Extrait concernant Blagnac:
Celui qui jusqu’à juin dernier travaillait sur la chaine d’ assemblage d’Airbus la journée tout en bataillant soir et week-ends sous les couleurs Blagnacaises, découvre un nouveau monde et un rythme de vie sportif différent du côté du flambant neuf centre de performance de la Guitardié.
Blagnac est pour toi une parenthèse, un moment fondateur de ta carrière. Ça restera ton club de cœur à jamais ?
C’est certain car j’ai quand même vécu mes plus beaux moments rugbystiques en senior à Blagnac. On a vécu de bons moments, on était une bande de copains et, en étant le seul club de Nationale non pro, on arrivait chaque année à déjouer tous les pronostics de gens qui nous voyaient déjà relégués. On a réussi à jouer les premiers rôles de Nationale, à vivre une demi-finale, à jouer tous les week-ends avec une bande de copains, à vivre de bons moments et c’est ça que je retiens.
L’hiver dernier, lorsque l’histoire s’est finie avec Blagnac, ça a dû être un crève-cœur pour toi de voir toute cette aventure, tous ces moments passés, s’envoler en quelques heures ou en quelques jours ?
Personnellement, il est sûr que je l’ai très mal vécu, surtout de la façon dont ça s’est fait du jour au lendemain sans nous donner trop de raisons. Arrêter le rugby du jour au lendemain en plein mois de Janvier et surtout ce club de Blagnac qu’on avait monté, que Christophe Deylaud, Eric Escribano, Benoit Trey, Fred Medves, avaient monté ou y avaient joué, ça a été très dur. Tous les mecs qui se sont investis pour ce club, qui ont donné de leur santé pour ce club en étant pas pros et en se battant tous les week-ends, je repense à tout le monde, à tous les jeunes qui sont restés sur le carreau dont certains qui n’ont pas pu rebondir et retrouver de club, c’est dur pour tous ces gens-là. Même pour tous les anciens qui suivaient Blagnac, ça leur a fait mal au cœur à tous de voir ce club descendre.
On sait que vous étiez tous pluriactifs à Blagnac, on va donc parler un peu de toi. Quelle était ta formation en tant que » Ianis Ponsole, l’homme à la vie » et non pas le rugbyman, dans quoi est-ce que tu travaillais lorsque tu étais à Blagnac ?
J’ai fait le lycée Airbus à 15 ans puis j’ai bossé chez Airbus à partir de 18 ans, ils m’ont permis de prendre une année sabbatique pour que je puisse signer ici. Je bossais au déchargement du Beluga, on déchargeait des morceaux d’avion et le soir, c’était le rugby.
Et en parlant des Caouecs, je souhaite bonne chance pour la suite à tous les copains de blagnac que ce soit en Pro D2 ou en Nationale et à tout les mecs qui restent au club en Fédérale 1.
Dernière modification par FanaBSCR (13/08/2024 21:31:18)