salut l'cassis !! c'est la framboise. un p'tit coucou à l' infatigable animateur du forum de koollmach !!

nouveaute pour la prochaine saison , je vais preparer une liste d'insulte contre l'entraineur pour que vous ne soyez pas a court d'idees lorsqu'il decidera de vous remplacer ou si vous n'etes pas titulaire, il parait que c'est a la mode dans certains spors populaires :lol::lol:

p243151 a écrit :

omom67 a écrit :

nouveaute pour la prochaine saison , je vais preparer une liste d'insulte contre l'entraineur pour que vous ne soyez pas a court d'idees lorsqu'il decidera de vous remplacer ou si vous n'etes pas titulaire, il parait que c'est a la mode dans certains spors populaires :lol::lol:

Ho je t'ai rien fais moi je t'invite même des fois à manger chez moi.....;)

Obligations familiales????

Des merdes ces footeux faut les boycotter et même pas regarder leurs matchs ...................faut les ignorer au moins peut-être ils se rendraient contre que c'est un honneur de porter le maillot bleu...

heureusement qu'il y a des bleus qui gagnent...bravo a strasbourg.

strasbourg 20ans apres ca serait trop beau

Lorsqu'à la 71e, Sébastien Jordan passe sa seconde pénalité, les plus optimistes ne sont pas loin de baisser pavillon. La situation est critique pour une équipe coupée dans son élan depuis plus d'une heure par une pléiade d'inhabituelles fautes de main. Mais ces incroyables petits Bleus ont habitué leurs supporters à ne rien lâcher. Ils allaient leur en apporter une nouvelle preuve, plus éclatante que jamais, avec un cœur, un mental et un courage gros comme ça, sans se départir de la lucidité nécessaire. Tout à son bonheur, il pense alors arracher les prolongations 74e : devant l'urgence, Guillaume Kriegel n'hésite pas à prendre la pénalité qui se présente. Qu'importe si elle est éloignée de 55 m. Qu'importe si le fort vent tourbillonnant nargue les buteurs depuis le début de l'après-midi. Kriegel s'efforce d'imprimer au ballon une trajectoire rasante pour déjouer Éole. La puissance en sus, il redonne espoir aux siens (3-6). 80e : Suite à une pénaltouche, à une nième prise du capitaine Nicolas Tisané dans l'alignement, le Racing obtient une nouvelle pénalité, en biais, à 30 m des poteaux. Kriegel remet ça avec la même intelligence, la même maîtrise technique. Tout à son bonheur, il pense alors arracher les prolongations face à des Annéciens supérieurs durant les trois quarts de la rencontre et qui s'y voyaient déjà. 80e+3 : Annecy enchaîne les temps de jeu au sol, 40 m face aux barres alsaciennes. Les Strasbourgeois s'évertuent à éviter la faute lorsque Christophe Machu extirpe le cuir des mains haut-savoyardes. L'autre pilier Armand Kapseu s'en saisit et, d'une passe de demi de mêlée, sert son ailier Édouard Lavaka. L'ex-athlète (jusqu'en 2005), n'ayant rien perdu de ses qualités de sprinter (11"35 sur 100 m à l'époque), file sur 60 m le long de la ligne de touche avant de plonger avec délectation en terre promise. Pour couronner le tout, Kriegel transforme l'essai depuis le bord de touche (13-6). « On n'a pas été bon, mais on a gagné. Ça veut dire qu'on a des valeurs » La moitié de la tribune doloise est atterrée. L'autre, garnie d'une centaine de supporters alsaciens - de Strasbourg bien sûr, mais aussi d'Illkirch, de Haguenau, de Colmar, de Mulhouse, le tout dans une belle union sacrée - est en délire. Venue de nulle part, la victoire est tellement plus belle et les sentiments suscités tellement plus intenses. Sur la pelouse, c'est de la folie. Larmes et cri de joie s'entremêlent. Certains réalisent à peine, comme s'ils n'avaient encore intégré l'épilogue qui venait de s'écrire. Réaliste, l'entraîneur Philippe Braem lâche : « On n'a pas été bon, mais on a gagné. C'est qu'on a des valeurs ». Le président Jean-Luc Dubois renchérit. « Sur le match, je ne sais pas, mais sur la saison, les gars méritent cette finale. On a joué en dedans. Vu les circonstances, on savait qu'Édouard était le seul à pouvoir faire un truc. Il l'a fait à la dernière seconde. Fabuleux. » Et c'est vrai, les Strasbourgeois ont souffert. Durant les 20 premières minutes, contre le vent certes, mais aussi pendant l'essentiel de la seconde période, avec cette fois les rafales dans le dos. Pour leur bonheur, le buteur Annécien Sébastien Jordan n'est pour sa part jamais parvenu à dompter le vent (quatre échecs à 30 m ou moins), tandis que ses coéquipiers ont abandonné en route trois énormes occasions d'essais. C'est pourquoi, on évitera de parler de hold-up Intenable, le trois quarts centre Lionel Jimenez avait pris le trou dans l'axe avant de servir son ailier Florian Marin (8e), auteur de l'en-avant fatal. Jimenez encore provoquait le décalage dont profitait l'imposant 2e ligne Nicolas Ruys en bout d'action (55e). Au moment d'aplatir, celui-ci voyait l'ouvreur strasbourgeois Alex Bonjean lui subtiliser l'ovale en héros. A l'heure de jeu enfin, un groupé pénétrant d'école mettait le Racing sur le reculoir. Là encore, l'essai paraissait inéluctable, jusqu'à une nouvelle faute de main salvatrice. Le Racing, lui, n'aura mis la main sur la partie qu'entre la 20e et la pause. Le temps, il est vrai, pour Guillaume Kriegel de frapper le poteau sur l'unique pénalité à se mettre sous la dent... avant l'étonnant emballage final. Le temps, aussi, de concrétiser un mouvement d'avants parfaitement maîtrisé, l'arbitre, tout à son affaire par ailleurs, refusant sévèrement l'essai (30e). Pour se frayer un chemin vers l'en-but, Hervé Heitz n'avait eu d'autre recours que de marcher sur un joueur. Aux détails près, le Racing aurait garni son escarcelle de dix points. C'est pourquoi, on évitera de parler de hold-up, même si au tour du lac d'Annecy, la frustration aidant, personne ne s'en privera pas. Le Racing est en finale. Il ne l'a pas volé. Et après un tel scénario, malgré le calibre de l'adversaire, on se demande bien ce qui pourrait lui arriver. Rémy Sauer