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Bartassaïre a écrit :Xicon64 a écrit :Bartassaïre a écrit :Pas fatigués, juste en carence de caféine
Cherches bien,y a pas que de caféine ....
??? Tu révèles les limites de mes capacités de compréhension: peux-tu expliciter/détailler, stp ? Ou fournir un plan, afin que ma recherche soit fructueuse ...
T'as d'autres carences..la mémoire peut etre ...
Nan, voir le post sur l'informatik, la mienne se rappelle à la tienne
papajoxet a écrit :véganiste, végétaliste ou végétariste sont des religions.......et mange ci et mange pas ça....pitingggg que c'est pénible!!!! Je bosse actuellement sur des zécoles, les cantines sont de vrais foutoirs , les uns qui mangent pas de porc,d'autres qui ne mangent pas de viande pazke pas hallal ou casher,qui mangent pas de viande mais mangent du poulet, et ceux qui mangent pas de viande du tout, les allergique au kiwi,au lactose, au celerie, à l'acidité..........etc etc L'Homme est omnivore et possède un systeme digestif adapté à ce régime alimentaire épicétou. S'il n'y avait pas de veau, certes il n'y aurait pas de lait mais surtout, pas d'axoa ou d'escalope milanaise, d'osso bucco , de bons rotis de veaux aux petits oignons etc. Avant de s'occuper de la condition animale , occupons nous de la condition humaine, des enfants fabriquant nos portables,ordi,vetement...etc toutes ces croyances me font chier d'une force !!!!!!!!!
Non ce ne sont pas des religions. Ah oui, j'avais oublié le avant de. On garde les sdf pour les migrants et on mets les enfants face aux animaux parce qu'il est bien connu que l'on ne peut faire qu'une chose à la fois, on est tellement peu nombreux. Sans le lait, il y aurait moins de cholestérol, moins de cancer et moins de crises cardiaques aussi.
Tu entretiens le clivage Olivier, même pire je pense que tu focalises l'attention sur ce qui semble te concerner/toucher, voire émouvoir (sic) Pour, re re préciser mon propos: ce sont bel et bien nos modes de consommations qu'il faut au impérativement placer au centre de la réflexion si l'on souhaite avancer. Pas l'attitude de Pierre pour l'opposer à Jacques. En ce sens Papajo' est le plus juste. Se pâmer parce qu'aucun animal n'a souffert pendant le tournage, alors qu'on réduit à triste condition la main d’œuvre qui fournit nos gadgets, fringues, etc; c'est faire montre d'une absence de recul au minimum; de nombrilisme égoïste au pire ... Apple, Samsung, & Co ... on aborde le problème éthique et moral ou on le laisse sous le tapis pour satisfaire notre hédonisme ?
Désolé le discours est toujours le même pour rester dans le déni. On hiérarchise les problèmes comme si la société était monotache. L'un n'empêche pas l'autre, je dirais même que l'un va avec l'autre, tout est lié.
Joli dégagement en touche pour un 2° latte, je salue le geste. Pas la dialectique: je ne suis absolument pas dans le déni; j'opte par choix (et contraintes) pour un mode de consommation qui n'encourage (alimente) pas ce que je dénonce. Aucunement nécessaire d'opposer une "éthique" à une autre. Sinon, demain j'deviens vegan (par conviction) mais continue à cramer 10 l/100 avec mon gros SUV, et j'aurai bonne conscience ? il faut prendre notre consommation de manière globale ...
Point de dégagement en touche, mais ça me gave de toujours voir les mêmes procédés pour éviter le débat (exclusion, marginalisation), tout ça parce que l'on se sent attaqué dans sa façon de consommer. Je suis d'accord pour la consommation de manière globale. Néanmoins quand j'entends qu'il faut défendre les p'tites n'enfants étrangers des misères du capitalisme et ne pas faire le lien avec l'exploitation animale, c'est rester dans le déni. Quand ton kilo de boeuf a besoin de 10 000 litres d'eau pour être produit et l'effet papillon que cela produit et que l'on vient te dire que tu as besoin de ton tournedos rossini, on ne vient pas ensuite parler des pauv' tits n'enfants d'ailleurs dont on va épuiser les resources locales pour faire du gras.
