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Gigot haricot a écrit :En tant que modeste salarié, je regarde ma feuille de paye et je vois: 22% de charges directes déduites. 45% de charges patronales payées sur mon salaire brut. Ce qui représente approximativement 50% des revenus de mon travail. A cela on ajoute 20 % de TVA sur tout ce que je consomme, soit 10% de l'ensemble et, en gagnant bien sa vie, 10% d'impots sur le revenu. A priori, n'étant pas artisan, il me reste 30% pour vivre. Par contre, impossible de faire du "Black". Ma déclaration est pré-remplie.
Ce ne sont pas des revenus puisqu'ils ne te reviennent pas. Mais plus généralement ton raisonnement est pervers. Ok, on supprime par exemple les cotisations maladie, mais tu te fais soigner donc tu payes : vis-tu mieux ? Non, car ton erreur est d'oublier qu'une partie de ce qui te permet de vivre est provisionné par tes cotisations. Bon, c'est l'heure des croissants.
Armand v. a écrit :Gigot haricot a écrit :En tant que modeste salarié, je regarde ma feuille de paye et je vois: 22% de charges directes déduites. 45% de charges patronales payées sur mon salaire brut. Ce qui représente approximativement 50% des revenus de mon travail. A cela on ajoute 20 % de TVA sur tout ce que je consomme, soit 10% de l'ensemble et, en gagnant bien sa vie, 10% d'impots sur le revenu. A priori, n'étant pas artisan, il me reste 30% pour vivre. Par contre, impossible de faire du "Black". Ma déclaration est pré-remplie.
Ce ne sont pas des revenus puisqu'ils ne te reviennent pas. Mais plus généralement ton raisonnement est pervers. Ok, on supprime par exemple les cotisations maladie, mais tu te fais soigner donc tu payes : vis-tu mieux ? Non, car ton erreur est d'oublier qu'une partie de ce qui te permet de vivre est provisionné par tes cotisations. Bon, c'est l'heure des croissants.
Je suis entièrement d'accord avec toi Armand. J'essayai juste d'expliquer aux artisans qui couinent que les salariés et/ou fonctionnaires étaient finalement bien "taxés" aussi. Et, qu'en couinant, ils avaient une tendance légère à oublier les nuances que tu cites.
Dernière modification par Gigot haricot (12/04/2015 07:55:53)
Gigot haricot a écrit :Armand v. a écrit :Gigot haricot a écrit :En tant que modeste salarié, je regarde ma feuille de paye et je vois: 22% de charges directes déduites. 45% de charges patronales payées sur mon salaire brut. Ce qui représente approximativement 50% des revenus de mon travail. A cela on ajoute 20 % de TVA sur tout ce que je consomme, soit 10% de l'ensemble et, en gagnant bien sa vie, 10% d'impots sur le revenu. A priori, n'étant pas artisan, il me reste 30% pour vivre. Par contre, impossible de faire du "Black". Ma déclaration est pré-remplie.
Ce ne sont pas des revenus puisqu'ils ne te reviennent pas. Mais plus généralement ton raisonnement est pervers. Ok, on supprime par exemple les cotisations maladie, mais tu te fais soigner donc tu payes : vis-tu mieux ? Non, car ton erreur est d'oublier qu'une partie de ce qui te permet de vivre est provisionné par tes cotisations. Bon, c'est l'heure des croissants.
Je suis entièrement d'accord avec toi Armand. J'essayai juste d'expliquer aux artisans qui couinent que les salariés et/ou fonctionnaires étaient finalement bien "taxés" aussi. Et, qu'en couinant, ils avaient une tendance légère à oublier les nuances que tu cites.
Alors embrassons nous Folleville Mais un tout petit conseil, ne fais jamais de paraboles hyperbolico-économiques pour expliquer le pourquoi du comment à un artisan, reste dans le rustique
Gigot haricot a écrit :Armand v. a écrit :Gigot haricot a écrit :En tant que modeste salarié, je regarde ma feuille de paye et je vois: 22% de charges directes déduites. 45% de charges patronales payées sur mon salaire brut. Ce qui représente approximativement 50% des revenus de mon travail. A cela on ajoute 20 % de TVA sur tout ce que je consomme, soit 10% de l'ensemble et, en gagnant bien sa vie, 10% d'impots sur le revenu. A priori, n'étant pas artisan, il me reste 30% pour vivre. Par contre, impossible de faire du "Black". Ma déclaration est pré-remplie.
