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Je ne suis pas un financier européen et je suis inquiet. Par conviction que plus les temps sont durs plus il faut garder son sang froid et rester unis. Ce n'est qu'une conviction, je n'ai pas la prétention d'être capable de savoir ce qui va se passer si... J'ai le sentiment que tous les pays la jouent perso et tentent de profiter au maximum du système. Le Royaume Uni plus que les autres ? Et le profil des tenants du leave ne me rassure pas.
Pour! Et on rebouche le tunnel!
Claude a écrit :Je ne suis pas un financier européen et je suis inquiet. Par conviction que plus les temps sont durs plus il faut garder son sang froid et rester unis. Ce n'est qu'une conviction, je n'ai pas la prétention d'être capable de savoir ce qui va se passer si... J'ai le sentiment que tous les pays la jouent perso et tentent de profiter au maximum du système. Le Royaume Uni plus que les autres ? Et le profil des tenants du leave ne me rassure pas.
Je pense que c'est justement l'Europe qui a exacerbé les nationalismes : avant cette Europe parfaitement hétéroclite les nationalistes purs et durs étaient très minoritaires, presque inexistants car ils ne pouvaient pas dire que leurs ennuis venaient de contraintes "étrangères" puisque leurs contraintes venaient d'eux-mêmes.
la sup a écrit :Que pourrait il arriver s'ils sortaient ? Une débandade ?
Entre autres, un gros manque de "blé" pour la famille royale, ce qui devrait profiter à la famille princière du Rocher.
Je ne suis pas d'accord mais nous verrons bien.
Ravachol a écrit :Claude a écrit :Je ne suis pas un financier européen et je suis inquiet. Par conviction que plus les temps sont durs plus il faut garder son sang froid et rester unis. Ce n'est qu'une conviction, je n'ai pas la prétention d'être capable de savoir ce qui va se passer si... J'ai le sentiment que tous les pays la jouent perso et tentent de profiter au maximum du système. Le Royaume Uni plus que les autres ? Et le profil des tenants du leave ne me rassure pas.
Je pense que c'est justement l'Europe qui a exacerbé les nationalismes : avant cette Europe parfaitement hétéroclite les nationalistes purs et durs étaient très minoritaires, presque inexistants car ils ne pouvaient pas dire que leurs ennuis venaient de contraintes "étrangères" puisque leurs contraintes venaient d'eux-mêmes.
C'est pour ça que : "Si Dieu (un copain à la sup) a mis les anglais sur une île, ce n'est pas un hasard". 
Claude a écrit :Je ne suis pas un financier européen et je suis inquiet. Par conviction que plus les temps sont durs plus il faut garder son sang froid et rester unis.
Rester unis en troupeau devant un précipice....et faire un pas de plus en avant ? Par bonheur le vent tourne et les émules de Panurge que sont les citoyens européens commencent à voir clair dans le jeu de la commission. La question n'étant d'ailleurs pas, comme les médias et les politiques nous l'assènent à longueur de journée, entre les pro et les anti Europe. La question est quelle Europe ? Le montage actuel est une voie sans issue, dont il faut se débarrasser pour refonder ensuite un nouvel ensemble autour d'un noyau central de pays adoptant des règles fiscales et sociales identiques (ou très proches). Cette refondation autour d'un noyau ayant les mêmes règles du jeu n'est pas incompatible avec la libre circulation des biens et des personnes, avec la création d'autres harmonisation dans différents domaines, et même pourquoi pas autour d'un parlement européen aussi large qu'aujourd'hui. Mais il faut commencer par quelque chose, et le brexit peut être ce quelque chose, le déclencheur de la prise de conscience qu'on peut le faire. De plus la P.A. n'a jamais été européenne, elle se rêve en 51° état des usa, et mange au râtelier de l'UE. Elle a toujours considéré l'union comme une zone de libre échange et n'a jamais souhaité qu'elle soit autre chose. Et c'est bien cette autre chose qui fait la différence. Alors oui il faut que la P.A. sorte. Cela n'empêchera pas ultérieurement de nouveaux états, tels que l'Ecosse et la Catalogne de rejoindre une nouvelle union refondée, car eux sont européens.
Dernière modification par CL68 (23/06/2016 09:20:40)
CL68 a écrit :Claude a écrit :Je ne suis pas un financier européen et je suis inquiet. Par conviction que plus les temps sont durs plus il faut garder son sang froid et rester unis.