Houla, pas touche au SUV Je me permets de m'étonner, en observant mes congénères, de la facilité avec laquelle on s'émeuh de la vie des animaux, et la facilité avec laquelle on se dédouane de la vie des gens qui tapent à notre porte. Une illustration: dans mon bled il y a 3 mois, une mamie a passé la nuit dans les bois avec son chien. Une fois la mamie retrouvée, on a eu autant de messages pour savoir ce qu'était devenu le toutou. Quand une famille a accueilli un couple de Kosovars la semaine suivante, tout le monde lui est tombé dessus. S'ils avaient accueilli un chien, on lui aurait décerné la Légion d'honneur. Il traine dans ce pays, une petite odeur de fin de civilisation. Bon sinon, une limousine élevée à l'herbe, c'est pas tout à fait pareil qu'un boeuf élevé au soja sur de la déforestation... comme dit l'ami du Pic, défendre une agriculture respectueuse de la terre, des gens, des animaux, ça serait déjà un progrès considérable.
Dernière modification par Rougekitache (04/02/2016 19:04:38)
Je suis d'accord avec toi. Le problème des kossovars, c'est qu'ils viennent te bouffer ton tournedos rossini pour la majorité de la population. Sinon, tu peux suivre les conseils édictés ici. Tu prends quelques SDF pour contrer les kossovars, et des p'tits chinois pour le chien de la mamie. Quant à la mamie, je suggère directement l'opposition d'un jeune chômeur en échec scolaire, ça devrait le faire.
Tiens encore un exemple. Reportage sur le massacre des orang-outans en indonésie pour favoriser la culture de l'huile de palme. Quand le gouvernement te dit après : ne mangez pas de Nutella, la réaction est : ça va pas non ? Elle est malade celle-là. Et pourtant Ferrero, fabricant de Nutella est le premier utilisateur d'huile de palme dans ses produits... Mais la plupart des grassouilleux ne peut pas résister à sa crêpe au Nutella. Voilà les réactions que vous avez pour la plupart.
La logique entre tuer des animaux parce qu'ils gênent, et tuer des animaux élevés pour la consommation humaine, ne me semble pas tout à fait la même. Et pis je m'en fous, je mange de la pâte à tartiner bio, moi. Qui coute la peau du cul.
Dernière modification par Rougekitache (04/02/2016 19:13:01)
olivier a écrit :(...) Je suis d'accord pour la consommation de manière globale. Néanmoins quand j'entends qu'il faut défendre les p'tites n'enfants étrangers des misères du capitalisme et ne pas faire le lien avec l'exploitation animale, c'est rester dans le déni. Quand ton kilo de boeuf a besoin de 10 000 litres d'eau pour être produit et l'effet papillon que cela produit et que l'on vient te dire que tu as besoin de ton tournedos rossini, on ne vient pas ensuite parler des pauv' tits n'enfants d'ailleurs dont on va épuiser les resources locales pour faire du gras.
Sans vouloir la concorde, je plussoie à cela. Penser global et -de préférence- consommer local. Ce productivisme et le rendement comme unique objectifs (en matière industrielle ou élevage/agriculture) sont les modèles qu'il faut revoir, réviser, remettre en cause.
Rougekitache a écrit :Houla, pas touche au SUV Je me permets de m'étonner, en observant mes congénères, de la facilité avec laquelle on s'émeuh de la vie des animaux, et la facilité avec laquelle on se dédouane de la vie des gens qui tapent à notre porte. Une illustration: dans mon bled il y a 3 mois, une mamie a passé la nuit dans les bois avec son chien. Une fois la mamie retrouvée, on a eu autant de messages pour savoir ce qu'était devenu le toutou. Quand une famille a accueilli un couple de Kosovars la semaine suivante, tout le monde lui est tombé dessus. S'ils avaient accueilli un chien, on lui aurait décerné la Légion d'honneur. Il traine dans ce pays, une petite odeur de fin de civilisation. Bon sinon, une limousine élevée à l'herbe, c'est pas tout à fait pareil qu'un boeuf élevé au soja sur de la déforestation... comme dit l'ami du Pic, défendre une agriculture respectueuse de la terre, des gens, des animaux, ça serait déjà un progrès considérable.
Excellent.