C' est quand même bizarre que le BO il y a au moins 3 semaines avait publié un recrutement haut de gamme en ne sachant pas qu 'elle serait rattrapée par la DNACG.... Faut qu' on m' explique !!!

Langue d'oc a écrit :

La NBA est une holding d'entreprises (franchises) qui se partagent un énorme gâteau constitué des parts de marchés mondiales depuis 60 ans. Elle a un formidable recul sur son potentiel économique, y compris a l'export et souhaite le préserver, d'où la notion de barrage à la création de franchises. Elle réfléchit à son image, elle analyse ses résultats. Le rugby en France, c'est peanuts pour l'instant. Tout le monde s'accorde à dire que le potentiel est là, mais ça fait 20 ans que tripote et mascagne essaient de s'occuper du bébé... On voit le résultat. Tu peux créer une ligue ouverte au départ, et des passerelles sur dossier entre la PROD2 et le top 14. Et des entrées sur dossier pour des implantations économiques et géographiques cohérentes.

Non tu ne peux pas. Aux USA, les franchises c'est culturel et les villes les achètent. Ce n'est pas la ville qui est importante, mais le nom de l'équipe. En France, tu as une culture club. On fonctionne en fait comme les universités américaines qui ont des championnats avec promotions et rétrogradations. Si demain un investisseur arrive à Alès et fait quelque chose comme Régis Dumange à Nevers, pourquoi Alès n'aurait pas le droit de rejoindre la pro D2 ? ça va à l'encontre du projet de club.

RCT-10 a écrit :

...... une solution mixte est possible.

La solution mixte entre le sport de clubs et les franchises, c'est ...le comité. La franchise est un projet commercial dans lequel le sport est dévoyé au profit du spectacle, et où une pathologie est détectable au niveau du supporter. Le sport de clubs de son côté est entravé par les questions financières, mais a le mérite de pouvoir (si on s'en donne les moyens) préserver un aspect amateur important. Entre les deux le comité (comme autrefois Fourroux l'avait envisagé avec les provinces, mais en nombres trop réduits) pourraient constituer une base de championnat intéressante. Sur les 27 comités métropolitains actuels on peut dégager deux divisions, une première division de 12 meilleurs comités puis une seconde des comités suivants. Ces comités pourraient passer des contrats pro avec des joueurs de leur ressort géographique, comme une sélection. Compte tenu de l'importance prise par quelques grosses équipes pro d'aujourd'hui la couverture géographique ne serait pas très différente, mais la gestion privé passerait aux comités, d'où budgets équilibrés et clubs en équilibres. Les clubs de bases continueraient en championnats amateurs. Si l'on veut un championnat "fermé" au niveau pro, c'est à mon sens la seule hypothèse de travail, car les franchises ne sont pas de notre esprit, elles n'ont plus le caractère sportif auquel nous sommes habitués, et dénaturent tout l'ensemble du paysage jusqu'au plus petit club. En dehors de cette évolution (qui semble d'ailleurs peu prisée) il n'y a d'autre alternative que l'amélioration de la formule actuelle, avec refonte intelligente de la pyramide, gros travail sur la grille des sanctions (en cas de pbms financiers). D'où mon soutien à une formule 16-24-36-72 (2p*8 puis 2p*12 puis 3p*12 puis 6p*12).

Dernière modification par CL68 (03/06/2016 09:35:33)

Quand vous parlez de comité c'est faire la fusion de club ou avoir des sortes de province ?

RCT-10 a écrit :

sheppard13090 a écrit :

Quand vous parlez de comité c'est faire la fusion de club ou avoir des sortes de province ?

Je pense qu'il a voulu dire "une sélection des meilleurs joueurs du dit comité" donc oui, une espèce de province

Si c'est ça perso je suis totalement contre ! Yora plus d'identité propre au ville déjà qu'avec mon club yen a plus alors là ... Faut garder notre esprit clocher et pas vendre notre âme au diable pour le seul truc de "l'évolution" ou je ne sais quoi ... Une refonte des divisions et par contre nécessaire ainsi que pour ce qui est sanction financière !

cigalou a écrit :

C' est quand même bizarre que le BO il y a au moins 3 semaines avait publié un recrutement haut de gamme en ne sachant pas qu 'elle serait rattrapée par la DNACG.... Faut qu' on m' explique !!!

Serge Kampf avait provisionné un compte pour l'exercice en cours, malheureusement pour le BO, il est parti avant de régulariser la situation. De fait, le compte a été bloqué et la décision appartenait aux héritiers d'honorer ou pas les engagements de Serge Kampf. Apparement, ils le font et c'est tout à leur honneur, mais c'est surtout un grand soulagement pour le BO. Maintenant on peut se poser la question de l'avenir de ce club quand le magot aura fondu. 2 clubs pro en 5 kms. Une fusion qui n'aura jamais lieu et un Bayonne qui montée ou pas, est entrain de prendre le leadership sur la région. Biarritz a une billetterie faible, peu d'espoir de développer un pole partenaire local et est touché de difficultés dans sa formation. A mon avis, le BO coulera nécessairement un jour ou l'autre. C'est triste, mais le modèle économique n'est pas viable,

domenge a écrit :

yack a écrit :

cigalou a écrit :

C' est quand même bizarre que le BO il y a au moins 3 semaines avait publié un recrutement haut de gamme en ne sachant pas qu 'elle serait rattrapée par la DNACG.... Faut qu' on m' explique !!!

Serge Kampf avait provisionné un compte pour l'exercice en cours, malheureusement pour le BO, il est parti avant de régulariser la situation. De fait, le compte a été bloqué et la décision appartenait aux héritiers d'honorer ou pas les engagements de Serge Kampf. Apparement, ils le font et c'est tout à leur honneur, mais c'est surtout un grand soulagement pour le BO. Maintenant on peut se poser la question de l'avenir de ce club quand le magot aura fondu. 2 clubs pro en 5 kms. Une fusion qui n'aura jamais lieu et un Bayonne qui montée ou pas, est entrain de prendre le leadership sur la région. Biarritz a une billetterie faible, peu d'espoir de développer un pole partenaire local et est touché de difficultés dans sa formation. A mon avis, le BO coulera nécessairement un jour ou l'autre. C'est triste, mais le modèle économique n'est pas viable,

650 000 € par an, le bon serge va manquer .....à Grenoble aussi?

Si j'ai bien compris, pour Biarritz c'est 1,6/an avec une année supplémentaire en option. Donc 3,2 sur 2015/2016 et 2016/2017.