Quand je vois les commentaires, je trouve que les gens sont exigeants par rapport à la dynamique passée, où la progression était importante et constante d'année en année. Mais c'était dans un monde amateur, celui de la Fédérale 2 et de la Nationale 2.
Aujourd'hui, la concurrence est beaucoup plus dense et armée. Le club est dans une phase de transition pour s'inscrire dans le professionnalisme.
Si on progressait aussi vite par le passé, c'est qu'on remplaçait 30 % de l'effectif tous les ans et qu'on avait des moyens très nettement supérieurs à la concurrence... Ça donnait une impression de facilité.
Aujourd'hui, ce n'est plus le cas, donc il faut être plus efficient : cela signifie former des joueurs, créer de l'émulation, faire progresser un groupe. Ça prend beaucoup plus de temps, d'autant plus qu'on n'a pas l'expertise du haut niveau dans la région et qu'on est loin de tout.
On a pu monter en dégradant fortement les finances du club : on est passé de 1,9 M€ de fonds propres à 490 K€, soit un déficit de plus de 1,4 M€ depuis la création...
Le président ne s'en cache pas : il aimerait bien trouver un grand patron capable de financer le développement du club... Je ne sais pas quoi penser de sa prise de recul et de sa prise de poste au Furet du Nord alors qu'il était salarié du club... La nomination d'un co-président interroge également.
J'espère qu'on ne revivra pas la même chose que le LMR, où Jean-Claude Blanquart avait cédé la présidence juste à temps à Luciani.
Le match contre Albi n'est pas mauvais. On a été très bons sur la deuxième période.
Mais encore une fois, il y a un problème en conquête en mêlée.
Si on prend un nouvel entraîneur, il faudrait idéalement quelqu'un avec un profil première ligne, et plus précisément talonneur. C'est le profil le plus représenté chez les entraîneurs car leur expertise touche à la fois la touche et la mêlée.
Et il faudrait quelqu'un qui va pouvoir durer (Penalva c'est 7 clubs en carrière et 3 clubs en entraîneur) ... Un recrutement, c'est un actif.
Recruter un jeune entraîneur avec une expérience professionnelle de la région parisienne et un réseau : il y a plein d'exemples de réussite comme Sempéré, Bonfils, Szarzewski.
Concernant l'effectif, quand on a peu de moyens, il ne faut pas se prendre pour le Stade Toulousain. Les efforts de recrutement doivent se concentrer sur le pack : un bon talonneur fiable sur la touche, un pilier droit qui rassure, un 5 puissant. Un dix bon gestionnaire et fort en conquête (exemple : Benjamín Urdapilleta dans l'idée). Il faudra 3 ans avant que le club joue autre chose que le maintien. Et après, il y a un vrai travail de fond à faire sur la formation. Le profil des entraîneurs ne colle pas du tout avec le haut niveau (certains n'ont même pas joué en F2), il faut qu'on y place des joueurs de la première. Si on ne dépend que de notre recrutement en étant le club avec le moins de moyens de la Nationale, sans passé glorieux, on n'ira pas loin.
Dernière modification par RuckMaster (23/10/2025 19:49:00)