Amical
USON (Pro D2) – SF (Top 14), 10-16
Nevers a rivalisé avec Paris
SERMOISE-SUR-LOIRE – Vendredi 26 juillet, 20 h – Stade du Pré-Fleuri. Stade Français bat Nevers, 16-10 (10-10). Évolution du score : 0-3 ; 5-3 ; 7-3 ; 10-3 ; 10-8 ; 10-10 ; 13-10 ; 16-10.
Arbitre : Laurent Millotte (Île-de-France). Juges de touche 1, Walter Prache (Île-de-France) ; de touche 2, Cédric Pasteur (Bourgogne-Franche-Comté). Temps orageux et pluvieux, pelouse en excellent état, éclairage parfait. 6.781 spectateurs.
Pour Nevers : 1 essai Berger (40e’ + 1) ; 1 transformation et 1 pénalité (12e’) Henry.
Pour Paris : 1 essai Lapègue (17e’) ; 1 transformation Plisson ; 3 pénalités Plisson (34e’), Steyn (48e’, 61e’).
NEVERS : 15. Jaminet ; 14. Camou, 13. Naqiri, 12. Bolakoro, 11. Bonvalot ; 10. Henry, 9. Berger ; 7. Cotte, 8. Fraser (cap.), 6. Kazubek ; 5. Njewel, 4. Bradshaw ; 3. Papidze, 2. Tarrit, 23. Loleha.
Entrés en cours de jeu : 16. Philippart, 17. Kaikatsishvili, 19. Elliot, 20. Cazenave, 21. Urruty, 22. Blanc, 1. Mataradze, 24. Herry, 25. Zébango, 26. Le Gal, 27. Nyoungue, 28. Plataret.
Non utilisés : 18. Kitutu, 29. Yilmaz, 30. Bessaguet, 31. Vuillemin.
Manager Xavier Péméja ; entraîneur des avants Sébastien Fouassier, entraîneur des arrières Guillaume Jan.
PARIS : 15. Hamdaoui ; 14. Lapègue, 13. Etien, 12. Arrate, 11. Arias (cap.) ; 10. Plisson, 9. Hall ; 7. Francoz, 8. Gray, 6. Chapuis ; 5. Revert, 4. Azagoh ; 3. Vaotoa, 2. Da Silva, 1. Béthune.
Entrés en cours de jeu : 16. Futeu, 17. Mavinga, 18. Bonfils, 19. Clément, 20. Alo Émile, 21. De Giovanni, 22. Suaud, 23. Godener, 24. Coville, 25. Daguin, 26. Segonds, 27. Manu, 28. Danty, 29. Proult, 30. Desplan, 31. Steyn.
Directeur sportif Heyneke Meyer ; entraîneurs Pieter De Villiers et Dewald Senekal.
Le Pré-Fleuri a vibré à nouveau, rempli par près de sept mille spectateurs venus voir à l’œuvre les Jaunets face aux Parisiens du Top 14.
Menteur comme un soutien-gorge, un match amical peut cependant dévoiler quelques facettes des forces en présence. Celui-ci a mis au jour le nouveau projet du jeu azur et or tout en éclairant le talent de ses recrues et la force de sa mêlée.
Absents, présence. Bourguignons et Franciliens avaient pioché dans le réservoir des Espoirs pour présenter un effectif de plus de trente joueurs. Mais les absences ne se firent pas trop ressentir. Après avoir repoussée une longue attaque parisienne, les Jaunets s’offrirent, à leur tour, une belle séquence. Dans le sillage de Jason Fraser et du prometteur Janick Tarrit, les trois-quarts ignorèrent la pluie qui s’était mise à tomber. Les néo-Usonistes Kylian Jaminet et Romaric Camou montrèrent aux travées du Pré que la cellule recrutement de l’USON avait fait mouche.
Seule ombre au tableau, la sortie prématurée de Théophile Cotte, touché à l’épaule gauche.
Égalité à la pause. Nevers ouvrit la marque, Zack Henry réussissant une pénalité sanctionnant un placage haut du centre Alex Arrate. Dans la foulée, Camou manqua d’un rien le coup de pied à suivre botté par Henry. L’ex-Massycois Lester Etien enclencha le contre et servit au cœur du terrain son ailier Adrien Lapègue qui fila à dame. Jules Plisson bonifia cet essai.
Si l’ouvreur international ajouta une pénalité, les Neversois regardaient les Parisiens dans les yeux, leur mêlée commençant à prendre l’ascendant.
Lors du temps additionnel, Julien Kazubek prolongea une accélération de ses lignes arrière, feinta la passe à Camou et servit Julien Bergé, qui pointa dans l’en-but. Henry ramena les deux équipes à égalité, avant le changement de camp.
La pieuvre rose. Les roulements effectués à la mi-temps ne modifièrent en rien la domination de la mêlée des Nivernais. Pour le reste, la défense francilienne se mua en pieuvre rose, alors qu’en attaque, les Stadistes multiplièrent les charges. Les Neversois commencèrent à multiplier les fautes. Morné Steyn assura le succès visiteur en réussissant deux pénalités car les coéquipiers de Julien Arias refoulèrent une tentative volontaire de leurs adversaires qui cherchèrent, sur pénaltouche, à l’emporter sur le fil. Preuve que cette USON-là semble bien née.
Ovalien Dupré