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C'est ton droit. Mais, quand le centralisme jacobin aura écrasé toutes les cultures régionales, toutes les langues régionales, tous les folklores des régions, toutes les gastronomies, toutes les particularités, quant tout ressemblera à tout c'est à dire à rien sinon qu'à un portrait robot du Français déviscéré, qu'aurons nous gagné ? J'ai réappris l'occitan ( = ai appris l'occitan normalisé ) par correspondance à l'IEO de Toulouse et ainsi montré autour de moi qu'il faut toujours sauver ses racines si l'on veut rester soi, quelqu'un d'unique ouvert aux autres. [ Je me suis mal exprimé car mon ex éventuelle future maîtresse me menace de me quitter avant la date de notre rupture fixée en commun si je continue à la délaisser au profit d'un truc ovale. " Oui, ma chérie, je me tape un génépi et j'arrive "
Qu'elle se barre, vite, la pauvre !!! 
Le centralisme jacobin est à l'oeuvre depuis longtemps et la France ne me semble pas un pays uniforme où tout se ressemble.
galupimi a écrit :Cher FORZAOL, 1 -T'es manchot ou footeux ? 2 -Tu connais le NAP ( Nouvel An Picard ) ?
1 un vrai manchot
2 connais pas !!
Et comment faire confiance a un gars qui n'y connait rien en cassoulet !! 
Claude a écrit :Le centralisme jacobin est à l'oeuvre depuis longtemps et la France ne me semble pas un pays uniforme où tout se ressemble.
De plus en plus quand même. Pour faire la différence entre une zone commerciale du Pas de Calais et une zone commerciale des Pyrénées Orientales faut se lever tôt ! Ce n'est même plus la peine de visiter des villes, tout se ressemble y compris maintenant une architecture urbaine strictement uniforme.
Je reviens sur l'intervention de Claude que je trouve généreuse et pleine de bon sens. Qu'ai je gagner, que les autres ont ils à gagner si je - nous me -nous replie (ions ) sur moi-nous ? Sinon de la solitude perversement narcissique et " supérioriste " et un déni de fraternité, c'est vrai mais " on ne se sent bien qu'avec ceux avec qui l'on veut se sentir bien " est une vue psychosociologique de l'esprit qui occulte que vouloir n'est pas forcément pouvoir et, surtout, si cette volonté est unilatérale. Ma triple nationalité occitane, picarde et savoisienne - je passe sur dauphinoise, la dernière - fait que, chaque fois ( Montségur 1244 - annexion de l'Occitanie par le Roi de France " sponsorisé " par le pape, son complice ... là, j'arrête, sous peine 1.qu'on m'oppose que je fais de la politique 2.que les régionalistes sont des passéistes stupides ... etc ... que les Savoyards ont été ballotés au cours des siècles et, ce, jusqu'à l'annexion de la Savoie par la France en 1860 ) en fait, le problème, c'est la France qui par son centralisme jacobin - pour les super régions, c'est pareil - 1.s'acharne à briser nos racines 2.nous empêche par son nationalisme étroit - mais calculé - de voir, au dessus de notre épaule, que nous sommes avant tout citoyens du monde. Voilà, je continuerai éventuellement de manière privée si nécessaire. Je vais rêver, de ce pas, d'un petit Beauvais vs Compiègne de derrière les fagots en attendant de me faire engueuler comme chaque homme à c'teur par la gente féminine qui nous réduit à l'esclavage.
L'origine du débat, intéressant, est cette référence à la fusion des régions. Je ne vois pas le rapport entre les zones commerciales (hélas sinistres Armand on est OK) et cette loi. Enfin Armand, quand je visite Metz je n'ai pas l'impression d'être à Marseille. Savoir qui on est c'est évidemment important. Je crois que c'est avant tout une affaire personnelle et que ça peut passer par l'apprentissage de l'occitan mais par autre chose. Je ne vois systématiquement rien de narcissique, supérioriste, passéiste ou stupide dans le régionalisme. Tout dépend comme le reste, comment on le pratique. Il y a quelque temps j'ai tenté d'échanger avec un béarnais supporter de la section qui ne pouvait pas voir Oyonnax. Il ne pouvait pas voir Agen, Bayonne, Bordeaux...Il m'expliqua l'histoire du Béarn haï si j'ai tout compris de ses voisins et que du coup ben cette histoire régionale ne faisait que se poursuivre. Je me garde de mettre tout le monde dans le même panier d'autant que je ne suis pas sûr d'avoir tout compris et de pouvoir le faire. Il y a 26 ans je suis revenu vivre là où j'étais né. Un peu perdu dans la vie, retour vers la "mère patrie". Aucun regret de ce choix même si je pense que partir loin, ailleurs aurait été une thérapie plus rapide et efficace. J'aime ce coin de Terre pour son climat, ses paysages, sa lumière. J'aime l'histoire de ma ville natale faite d'adaptation, d'innovations, de générosité.. Je ne vois ici aucune racine brisée par la France qui commit pourtant des exactions pour s'approprier la Comté. Je ne vois rien qui empêche de voir plus loin. Peut-être ai-je plus à partager avec un morvandiau qu'un habitant du Pays de Montbéliard ? Oyonnax est toujours dans une autre région ce qui ne m'empêche pas de m'y sentir comme chez moi. Le chantier à venir est celui des fusion de communes. Il sera incontournable et va faire débat.
