l'itw complète:
Nick Abendanon, on a l’impression que cette saison vous avez retrouvé vos jambes de 20 ans…
De 20 ans, je ne sais pas mais, oui, je me sens bien. Je profite d’une bonne relation avec le staff médical et le staff qui me laisse souffler un peu plus quand j’en éprouve le besoin. Je ne suis plus très jeune (35 ans).
Avez-vous retrouvé un niveau proche de celui affiché lorsque vous étiez en Top 14 ?
C’est difficile à dire mais j’ai confiance en mon jeu en ce moment. Et puis, si j’ai quitté Clermont et le Top 14 pour ici et la Pro D2, c’est à mon sens plus à cause de la situation sanitaire qui ne m’offrait pas beaucoup d’autres propositions. Mais, ici, on joue le rugby que j’aime, d’attaque et en mettant beaucoup de pression sur l’adversaire en défense…
On vous sent également plus agressif, plus incisif. Est-ce également votre sentiment ?
Oui. La saison dernière, quelques blessures m’ont freiné en m’empêchant d’enchaîner les entraînements et les matchs. Et, on joue comme on s’entraîne…
Comment avez-vous hérité du brassard ?
Jo Edwards et Jérémy Abiven étaient blessés. Et le staff a estimé que Maëlan Rabut, même si c’est un très bon joueur, n’était pas suffisamment écouté par les arbitres. De par ma longue expérience, j’ai été sollicité. Dans un tel cas de figure, il faut montrer l’exemple.
Aviez-vous déjà été capitaine ?
Non, c’est la première fois. Et, malgré mon expérience, ce n’est pas une chose facile pour moi car j’aime mieux agir que parler. Mais l’équipe est jeune et je dois être dans la transmission. Ça m’a aussi sorti de ma zone de confort.
Cette responsabilité nouvelle et ce regain de forme (meilleur marqueur du club avec cinq essais) vous incitent-ils à prolonger votre bail avec le RC Vannes ?
Je suis en fin de contrat mais je me sens bien. Alors peut-être que je vais discuter avec le coach et le président pour savoir s’ils ont envie de me faire faire une saison supplémentaire. Mais aucune négociation n’a été entamée. Et quoi qu’il arrive, je resterai à Vannes pendant quelques années.