Abbf a écrit :ThierryBJ a écrit :Jaliber a écrit :Effectivement résultats très décevants chez nous (Bourgoin) vu le budget. Mais Chambery met tout son budget dans son équipe pro, ils sont inexistants en jeunes excepté les espoirs. Les salaires sont au moins aussi bien au SOC qu’au CSBJ…
Tu as raison, Jalaber. Les moyens sont mis aussi dans nos équipes de jeunes qui n'ont plus été à ce niveau depuis bien longtemps. Cette saison, nos Espois, Crabos et Alamercery sont qualifiés pour les playoffs.
Chambéry ne sera jamais un club formateur comme le csbj à pu l être.
Entourée par lyon et Grenoble les principaux éléments fort du rugby sont maintenant dirigé la bas.
Chambéry es devenu le club tremplin de la région par contre le nombre de joueurs sur 10 ans qui sont passés et qui ont fini en prod d2 et top 14 es énorme…
Alors certes comme tout supporter tu aimerais que ton club arrive à sortir des jeune et ressemble au stade Toulousain mais je me suis fait une raison ce n es pas la priorité à Chambéry pour le moment car si on monte d un échelon un jour il faudra vraiment ce poser la question
Ce débat sur la formation revient comme les hirondelles au printemps.
La “qualité de la formation” repose et par ordre préférentiel sur :
1/ Sur le niveau de l'équipe première (c'est d'abord ça qui attire le+ souvent le jeune avant autre considération).
2/ Sur qqs particularités géographiques (les hyper-excentrés ou sur des territoires à faible concurrence gardent + facilement leurs jeunes et à l'inverse ceux qui récupèrent les rejetés des maousses du secteur)
3/ Sur qqs atouts historiques qui subsistent encore (un peu, de moins en moins).
4/ Sur les moyens dédiés à la formation.
5/ Sur la qualité de la formation.
Nota. La grosse majorité des équipes de Nationale voient leurs équipes Juniors qui pratiquent soit sur du bas de Crabos (en phase deux en Challenge, cette année CSBJ et Massy font l'exception) soit en Nationale (la majorité sur le haut en qualification Championnat de France sur la phase deux.). Pour ce qui est des Espoirs, Rouen et Narbonne sont en élite (en fin de classement), la plupart des autres en accession pour la majorité en Challenge hormis CSBJ qui est qualifié pour jouer la montée.
Bref, en moyenne, pour ce qui est des équipes de jeunes, ça oscille entre les niveaux deux et trois de la pyramide fédérale.
Sachant qu'il y a bcp, bcp de jeunes pratiquant régulièrement au niveau 1 qui ne contractent pas pro dans leur club formateur; ce sont eux et d'abord eux qui alimentent tous les clubs de Nationale 1 voire 2 prioritairement !
Ce que je veux dire que baser un modèle de Nationale sur la formation est une sacrée gageure dans le sens où telle qu'est organisée la pyramide des compétitions en équipes de jeunes, en réalité, la plupart pratiquent en deçà du niveau d'atterrissage.
Ou en parlant plus clair, il y a un tel décalage entre le nombre de participants aux niveaux 1, 2 et 3 des compétitions jeunes comparativement aux compétitions des grands qu'on s'illusionne un peu sur le niveau véritable de ce qu'on a à la maison. En fédérale et mm en Régionale ils sont nombreux les joueurs où il y a marqué Crabos ou Espoir sur le CV…
Avis perso, pour gommer ce delta entre niveau de pratique aux échelons 3 et suivant du rugby Français et celui de la formation maison, je milite pour une formation qui sur la chaîne fonctionne en cône et non-pas comme actuellement en silo sur 1 truc déjà prédéterminé en minimes. Elargir la base (c'est à dire plus de participants au niveaux un et 2 en cadets et à l'inverse rétrécir le sommet pour avoir exactement le mm nombre de Clubs aux niveaux 1, 2 et 3 en Espoirs que dans les catégories séniors. Ainsi bcp de plus de mômes seraient brassés en Cadets (on gomme un peu l'effet avance sur l'horloge biologique, on limite les mutations trop précoces, on valorise l'identité club), à l'inverse, bcp moins ne s'illusionneraient sur leur niveau réel en Espoirs c'est à dire au moment des choix professionnels avec l'avantage de limiter les prétentions salariales pour jouer au rugby qui pèse sur toute la chaîne en Séniors.