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normandsavoie a écrit :Un producteur agricole qui produit de la qualité, même un peu plus cher, arrivera a équilibrer son exploitation. Produire moins mais bon, il y aura toujours une clientèle.
malheureusement c'est pas si simple que ça... produire de la qualité ok, mais ensuite il faut savoir vendre, et aussi maitriser ses charges. On peut faire de bons produits et n'en tirer aucun revenu; être bon producteur et mauvais gestionnaire. Mais le problème n'est pas vraiment là, 80% des agriculteurs sont essentiellement en filière longue et ne maitrisent pas leur prix de vente. Plutot que bruler des pneus aux ronds points et jeter de la bouffe, je les inviterais à s'organiser et à maitriser l'offre, donc les prix. Les paysans ont été des pionniers de l'organisation coopérative, mais maintenant qu'ils ont refilé les clés des coop aux financiers, ils ont trouvé ce qu'ils ont bien cherché...
arnaud anguera a écrit :papajoxet a écrit :pat11 a écrit :senseo: dosette en cellulose 100% biodégradable mais emballé dans un plastique non recyclable "pour garder la saveur du café" Lavazza et Tassimo: dosette aluminium, de polyester et de polyéthylène, association ne permet aucun recyclage, 100% non recyclable Nespress: les capsules en aluminium parfaitement recyclable. mais en France, il n’existe aucune collecte des capsules pour les faire recycler. Nous sommes donc contraints de les jeter avec les ordures ménagères. le top pour les utilisateurs de senseo, acheté un dosette "plastique" réutilisable, ou l'on place nous même le café moulu. moi je n'en bois plus du café, comme ça c'est encore plus simple ^^ en tout cas j'espere que vous buvez du café français fait par des producteur français
Nespresso récupère tes dosettes et certains commerce aussi comme mon buraliste.
Ton buraliste ferait mieux de récupérer les mégots !
pfffff.......konoh de fumeur repenti
Rougekitache a écrit :normandsavoie a écrit :Un producteur agricole qui produit de la qualité, même un peu plus cher, arrivera a équilibrer son exploitation. Produire moins mais bon, il y aura toujours une clientèle.
malheureusement c'est pas si simple que ça... produire de la qualité ok, mais ensuite il faut savoir vendre, et aussi maitriser ses charges. On peut faire de bons produits et n'en tirer aucun revenu; être bon producteur et mauvais gestionnaire. Mais le problème n'est pas vraiment là, 80% des agriculteurs sont essentiellement en filière longue et ne maitrisent pas leur prix de vente. Plutot que bruler des pneus aux ronds points et jeter de la bouffe, je les inviterais à s'organiser et à maitriser l'offre, donc les prix. Les paysans ont été des pionniers de l'organisation coopérative, mais maintenant qu'ils ont refilé les clés des coop aux financiers, ils ont trouvé ce qu'ils ont bien cherché...
Dans l'article que j'ai lu l'agriculteur bio précise qu'un ha lui revient à 80 euros quand celui d'un agriculteur conventionnel coûte 500 euros.
Rougekitache a écrit :normandsavoie a écrit :Un producteur agricole qui produit de la qualité, même un peu plus cher, arrivera a équilibrer son exploitation. Produire moins mais bon, il y aura toujours une clientèle.
malheureusement c'est pas si simple que ça... produire de la qualité ok, mais ensuite il faut savoir vendre, et aussi maitriser ses charges. On peut faire de bons produits et n'en tirer aucun revenu; être bon producteur et mauvais gestionnaire. Mais le problème n'est pas vraiment là, 80% des agriculteurs sont essentiellement en filière longue et ne maitrisent pas leur prix de vente. Plutot que bruler des pneus aux ronds points et jeter de la bouffe, je les inviterais à s'organiser et à maitriser l'offre, donc les prix. Les paysans ont été des pionniers de l'organisation coopérative, mais maintenant qu'ils ont refilé les clés des coop aux financiers, ils ont trouvé ce qu'ils ont bien cherché...
C'est pas si simple non plus.... Les coopératives fonctionnaient à une époque où la concurrence internationale n'était pas aussi vive... Ou en tous cas était maîtrisée : "naturellement" par les difficultés d'acheminement, et "étatiquement" par des mesures aujourd'hui jugées protectionnistes, en clair des droits de douanes. Aujourd'hui nous vivons l'ère de la concurrence "libre et non faussée"... et là, la maîtrise de l'offre... c'est très très compliqué... La solution semble bien être de créer une offre nouvelle, basée sur la qualité et un circuit court... cette offre là, il sera difficile de venir la concurrencer par des importations...
