Ma femme n'arrive toujours pas à comprendre la durée des mi-temps, surtout de la troisième...
Sinon, il y a effectivement un match dimanche.
demi-finale, demi-finales
nom féminin
Épreuve opposant des concurrents ou des équipes et dont le vainqueur ou les mieux classés accèdent à la finale.
Je mets la définition, à tout hasard, pour le cas où certains ne sauraient pas encore ce que c'est qu'une demi-finale.
En fait c'est un peu simpliste. La demi-finale en Jean Prat, c'est le Graal.
Les joueurs ne pensent qu'à ça. Tout le temps.
Même quand il ne faut pas (c'est à dire pendant le match) sauf :
- si la montée n'est pas l'objectif premier de la saison,
- ou si l'équipe a une expérience énorme de ces matchs particuliers.
"Je dis ça je ne dis rien" mais Nevers normalement, sur l'effectif mis en place, est favori à 10 contre 1, sauf que...
Notre première demi-finale, Massy l'a gagnée dans les dernières minutes, sans que le LMR encore novice ait défailli. Plus jamais ça.
Notre deuxième demi-finale contre Bourg, que nous abordions en position de favoris, nous l'avons perdue au match-aller, parce que nous nous sommes mis la pression toute la saison pour être premier national, sans être capables d'élever le niveau au moment crucial. Là nous avons appris qu'il y a des matchs plus importants que d'autres. Ce qui les deux saisons suivantes nous a joué des tours sur les matchs "moins importants que d'autres", mais...
Notre troisième demi-finale, contre Montauban, contre l'ogre invaincu jusque là, nous l'avons perdue faute d'effectif suffisant pour tenir et emballer la fin de match. Nous avons aujourd'hui, notamment en intégrant des jeunes, un effectif homogène et une équipe qui ne baisse pas de régime. Les sourires des joueurs après la séquence de rugby total infligée à Vannes, leur concentration après le coup de sifflet final à Vannes (déjà dans le match à venir, satisfaits d'avoir évité de laisser des plumes dans un match-traquenard) me font comprendre qu'il "y sont".
En fait, pour une équipe pro, il y a peu de matchs sur une saison où il est obligatoire de "faire le job". On a eu le match retour à Limoges et le match aller contre Vannes.
Cool... Checked...Mission accomplie.
Et là c'est déjà la demi-finale, où les joueurs du LMR sont au top de leurs qualités physiques et mentales.
Quels que soient les budgets, on ne peut mettre plus de 15 joueurs sur le pré. On a du talent, de la gnaque, on est en forme, on peut le faire.
Concernant Nevers, j'ai vu au Stadium cette saison une équipe plus puissante et plus complète que celle de la saison précédente. Nous avons manqué le coche en fin de match pour repasser en tête à 12/14 et Nevers a juste derrière (à 5 minutes de la fin) marqué l'essai de la gagne. Ils ont gagné mais ne nous ont pas mangés. Et ce LMR de décembre qui de temps en temps regardait jouer les autres, ce n'est plus le même en ce joli mois de mai.
J'avais pronostiqué une courte victoire de l'USON à Angoulême, suivie d'une surprise charentaise au Pré Fleuri, il s'en est (peut-être ? probablement ?) fallu d'une pénaltouche qui file en ballon mort. Au moins ça fait déjà une équipe qui a vaincu son "signe indien".
Je ne me fait pas d'illusions. Nevers aussi a appris en ayant enchainé les échecs en quarts, en frôlant de nouveau à ce stade l'échec contre le SA XV. Je ne les vois pas s'écrouler, ils sont toujours favoris. Mais là, maintenant, pas à 10 contre un. Loin de 10 contre 1.