Rester unis en troupeau devant un précipice....et faire un pas de plus en avant ? Par bonheur le vent tourne et les émules de Panurge que sont les citoyens européens commencent à voir clair dans le jeu de la commission. La question n'étant d'ailleurs pas, comme les médias et les politiques nous l'assènent à longueur de journée, entre les pro et les anti Europe. La question est quelle Europe ? Le montage actuel est une voie sans issue, dont il faut se débarrasser pour refonder ensuite un nouvel ensemble autour d'un noyau central de pays adoptant des règles fiscales et sociales identiques (ou très proches). Cette refondation autour d'un noyau ayant les mêmes règles du jeu n'est pas incompatible avec la libre circulation des biens et des personnes, avec la création d'autres harmonisation dans différents domaines, et même pourquoi pas autour d'un parlement européen aussi large qu'aujourd'hui. Mais il faut commencer par quelque chose, et le brexit peut être ce quelque chose, le déclencheur de la prise de conscience qu'on peut le faire. De plus la PF n'a jamais été européenne, elle se rêve en 51° état des usa, et mange au râtelier de l'UE. Elle a toujours considéré l'union comme une zone de libre échange et n'a jamais souhaité qu'elle soit autre chose. Et c'est bien cette autre chose qui fait la différence. Alors oui il faut que la PF sorte. Cela n'empêchera pas ultérieurement de nouveaux états, tels que l'Ecosse et la Catalogne de rejoindre une nouvelle union refondée, car eux sont européens.
Je partage cette analyse... Le brexit, électrochoc en cas de non, entraînant une remise en cause des errements et des outrances bureaucratiques et technocratiques de la CE ! Mais le mal est profond...
Ravachol a écrit :Claude a écrit :Je ne suis pas un financier européen et je suis inquiet. Par conviction que plus les temps sont durs plus il faut garder son sang froid et rester unis. Ce n'est qu'une conviction, je n'ai pas la prétention d'être capable de savoir ce qui va se passer si... J'ai le sentiment que tous les pays la jouent perso et tentent de profiter au maximum du système. Le Royaume Uni plus que les autres ? Et le profil des tenants du leave ne me rassure pas.
Je pense que c'est justement l'Europe qui a exacerbé les nationalismes : avant cette Europe parfaitement hétéroclite les nationalistes purs et durs étaient très minoritaires, presque inexistants car ils ne pouvaient pas dire que leurs ennuis venaient de contraintes "étrangères" puisque leurs contraintes venaient d'eux-mêmes.
Absolument indiscutable. Les nationalismes existaient avant, mais, après le choc de la dernière guerre, avaient quasiment disparus du monde politique.
la sup a écrit :CL68 a écrit :Claude a écrit :Je ne suis pas un financier européen et je suis inquiet. Par conviction que plus les temps sont durs plus il faut garder son sang froid et rester unis.
Rester unis en troupeau devant un précipice....et faire un pas de plus en avant ? Par bonheur le vent tourne et les émules de Panurge que sont les citoyens européens commencent à voir clair dans le jeu de la commission. La question n'étant d'ailleurs pas, comme les médias et les politiques nous l'assènent à longueur de journée, entre les pro et les anti Europe. La question est quelle Europe ? Le montage actuel est une voie sans issue, dont il faut se débarrasser pour refonder ensuite un nouvel ensemble autour d'un noyau central de pays adoptant des règles fiscales et sociales identiques (ou très proches). Cette refondation autour d'un noyau ayant les mêmes règles du jeu n'est pas incompatible avec la libre circulation des biens et des personnes, avec la création d'autres harmonisation dans différents domaines, et même pourquoi pas autour d'un parlement européen aussi large qu'aujourd'hui. Mais il faut commencer par quelque chose, et le brexit peut être ce quelque chose, le déclencheur de la prise de conscience qu'on peut le faire. De plus la PF n'a jamais été européenne, elle se rêve en 51° état des usa, et mange au râtelier de l'UE. Elle a toujours considéré l'union comme une zone de libre échange et n'a jamais souhaité qu'elle soit autre chose. Et c'est bien cette autre chose qui fait la différence. Alors oui il faut que la PF sorte. Cela n'empêchera pas ultérieurement de nouveaux états, tels que l'Ecosse et la Catalogne de rejoindre une nouvelle union refondée, car eux sont européens.
Je partage cette analyse... Le brexit, électrochoc en cas de non, entraînant une remise en cause des errements et des outrances bureaucratiques et technocratiques de la CE ! Mais le mal est profond...
je plussois sans mal...
J'ai quatre ronds au CAC 40 je risque quoi ?
Gigot haricot a écrit :Pour! Et on rebouche le tunnel!
Ouai !!!!!! si j'avais su que le tunnel sous la Manche servait à aller en Angleterre, je n'aurai jamais acheté des actions Eurotunnel !!!!
Gambistorti a écrit :J'ai quatre ronds au CAC 40 je risque quoi ?
De faire la quadrature du cercle! 
Et puis il te manque un rond pour les anneaux olympiques. 
Moi ce que j'espère c'est que les Anglais montrent la voie. Qu'il votent non. Et que ça oblige les autres dirigeants-donneurs-de-leçons à demander à leurs peuples ! Parce que moi, j'en ai marre de lire partout que si les peuples n'aiment pas la CE, c'est au choix parce qu'ils sont cons, racistes, incultes ou ne comprennent rien à l'économie ! Voilà des dizaines d'années qu'on nous promet que l'Europe va arranger notre quotidien, et voilà des dizaines d'années qu'elle nous emmerde avec la taille des citrons, et ne fait absolument rien de bon pour les peuples ... mais tout bon pour les dirigeants, les grands patrons, les grands groupes... Alors non ! Il faut que le peuple ait son mot à dire. Et qu'ils n'aient d'autre choix que de ré-orienter leur construction ou de tout arrêter !