C'est quand même le client qui fait le marché non ?
normandsavoie a écrit :C'est quand même le client qui fait le marché non ?
Ben oui... Mais le client c'est pas l'offre, c'est la demande... Notre ami le ROUGE invitait les éleveurs à "maîtriser l'offre et donc le prix"... C'est à lui que je répondait...
le problème c'est que les dirigeants agricoles, du moins les "majoritaires", pensent devenir compétitifs au niveau international en faisant du volume... sauf qu'il y a bien meilleur que nous. Concernant la maitrise de l'offre, on peut prendre l'exemple de la filière Comté. La production est limitée par des quotas, calés sur la demande; la qualité est obligatoire à travers un cahier des charge; la filière est gérée par les agriculteurs avec les industriels. Le lait est payé 490€/tonne en moyenne, contre 300€/tonne en lait "industriel", et je crois que les agriculteurs en Comté se portent plutôt bien. Ca marche pour les filières de qualité. Pour le "tout-venant", dans une économie libérale sans barrière ni contingentement, c'est plus compliqué...
Dernière modification par Rougekitache (31/07/2015 13:03:32)
RCT-10 a écrit :Rougekitache a écrit :normandsavoie a écrit :Un producteur agricole qui produit de la qualité, même un peu plus cher, arrivera a équilibrer son exploitation. Produire moins mais bon, il y aura toujours une clientèle.
malheureusement c'est pas si simple que ça... produire de la qualité ok, mais ensuite il faut savoir vendre, et aussi maitriser ses charges. On peut faire de bons produits et n'en tirer aucun revenu; être bon producteur et mauvais gestionnaire. Mais le problème n'est pas vraiment là, 80% des agriculteurs sont essentiellement en filière longue et ne maitrisent pas leur prix de vente. Plutot que bruler des pneus aux ronds points et jeter de la bouffe, je les inviterais à s'organiser et à maitriser l'offre, donc les prix. Les paysans ont été des pionniers de l'organisation coopérative, mais maintenant qu'ils ont refilé les clés des coop aux financiers, ils ont trouvé ce qu'ils ont bien cherché...
C'est pas si simple non plus.... Les coopératives fonctionnaient à une époque où la concurrence internationale n'était pas aussi vive... Ou en tous cas était maîtrisée : "naturellement" par les difficultés d'acheminement, et "étatiquement" par des mesures aujourd'hui jugées protectionnistes, en clair des droits de douanes. Aujourd'hui nous vivons l'ère de la concurrence "libre et non faussée"... et là, la maîtrise de l'offre... c'est très très compliqué... La solution semble bien être de créer une offre nouvelle, basée sur la qualité et un circuit court... cette offre là, il sera difficile de venir la concurrencer par des importations...
Les coopératives fonctionnaient jusqu'àce que les centrales d'achat prennent le pouvoir... Aujourd'hui, l'affaire est pliée !!!
Rougekitache a écrit :le problème c'est que les dirigeants agricoles, du moins les "majoritaires", pensent devenir compétitifs au niveau international en faisant du volume... sauf qu'il y a bien meilleur que nous. Concernant la maitrise de l'offre, on peut prendre l'exemple de la filière Comté. La production est limitée par des quotas, calés sur la demande; la qualité est obligatoire à travers un cahier des charge; la filière est gérée par les agriculteurs avec les industriels. Le lait est payé 490€/tonne en moyenne, contre 300€/tonne en lait "industriel", et je crois que les agriculteurs en Comté se portent plutôt bien. Ca marche pour les filières de qualité. Pour le "tout-venant", dans une économie libérale sans barrière ni contingentement, c'est plus compliqué...
Oui, effectivement ça marche pour une filière de qualité... mais dont tu peux presque dire qu'il s'agit d'une niche : la production de Comté... dans le monde... C'est possible de "bloquer" la production par des quotas, pour un produit qui n'est produit qu'en France.... sinon... Là où je te suis, c'est que en proposant un produit de qualité, et en insistant sur le circuit court, on peut proposer une nouvelle offre, non concurrentielle celle là... Je te propose un truc qui me passe par la tête : steak de bœuf labellisé moins de 100 kilomètres parcourus entre la prairie et l'assiette.
