Comité Alsace/Lorraine : descentes vers la Fédérale 4 ? Maurice Laboucarié, le secrétaire général du CTAL, et Jean Luc Dubois se sont réunis mercredi dernier pour l’organisation du déménagement du CTAL, fixé au 1 er avril 2011, à la Maison des Sports de Tomblaine. Le patron du rugby alsaco-lorrain Jean-Luc Dubois a rédigé un courrier suite à la visite d’Alain Doucet, le secrétaire général de la FFR, lors d’un Comité Directeur à Hagondange le 9 octobre dernier. L’origine étant la refonte des championnats nationaux, l’idée serait soit de décaler les descentes sur deux ans, soit de créer une Fédérale 4, « un championnat d’audience nationale à caractère régional. » Maurice Laboucarié a donc confirmé par écrit au secrétaire général et aux cinq clubs de Fédérale 3 concernés (Colmar, Pont-à-Mousson, Nancy, Metz et Hagondange) pour savoir vers quelle solution la FFR réfléchit et s’oriente. « Certains comités n’ont pas les mêmes vues, par exemple un championnat Honneur du bon niveau ne les dérange pas. D’autres vont être dépourvus de représentants en Fédérale 3. Quelle sera la reconnaissance des Collectivités entre Fédérale 3 et Honneur ? » explique le président. Car les changements d’orientation vont affecter directement le rugby régional : « La FFR souhaitait il y a 3-4 ans que chaque département possède un club en Fédérale 3. Georges Duzan, le patron des épreuves, veut augmenter le niveau et la performance : Il reprend ce qui existait. On est peut-être fautif dans les Comités car on est passé de 160 clubs en Fédérale 3 il y a quelques années à 220 clubs aujourd’hui », analyse Jean-Luc Dubois. « Je suis favorable à la Fédérale 4. Mais les Comités du Sud Ouest et du Sud ne sont pas forcément dans le même état d’esprit. Des États Généraux de réflexion vont être menés à ce sujet. Chaque Comité va intervenir en fonction de la position des clubs. Un sujet qui sera évoqué en réunions fédérales les 20 et 21 janvier à Marcoussis puis le 5 février » complète l’alsacien. « Il n’y aura rien de significatif car on n’est pas à la moitié des championnats. Il ne faut pas oublier que tous ont la même problématique que nous ». Une décision qui ne sera donc pas prise avant le printemps et qui sera lourde aussi pour l’organisation régionale et la composition des poules, point déjà houleux lors de la dernière AG du CTAL en juin 2010 à Thann. « Pas là pour pénaliser » « Si on arrive à décaler les descentes, cela va créer un surplus de matches en régional. Et si on veut un championnat équitable, il faut commencer plus tôt, pour éviter aussi les péréquations. Mais en hiver, les clubs veulent commencer plus tôt et lorsque l’été arrive ce n’est pas possible. On demande d’imposer l’effort aux dirigeants. La tradition du rugby fait que l’on est laxiste au niveau réglementaire. Être strict ? On n’est pas là pour pénaliser mais pour aider. Cela sera une vaste réflexion à avoir sur les dates de championnats, lors de l’AG le 25 juin 2011 à Metz. Si nous devons revoir l’organisation de nos championnats, on le fera. Ce que nous avons fait il y a deux ans (le championnat aujourd’hui est basé sur le règlement épreuves FFR) ne tenait pas compte de cette refonte », conclut-il. Il n’y a pas que la composition de l’équipe de France pour la Coupe du Monde 2011 qui est en chantier… C.Hu. Rien de perdu, ne rien relâcher, se battre jusqu'au bout ...

Dernière modification par Munkoï (15/01/2011 11:00:05)

voilà les copains je viens d'apprendre la mauvaise news... pour les autres Mr Bride est décédé hier... triste..

