie c'est 3 voire 4 promotions chaque année...Croyez-vous que les politiques budgétaires "nécessairement" inflationnistes continueraient à trouver sens tant le maintien dans la division deviendrait aléatoire (y compris pour les plus friqués.) ? Pas si sûr...La descente du "gros" ne serait plus "l'exceptionnelle exception" mais un truc somme-toute assez régulier. Tant mieux pour la visibilité du Prod2 (si combien-mm ils domineraient l'année de leur purgatoire). A l'inverse des écuries surprises (ou montantes) pourraient s'étalonner à l'étage supérieur, quitte à ne pas y rester longtemps, la redescente n'étant pas synonyme de calvaire (l'exemple Oyo qui n'y est pas resté si longtemps que ça, bcp plus de Prod2 que de TOP14 sur les 20 dernières années et pourtant ça a beaucoup boosté la pratique sur le secteur)...

Je pense que pour desserrer tous ces étaux, plutôt que d'agir prioritairement sur la formule (de qualif, de montée etc...) ou le nombre de participants; il serait sain d'instiller dans les esprits ( des décideurs, des acteurs, du public) que la "survivance" d'un club n'est pas directement corrélée à son niveau de pratique à l'instant T.

C est long à lire mais probablement la meilleure intervention que j'ai lue à ce sujet.

ALLEZ USON !

#52

ben moi je suis pas convaincu, un projet se construit aussi sur de la stabilité

des clubs comme perpi, agen , brive ,bayonne par ex seront tjs des riches parmis les pauvres et des pauvres parmi les riches, ils sont donc voués à faire l'ascenceur d'année en année

à chaque descente tu te fais piller, à chaque montée tu dois te renforcer, tu changes ton effectif en permanence, aucune stabilité ni continuité

#53

réglisse a écrit :

ben moi je suis pas convaincu, un projet se construit aussi sur de la stabilité

des clubs comme perpi, agen , brive ,bayonne par ex seront tjs des riches parmis les pauvres et des pauvres parmi les riches, ils sont donc voués à faire l'ascenceur d'année en année

à chaque descente tu te fais piller, à chaque montée tu dois te renforcer, tu changes ton effectif en permanence, aucune stabilité ni continuité

Ebé justement ! Ta conclusion tend à prouver que le principe de "projet" n'a (et je regrette) pas de sens sorti des effets d'annonce, que la stabilité ( j'entends propice à la menée d'un projet) n'est aujourd'hui pas de mise !!!

#54

monter un projet veut pas dire que tout va se réaliser comme prévu

une équipe comme Brive bouge pas tellement, ils ont une certaine stabilité, intègrent au fur et à mesure des jeunes formés, avec ton système, ils seraient déjà descendus et remontés plusieurs fois dans les dernières saisons et je suis sur et certain que des joueurs comme Enzo Hervé, Blanc, Jurand .... auraient cédé aux sirènes de clubs de top 14, pour faire banquette la plupart du temps, alors que là ils ont pu intégrer petit à petit le groupe et gagner du temps de jeu dans leur environnement

je suis pas convaincu par l'efficacité d'un championnat où 1/3 des équipes serait renouvelé d'années en années

on voit qd mm que les équipes qui chamboulent leur effectif, ont bcp de mal à trouver des automatismes

après c'est comme pour tout, y'a des avantages et des inconvénients

#55

Dans le midol, les présidents de proD2 ont voté non a cette proposition .....et en ont profité pour proposé un retour au systme où le premier de la saison régulière monte directement en top14. Ce qui me paraît plus qu'une évidence (actuellement, finir 1er ou 2ème, quelle différence ? ) 

Pro D2