RCT-10 a écrit :Rougekitache a écrit :le problème c'est que les dirigeants agricoles, du moins les "majoritaires", pensent devenir compétitifs au niveau international en faisant du volume... sauf qu'il y a bien meilleur que nous. Concernant la maitrise de l'offre, on peut prendre l'exemple de la filière Comté. La production est limitée par des quotas, calés sur la demande; la qualité est obligatoire à travers un cahier des charge; la filière est gérée par les agriculteurs avec les industriels. Le lait est payé 490€/tonne en moyenne, contre 300€/tonne en lait "industriel", et je crois que les agriculteurs en Comté se portent plutôt bien. Ca marche pour les filières de qualité. Pour le "tout-venant", dans une économie libérale sans barrière ni contingentement, c'est plus compliqué...
Oui, effectivement ça marche pour une filière de qualité... mais dont tu peux presque dire qu'il s'agit d'une niche : la production de Comté... dans le monde... C'est possible de "bloquer" la production par des quotas, pour un produit qui n'est produit qu'en France.... sinon... Là où je te suis, c'est que en proposant un produit de qualité, et en insistant sur le circuit court, on peut proposer une nouvelle offre, non concurrentielle celle là... Je te propose un truc qui me passe par la tête : steak de bœuf labellisé moins de 100 kilomètres parcourus entre la prairie et l'assiette.
A pattes pour l'impact carbone? tu n'as pas peur que ça durcisse la viande?
LOUIS2 a écrit :RCT-10 a écrit :Rougekitache a écrit :le problème c'est que les dirigeants agricoles, du moins les "majoritaires", pensent devenir compétitifs au niveau international en faisant du volume... sauf qu'il y a bien meilleur que nous. Concernant la maitrise de l'offre, on peut prendre l'exemple de la filière Comté. La production est limitée par des quotas, calés sur la demande; la qualité est obligatoire à travers un cahier des charge; la filière est gérée par les agriculteurs avec les industriels. Le lait est payé 490€/tonne en moyenne, contre 300€/tonne en lait "industriel", et je crois que les agriculteurs en Comté se portent plutôt bien. Ca marche pour les filières de qualité. Pour le "tout-venant", dans une économie libérale sans barrière ni contingentement, c'est plus compliqué...
Oui, effectivement ça marche pour une filière de qualité... mais dont tu peux presque dire qu'il s'agit d'une niche : la production de Comté... dans le monde... C'est possible de "bloquer" la production par des quotas, pour un produit qui n'est produit qu'en France.... sinon... Là où je te suis, c'est que en proposant un produit de qualité, et en insistant sur le circuit court, on peut proposer une nouvelle offre, non concurrentielle celle là... Je te propose un truc qui me passe par la tête : steak de bœuf labellisé moins de 100 kilomètres parcourus entre la prairie et l'assiette.
A pattes pour l'impact carbone? tu n'as pas peur que ça durcisse la viande?
Ce mec est profondément atteint !
RCT-10 a écrit :LOUIS2 a écrit :RCT-10 a écrit :Oui, effectivement ça marche pour une filière de qualité... mais dont tu peux presque dire qu'il s'agit d'une niche : la production de Comté... dans le monde... C'est possible de "bloquer" la production par des quotas, pour un produit qui n'est produit qu'en France.... sinon... Là où je te suis, c'est que en proposant un produit de qualité, et en insistant sur le circuit court, on peut proposer une nouvelle offre, non concurrentielle celle là... Je te propose un truc qui me passe par la tête : steak de bœuf labellisé moins de 100 kilomètres parcourus entre la prairie et l'assiette.
A pattes pour l'impact carbone? tu n'as pas peur que ça durcisse la viande?
Ce mec est profondément atteint !
Non, je n'habite pas à Tain, mais ce n'est pas très loin de chez moi, il y a d'ailleurs un bar très réputé......
LOUIS2 a écrit :RCT-10 a écrit :LOUIS2 a écrit :A pattes pour l'impact carbone? tu n'as pas peur que ça durcisse la viande?
Ce mec est profondément atteint !
Non, je n'habite pas à Tain, mais ce n'est pas très loin de chez moi, il y a d'ailleurs un bar très réputé......
Bar à Tain ? Pffff !
Idem pour le Beaufort, pas un fournisseur en lait de la coopérative ne se plaint.