Un extrait de l'aticle deRR (joint ci dessous)
Saga Nevers - Péméja : "Les non-Jiff ont quasiment disparu"
Par Marc Duzan via Midi Olympique
Il y a 8 heures
PRO D2 - Le manager de l'Uson, cinquième du championnat avant l'interruption des compétitions, passe au crible les forces et les faiblesses de sa formation, puis se projette sur la saison à venir.
Pouvez-vous nous présenter votre équipe ?
Cette équipe, partie de zéro, prend de plus en plus de maturité. Si le championnat de Pro D2 ne s’était pas arrêté en mars, je pense qu’il aurait fallu compter sur Nevers très longtemps, en phases finales. Je crois que ce groupe, s’il est enfin régulier, va faire quelque chose de chouette cette saison. Ouais… J’ai confiance en ces mecs et je serais déçu qu’on n’arrive pas à faire quelque chose de grand.
Pouvez-vous développer ?
Je sens mes joueurs solidaires, engagés, déterminés : quand le président est venu nous dire il y a deux mois que la situation était grave et qu’il fallait passer par une baisse des salaires, aucun d’entre eux ne s’y est opposé. Régis Dumange leur a demandé de l’aide et ils ont tous joué le jeu, que ce soit sur les primes ou les salaires. Ce fut un 100 %.
Le recrutement a été néanmoins timide…
Oui mais on a aussi intégré beaucoup d’espoirs au groupe : le pilier droit Yilmaz, le gaucher Taitutu, le deuxième ligne Ferreira, le flanker Plataret, l’ailier Wallraf, le numéro 8 Gascou, le centre Loaloa et l’ouvreur Faucher auront tous probablement leur chance en Pro D2 cette saison. Du même coup, les non-Jiff ont quasiment disparu de notre effectif : il n’y a en a plus que sept.
Qu’avez-vous cherché chez vos recrues ?
Je vais vous expliquer une chose : Nevers est le seul club où l’actionnaire principal, Régis Dumange, donne plus de 50 % du budget. Aux prémices de la crise, il ne savait pas ce qu’il se passerait dans son entreprise, on avait donc conclu que l’on ne renouvellerait aucun contrat afin de faire des économies de masse salariale. Du coup, seuls Reynolds (Lions) et Hamel (Racing) nous ont rejoints (onze sont partis à l’intersaison, N.D.L.R.).
On dit souvent de l’Uson qu’elle possède une grosse mêlée et des joueurs de défi. Est-ce trop réducteur ?
À mon arrivée ici, j’ai eu une longue discussion avec Sébastien Fouassier, notre entraîneur des avants. Il faisait le même constat que moi : l’équipe était alors trop tournée sur l’offensive. La mêlée, la touche, les ballons portés, c’était secondaire. L’important, c’était le gars qui faisait une feinte de passe et traversait le terrain. Sébastien, qui était arrivé un an avant moi, en souffrait donc énormément. Je lui ai dit : "T’inquiète pas, on va changer ça." Ce fut dur, ce fut long mais nous y sommes parvenus : notre mêlée est forte, nos mauls pénétrants excellents. Il ne faut pas rêver : le rugby commence là, par un paquet d’avants conquérant.
Ben voila, tout s'explique, on avait une équipe quijouait trop....donc, il fallait la calmer
C'est vrai on fait venir des Naquiri, Raisuqe,Blanc,Zébango pour ralentir l'équipe ....?????? je comprend mieux le départ de Trainor.
Quoi d’autre ?
Mon numéro 9 (Joris Cazenave) se comporte enfin en numéro 9. Il a été adopté par les gros, fait partie de leur clan. ça me plaît. La saison dernière, nous avions un demi de mêlée samoan (Auvasa Faleali’i), un excellent joueur de rugby. Mais dans l’état d’esprit, ce n’était pas un demi de mêlée. Un numéro 9 doit vivre avec ses gros, hors du terrain : leur renverser la bière quand ils sont en train de la boire, les taquiner, les pousser à faire n’importe quoi… C’est ça être numéro 9.
Autre gros point, Cazenave sera t'il un vrai 9, les ballons seront ils choisis ( sortie rapide, lente, organisation de la mêlé) car je trouve qu'il ne nous a pas encore prouvé qu'il était un vrai 9.et derrière, c'est l'inconnu.
Un autre point, la vrai place de nos iliens dans cette équipe, sont ils vraiment bien en phase avec tout le monde, bien intégrés, ou comme je l'entend souvent, il y a des clans, des scissions pas vraiment de vrai envie de se retrouver en dehors du "boulot" (voir article mis par Velours sur le ressenti de Sénio).
On a encore du travail, c'est bien, c'est normal, on a pris beaucoup d'expérience, les jeunes de 2017 ont pris du métier , les départs(pour la plupart) n'altére pas le schéma de jeu et n'affaiblie pas l'équipe a 2 voir 3 3 MAXi individualités vraiment marquante.
Bon se qui me géne c'est que le jeu rapide, les envolées, le French Flair ne fait pas parti de notre adn dommage, tout le monde y revient.
j'espère que l'on ne prendra pas trop de retard.
OK OK la pro d2, cela a toujours était des gros qui poussent , qui avancent et qui tiennent le match mais, ça c'était avant, aujourd'hui, on revient aux évitements, aux courses lancées, aux prises d'intervalles, à l'intelligence de jeu et à la vitesse d'excution ( voir le recrutement de Biarritz, Perpi, Grenoble, Oyo., Vannes, etc etc etc )
Bon heureusement je ne suis pas coach, juste un fervent supporter
PS:et surtout ne parlons pas de budget qui diminue, passer de 15 à 11,6 nous place largement dans les meilleurs budget de pro d2 voir proche de certain Top14.
Dernière modification par Gadget5863 (15/07/2020 23:24:24)