Pro D2 – 4e journée
Nevers-Massy, 32-3
Fracassant !
SERMOISE-SUR-LOIRE – Vendredi 8 septembre, 20 h – Stade du Pré-Fleuri. Nevers bat Massy, 32-3 (6-3). Évolution du score : 0-3 ; 3-3 ; 6-3 ; 11-3 ; 18-3 ; 25-3 ; 32-3.
Arbitre : François Bouzac (Alpes). Juges de touche 1, Benjamin Hernandez ; de touche 2, Marc Lalande ; d’en-but 1, Laurent Colin ; d’en-but 2, Franck Taillandier. Arbitre 4 : Christophe Vachez. Arbitre 5 : Christophe Bouillet.
Temps gris et doux, vent léger, pelouse souple, éclairage parfait. 5.555 spectateurs.
Pour Nevers : 4 essais Bonvalot (43e’), Blanc (49e’) ; Roelofse (54e’), de pénalité (68e’) ; 3 transformations Le Gal (49e’, 54e’), de pénalité (68e’) ; 2 pénalités Le Gal (11e’, 35e’).
Pour Massy : 1 pénalité Katz (5e’). Cartons jaunes : Abraham (37e’), Wiliams (67e’).
Nevers : 15. Le Gal ; 14. Blanc, 13. Derrieux (22. Erasmus, 68e’), 12. Herry, 11. Bonvalot ; 10. Bélie (21. Urruty, 5e’), 9. Bruzulier ; 7. Gibouin (19. Salavea, 72e’), 8. Fabrègue (20. Bastide, 61e’), 6. Fraser ; 5. Basson (cap.) (18. Vallejos, 64e’), 4. Chalureau ; 3. Garcia (23. Merabet, 56e’), 2. Janaudy (16. Genevois, 16e’), 1. Roelofse (17. Curie, 56e’). Manager Xavier Péméja ; entraîneur des avants Sébastien Fouassier, entraîneur des arrières Guillaume Jan.
Massy : 15. Dumas ; 14. Leota, 13. Sella (22. Ratinaud, 54e’), 12. Delage, 11. Mendes ; 10. Katz, 9. Prier (20. Roussarie, 54e’) ; 7. David (16. Bougherara, 40e’-47e’ ; 2. Bordes, 67e’-78e’), 8. Gorcioaia (19. Naïkadawa, 57e’), 6. Desassis (cap.) ; 5. Madigan (18. Charlon, 54e’), 4. Cazac ; 3. Talaese (23. Currie, 31e’), 2. Bordes (17. Williams 51e’, 78e’), 1. Abraham (16. Bougherara, 47e’). Non-entré en jeu : 21. Grimoldby. Manager Didier Faugeron ; entraîneur des avants Benoît Larousse ; entraîneur des arrières Stéphane Gonin.
Nevers a conquis sa première victoire bonifiée en Pro D2 en écrasant Massy, 32-3, quatre essais à zéro. Le pack neversois fut le grand artisan de ce succès qui a enchanté le Pré-Fleuri. Seul bémol à l’euphorie azur et or, les blessures sérieuses subies par Mathieu Bélie et Julien Janaudy.
Lorsque l’ouvreur nivernais sortit dès la cinquième minute, l’épaule gauche en vrac, et que le talonneur l’accompagna à l’infirmerie, à peine plus de dix minutes plus tard, le genou gauche en capilotade, certains purent penser que le chat noir qui rôde non loin des destinées usonistes depuis le début de l’exercice avait encore le poil bien lisse et les griffes acérées.
Une mi-temps pour préparer
Nonobstant ces coups du sort, qui risquent de tenir éloigné des terrains deux joueurs supplémentaires, le XV neversois ne s’affola pas. L’ouvreur visiteur Sam Katz avait bien ouvert le score sur pénalité mais Loïc Le Gal lui répondit en prolongement d’un maul dominateur, annonçant une belle soirée à un pack dévastateur. Personne ne se doutait que Massy venaient d’inscrire ses trois derniers points de la rencontre…
Calmant le jeu lorsque les visiteurs auraient sans doute souhaité lui donner un rythme endiablé, les locaux imposèrent leur tempo, laissant d’abord l’initiative aux gros, manière à débuter par le commencement.
Le diable Bonvalot
Tordue par sa rivale, la mêlée francilienne craqua à plusieurs reprises. Logiquement, un carton jaune vint surligner ses difficultés. A la pause, cette infériorité numérique trotta dans les têtes des deux vestiaires. Alors, à la première occasion dès le retour des vestiaires, la pénaltouche devint le violon d’Ingres des déménageurs azur et or.
Pourtant, c’est avec Stéphane Bonvalot que le pack joua un premier tour de prestidigitation à son vis-à-vis. L’ailier, soulevé dans l’alignement, capta le cuir puis se cacha dans le maul à suivre. Soudain, il s’arracha de la meute et fila inscrire le premier essai ! Les crampes d’Aimé Giral étaient oubliées.
Garcia et Salavea
Nevers n’allait plus lâcher sa proie. Sûrs de leur force, les avants, guidés par un Jonathan Garcia exceptionnel en pilier droit, offrirent quelques munitions aux lignes arrière. Sur l’une d’elles, Lucas Blanc améliora ses statistiques en enluminant un petit côté gagnant. Le Gal transforma cet essai, comme il le fit du suivant, inscrit par le pilier gauche Nemo Roelofse, en conclusion… d’une pénaltouche.
L’artilleur neversois n’eut même pas besoin de faire à nouveau briller son soulier droit sur le quatrième essai des siens puisqu’il fut de pénalité, et désormais porté directement à sept unités, débarrassé d’une transfo superflue.
Les troupes de l’ex-Usoniste Stéphane Gonin, maintenant sur le banc massicois, ne pouvaient que constater les dégâts. Elles tentèrent bien de menacer l’en-but local lors des dix dernières minutes mais, sachant aussi se montrer besogneux, à l’image d’un Manaïa Salavea entrant pour coller quatre timbres aux attaquants de l’Essonne, les Jaunets le gardèrent immaculé.
Ovalien Dupré
Dernière modification par Ovalien Dupré (09/09/2017 11:26:12)