Claude a écrit :Le chantier à venir est celui des fusion de communes. Il sera incontournable et va faire débat.
On a attaqué, et à ma demi-surprise, le plus gros débat a été sur le choix du nom, tout le reste du sujet est passé à la trappe ou presque. Je n'aurais jamais cru un tel attachement à l'appellation d'une entité administrative... et au poids d'une certaine forme de conservatisme.
Je crois, cher Claude, que nous ne parlons pas des mêmes choses et que, de ce fait, nous démarrons des monologues parallèles c'est à dire un dialogue de sourds. Ceci étant dit, j'adhère à tes arguments qui se situent sur un autre " chapitre " et je reconnais que, dans la caste parfois sectaires des régionalistes purs et durs, il y a aussi une densité d'excités - pour ne pas dire de c--- - qui n'est pas négligeable. Bon, je rejoins peu à peu le forum de F2 sous l'objet " RC Compiègne vs Beauvais RC ". Adiù (= bonjour ou au revoir ou adieu en occitan )
galupimi a écrit :Je crois, cher Claude, que nous ne parlons pas des mêmes choses et que, de ce fait, nous démarrons des monologues parallèles c'est à dire un dialogue de sourds. Ceci étant dit, j'adhère à tes arguments qui se situent sur un autre " chapitre " et je reconnais que, dans la caste parfois sectaires des régionalistes purs et durs, il y a aussi une densité d'excités - pour ne pas dire de c--- - qui n'est pas négligeable. Bon, je rejoins peu à peu le forum de F2 sous l'objet " RC Compiègne vs Beauvais RC ". Adiù (= bonjour ou au revoir ou adieu en occitan )
Eh bien débouche-moi les esgourdes en MP si nécessaire.
Rougekitache a écrit :Claude a écrit :Le chantier à venir est celui des fusion de communes. Il sera incontournable et va faire débat.
On a attaqué, et à ma demi-surprise, le plus gros débat a été sur le choix du nom, tout le reste du sujet est passé à la trappe ou presque. Je n'aurais jamais cru un tel attachement à l'appellation d'une entité administrative... et au poids d'une certaine forme de conservatisme.
Harmonisation fiscale, sentiment de perte de proximité donc comment organiser les services communaux et publics, cohérence territoriale sont des questions complexes.
Rougekitache, explique moi comment joindre une photo à son baratin stp. Merci. Quant au pseudo conservatisme, je crois que tu es, toi aussi, hors sujet. D'ailleurs, en ce moment, avec les militants pour une fusion interdépartementale entre la communauté de communes de Pont-de-Beauvoisin Isère et celle de Pont-de-Beauvoisin Savoie, je fais exactement le contraire de ce que tu appelles " conservatisme " et nous allons aller " secouer " le préfet de l'Isère le 6 puis notre cher ministre le 12 et si cela ne tenait que de moi, ils se retrouveraient l'un et l'autre sous leurs bureaux - comme cela faillit arriver bizarrement à un pauvre petit préfet de l'Oise - pour entrave délibérée à la Démocratie. Bon, maintenant je me tais, mon gazon n'étant pas conservateur, lui, malheureusement.
Je vais quand même maintenir qu'il n'y a plus de régions dans le sens où une région c'était une Province avec un coup de peinture administrative pour faire plus "moderne". Et en ce sens les nouvelles dénominations sont parlantes, les Américains numérotent leurs rues, nous on classifie nos régions selon les points cardinaux, de l'administratif pur pour ne choquer personne en effaçant toute spécificité. Certes les cartes postales de la Meije ou du cap Gris-Nez nous permettront de savoir si on est dans les Alpes ou en Bretagne mais pas plus sauf peut-être les jours de fête folklorique pour touristes curieux de coutumes où on ressortira de la naphtaline les coiffes des arrières grand-mamies et où on ânnonera 3 mots de patois au son du biniou ou de la vielle, gavotte et rigodon compris avant de se retrouver autour d'un BigMac devant son Coca. C'est certes un phénomène universel, mais que l'on retrouve à un degré moindre chez nos voisins italiens ou espagnols, pour une fois nous sommes précurseurs. Vivent donc les régions sans régionalisme, on n'en est plus à un paradoxe près.
Les 13 régions sont une organisation du territoire pour le piloter. Un découpage administratif. Cela empêche-t-il le régionalisme (méfions-nous de ce mot) ?