Oui tu as raison, c'est une dimension importante le potentiel public existant et l'eppaisseur du tissu population sur le secteur de référence (au-delà du strict territoire communal !). Mais peut-ètre pas aussi crucial en F1 que ne le sont les points invoqués précédemment. En tout cas moins qu'au niveau Professionnel où le jeu consiste à capter un ou des partenaires d'envergure Nationale et qui y viennent (ou pas) en fonction d'un seuil important ou pas de visibilité.
En fed1 peuvent coéxister des Clubs émanation de grosses agglomérations (Nantes, Rennes, Villeurbanne), des Clubs de sous-préfectures (ils sont lêgion) mais aussi des Clubs d'à peine un peu plus qu'un village (St-Sulpice/Lèze, Fleurance, Céret). Force est de constater que les enceintes ne sont pas forcément plus garnies dans les secteurs denses en population (Pour exemple, j'au vu le ASVEL-Massy cet automne; entrée gratuite, à la louche 250 personnes; moins de monde que Rhône Sportif en F3 sur le mm territoire communal la semaine suivante !).
Ce que je veux dire, c'est que biensûr c'est un + d'avoir du monde au stade (ne serait-ce que pour pousser les mecs à donner le meilleur d'eux-mm sur le pré) mais pas nécessairement la condition majeure pour pouvoir exister en Fed1.
A considérer aussi que dans les grossses agglos, les Clubs de Rugby pâtissent aussi parfois de la "conccurence" d'autres pôles d'attraction (culturels, touristiques, temples de consommation etc...) mais aussi d'autres pratiques sportives à un niveau élevé (principe de dilution de l'attractivité et/ou volatilité d'un public).
A l'inverse dans certains tout petits coins de France (cf: les villages cités + haut), le Club de Rugby représente encore parfois (il est vrai de moins en moins) l'épicentre de la vie sociale de plusieurs Cantons. C'est "The place to be" et pour cause, pas grand-chose d'autre qui fasse office de conccurence en la matière.
C'est pourquoi, j'ai mis un peu plus l'accent sur les réseaux de partenaires. Les Clubs issus de zones un peu plus rurales que la moyenne qui réussissent, arrivent généralement à agglomérer autour de leur projet un réseau important de tout petits partenaires. Oh pas des sociétés qui se fendent de sommes astronomiques mais un maillage hyper-serré qui fait que quasi-chacun y va de sa contribution l'artisan, le petit commercant, la TPE, la PME...Etant originaire d'un petit coin du sud-ouest, je me souviens gamin de mon grand-père alors dirigeant qui vers la fin de l'été disait en rigolant : " Je vais collecter l'impôt Rugbystique". En une paire de w-end, il faisait le tour des 2 ou 3 cantons environnants (je comprends aujourd'hui pourquoi Mémé gueulait, il revenait avé les oreilles rouges !!!!) et le budget annuel du Club était bouclé à 80% !
Les Clubs qui arrivent à fonctionner avec cette approche ont, je pense un temps d'avance, même si ça peut sembler dérisoire aux yeux de certains néo-dirigeants qui se voudraient modernes. Si le public suit, tant mieux mais la base c'est d'avoir un socle large et solide de partenaires (= pas tributaire du Big contributeur qui peut lâcher l'affaire du jour au lendemain). Des fois on se marre au visionnage d'une vidéo avec l'annonce au début : "Le Match est sponsorrrrrrisé par la Boucherie-Chevaline Carayol". Mais ce qu'il faut se dire, c'est que la Boucherie Carayol s'est fendue de 2 500 € soit l'équivalent des 10 €uros qu'ont dépensé les 250 spectateurs présents....
Dernière modification par MARCFANXV (24/01/2020 09:39:41)