Une année bien triste pour le rugby colmarien ... Toute mes pensées à Colette et sa famille !

le 20/11/2009 à 05h49 Pierre Bride, le papa du rugby alsacien zoom Pierre Bride, 90 ans, porte un regard toujours affectueux sur le rugby. Photo Thierry Gachon Dimanche, Pierre Bride a donné le coup d’envoi du match opposant « son » club, Colmar, à Couches. Ce fut l’occasion de célébrer le 90 e anniversaire de l’une des grandes figures de ce sport dans la région. « Né en 1919 à Lons le Saunier, j’ai débuté au rugby à 18 ans dans cette même ville. Le CS Lédonien a même fini 17 e club français quand le championnat de France se jouait en trois divisions : l’Excellence (1 re Division), l’Honneur (2 e div) et la Promotion (3 e div). J’ai pu y côtoyer des équipes comme Toulouse, Brive, Béziers… Mais il y eut ensuite la guerre », explique Pierre Bride, le président-fondateur du Colmar RC. Retour ensuite au rugby et la sélection nationale s’ouvre, alors, à ce bon demi de mêlée : « J’ai été retenu en équipe de France le 11 novembre 1946 à Limoges. Bergougnan était titulaire et j‘ai passé ainsi trois saisons en France. À l’époque, un blessé n’était pas remplacé. Tant que Bergougnan n’était pas blessé, je ne pouvais pas jouer », ajoute-t-il. Un autre monde que cette génération des Dauger, Soro ou Prat. Avec Lons, Pierre Bride sera demi-finaliste du championnat de France de 2 e division, juste avant un détour à Grenoble et son arrivée à Mulhouse en 1952. Un camion de militaires « À l’époque, il n’y avait pas de rugby ou presque en Alsace. La majorité des joueurs étaient des salariés de la centrale d’Ottmarsheim. Dès mon arrivée au Mulhouse Rugby Club de l’époque, j’ai été capitaine-entraîneur. Le terrain était un champ à Galfingue, les vestiaires étaient dans la buanderie du restaurant du coin et la douche était la fontaine proche. Une dispute entraîna ensuite le passage (provisoire) des Mulhousiens au rugby à XIII… à mon grand désespoir » développe Pierre Bride. À Colmar (où il s’est ensuite établi), Pierre est tant fan de rugby qu’il est un des rares à avoir la télévision. Sa réputation est déjà faite : « Quatre jeunes ont sonné à ma porte pour que je leur apprenne ce jeu, puis le groupe s’est élargi. En fait, le club a été créé en 1963, avec l’aide des militaires du 8 e Hussards basé sur Colmar. Un des joueurs a alors dit à son adjudant de père qu’un club se créait et, la semaine suivante, 40 gars sont venus, en camion, s’entraîner ! » s’exclame-t-il. Le rugby était lancé en Alsace et Colmar créa la première école de rugby (EDR) du Haut-Rhin. « Avec Jean-Louis Boujon en 1972, nous avons réuni par la suite pendant trois ans toutes les écoles de France à Colmar. Les équipes défilaient comme aux JO ». C’était au plus fort d’une relation quasi filiale avec celui qui est l’un des actuels vice-présidents de la FFR. International, Pierre Bride le fut également dans l’arbitrage : « J’ai été l’arbitre du premier match des « Pumas » argentins en Europe. Ils étaient face aux Allemands et la rencontre eut lieu à Heidelberg », se souvient Pierre. Beaucoup de choses ont changé depuis, et le rugby avec : « Aujourd’hui, le rugby est un sport physique, de contact et France-Afrique du Sud dernièrement en est un exemple. On se fatigue et on s’épuise. Nous, notre plaisir était de passer le plus près possible d’un joueur sans qu’il puisse nous toucher », explique encore ce respectable nonagénaire qui a fait d’une citation de Jean-Pierre Rives, emblématique capitaine du XV de France, son plus beau souvenir : « Le rugby est un sport d’hommes qui se joue avec un ballon. Et, quand il n’y a plus le ballon, il reste l’amitié. » Ch. H.

très belle hommage vidéo en fin de page ...

qui se rend a l'enterrement.. ??

poussin agil a écrit :

qui se rend a l'enterrement.. ??

J'attend une rep du taf mais sa me parait ok