Salut amis (et désormais voisins) Bretons !
J'ai regardé le premier match du RCV en Top 14 avec beaucoup d'admiration (et un brin d'envie, mais Nevers n'a pas les épaules assez larges pour grandir autant que le club du Morbihan).
La formidable ambiance qui règne à La Rabine a tenu son rang. Un hymne chanté à la perfection, un respect total des buteurs (quel merveilleux silence !) et, surtout, aucune musique parasite, vomie par une sono vendue à un DJ surexcité comme c'est devenu, malheureusement, la mode un peu partout dans les enceintes sportives, rugby compris.
Le match a confirmé que la venue du Stade Toulousain constituait bien un cadeau empoisonné pour un promu, aussi renforcé à l'intersaison soit-il. Une bourde dès le coup d'envoi puis quelques scories comme cet en-avant de Nakosi (il suffit de se tourner, apprend-on à l'école de rugby), ce départ avant le botteur sur le renvoi de la deuxième mi-temps (Nakosi encore, et Gorrissen fait la même un peu plus tard mais le corps arbitral ne signale rien…) et il n'en fallait pas plus pour mettre en confiance un Stade Toulousain qui récite son rugby comme du papier à musique. J'ai trouvé, cependant, quelques passes toulousaines en-avant mais c'est joué tellement vite que ça fait partie du jeu, le plus souvent.
Vannes inscrit tout de même deux essais et n'a pas été ridicule (dont celui de l'ancien Usoniste Van der Merwe), malgré l'ampleur du score.
Même si j'ai envie de voir à l'œuvre les anciens Neversois que sont Janick Tarrit (Racing), Thomas Ceyte (Clermont), Zack Henry (Stade Français), Christian Ambadiang (Castres ; quel premier match de l'ailier Camerounais !), je continuerai à prioriser les rencontres de Vannes, surtout à domicile. Là, je regarderai… et j'écouterai.