Tel (sou)rira dimanche qui a pleuré samedi : ainsi pourrait-on résumer le week-end océmien sous le soleil de la Loue..
A la décharge de nos juniors, il y avait en face Bourg, une forteresse, une forteBresse même...
Un rire sans réserve pour notre réserve qui, retrouvée, nous a donné le plaisir de voir 4 beaux essais, de l'enthousiasme, de la joie de jouer. A elle de poursuivre ainsi !
Un sourire pour l'équipe 1 qui, c'est l'essentiel, a gagné, mais pas encore vraiment avec la manière. Cette équipe est un moteur diesel ancienne génération : à froid, elle a du mal à avancer... Ainsi, au bout d'un quart d'heure, étions-nous menés 0-8, ayant passé notre temps à regarder les autres jouer, qui n'en demandaient pas tant en bons opportunistes qu'ils étaient. Heureusement, l'OCM a su faire preuve de réactivité, avec un bel essai de Capdeville. 14-11 à la mi-temps : on restait sur notre faim, mais le score reflétait bien le jeu des deux protagonistes.
Flamboyante OCM à la reprise avec un superbe essai de Samain, puis un drop de Perrin. Enfin, l'équipe montrait ce dont elle était capable, ce qu'elle savait faire et à 24-11, nous pensions tous qu'on n'en resterait pas là. Eh bien ! si : le score final était acquis, la flamme s'éteignait doucement, le coaching n'ajoutait rien et surtout pas à la cohésion de l'équipe, les fautes de part et d'autre se multipliaient et l'on finissait par s'ennuyer quelque peu....
Il y a eu de bonnes choses dans ce match mais les mêmes carences reviennent : notre ligne de 3/4 est flamboyante, encore faut-il ne pas s'isoler ; de belles attaques, mais qui échouent parce que l'on ne se trouve pas ; nos avants ont fait preuve de détermination, d'une plus grande cohésion que précédemment, mais leur domination a été souvent stérile ; une bonne défense, comme d'habitude mais un jeu au pied aléatoire et qui ne s'imposait pas toujours, surtout quand il devient répétitif .
Le jeune arbitre qui officiait a fait preuve d'une certaine autorité, n'hésitant pas à sanctionner les contestations, les gestes déplacés dont certains des nôtres sont, hélas, coutumiers.
En somme, des progrès mais "peut mieux faire encore", surtout de la part d'un leader. A confirmer pour certaines choses, à revoir pour d'autres : tel est le message qu'on a envie d'adresser à une équipe qui, de dimanche en dimanche, prend l'habitude de vaincre sans vraiment convaincre.