Ce ne sont pas des revenus puisqu'ils ne te reviennent pas. Mais plus généralement ton raisonnement est pervers. Ok, on supprime par exemple les cotisations maladie, mais tu te fais soigner donc tu payes : vis-tu mieux ? Non, car ton erreur est d'oublier qu'une partie de ce qui te permet de vivre est provisionné par tes cotisations. Bon, c'est l'heure des croissants.
Je suis entièrement d'accord avec toi Armand. J'essayai juste d'expliquer aux artisans qui couinent que les salariés et/ou fonctionnaires étaient finalement bien "taxés" aussi. Et, qu'en couinant, ils avaient une tendance légère à oublier les nuances que tu cites.
Tu oublies simplement que l'artisan qui cotise à hauteur de 45% pour un salarié paye en plus des cotisations énormes et qu'il n'a droit à rien, pas de parachute "chômage" pour lui, alors qu'il paye pour, aucune sécurité les risques c'est pour lui pas pour le salarié, les nuits blanches les heures sans fin c'est également pour lui, la retraite n'en parlons pas c'est pinuts alors qu'il a cotisé plein pot, si tu fais le ratio avec les heures réelles et les revenus, souvent il vaut mieux être salarié. Le gros problème est que l'on mélange tout, les grosses boites et les petits artisans / commerçants et autres, les personnes au gouvernement ne connaissent rien à une entreprise, normal puisqu'ils n'ont jamais travaillé dedans, et ils se basent sur les grosses boites qui ont les moyens d'avoir un service juridique, un DRH etc...., chez eux tout est optimisé, et en proportion ils payent beaucoup moins que le gros des forces vives du pays l'artisanat et le petit commerce qui eux croulent littéralement sous le poids des charges, il suffit de consulter la liste des dépôts de bilan pour vraiment se rendre compte de la situation réelle du pays.
astalavista a écrit :Gigot haricot a écrit :Armand v. a écrit :Ce ne sont pas des revenus puisqu'ils ne te reviennent pas. Mais plus généralement ton raisonnement est pervers. Ok, on supprime par exemple les cotisations maladie, mais tu te fais soigner donc tu payes : vis-tu mieux ? Non, car ton erreur est d'oublier qu'une partie de ce qui te permet de vivre est provisionné par tes cotisations. Bon, c'est l'heure des croissants.
Je suis entièrement d'accord avec toi Armand. J'essayai juste d'expliquer aux artisans qui couinent que les salariés et/ou fonctionnaires étaient finalement bien "taxés" aussi. Et, qu'en couinant, ils avaient une tendance légère à oublier les nuances que tu cites.
Tu oublies simplement que l'artisan qui cotise à hauteur de 45% pour un salarié paye en plus des cotisations énormes et qu'il n'a droit à rien, pas de parachute "chômage" pour lui, alors qu'il paye pour, aucune sécurité les risques c'est pour lui pas pour le salarié, les nuits blanches les heures sans fin c'est également pour lui, la retraite n'en parlons pas c'est pinuts alors qu'il a cotisé plein pot, si tu fais le ratio avec les heures réelles et les revenus, souvent il vaut mieux être salarié. Le gros problème est que l'on mélange tout, les grosses boites et les petits artisans / commerçants et autres, les personnes au gouvernement ne connaissent rien à une entreprise, normal puisqu'ils n'ont jamais travaillé dedans, et ils se basent sur les grosses boites qui ont les moyens d'avoir un service juridique, un DRH etc...., chez eux tout est optimisé, et en proportion ils payent beaucoup moins que le gros des forces vives du pays l'artisanat et le petit commerce qui eux croulent littéralement sous le poids des charges, il suffit de consulter la liste des dépôts de bilan pour vraiment se rendre compte de la situation réelle du pays.
Et avec les patrons desquelles ils sont copains comme cohons
LOUIS2 a écrit :astalavista a écrit :Gigot haricot a écrit :Je suis entièrement d'accord avec toi Armand. J'essayai juste d'expliquer aux artisans qui couinent que les salariés et/ou fonctionnaires étaient finalement bien "taxés" aussi. Et, qu'en couinant, ils avaient une tendance légère à oublier les nuances que tu cites.
Tu oublies simplement que l'artisan qui cotise à hauteur de 45% pour un salarié paye en plus des cotisations énormes et qu'il n'a droit à rien, pas de parachute "chômage" pour lui, alors qu'il paye pour, aucune sécurité les risques c'est pour lui pas pour le salarié, les nuits blanches les heures sans fin c'est également pour lui, la retraite n'en parlons pas c'est pinuts alors qu'il a cotisé plein pot, si tu fais le ratio avec les heures réelles et les revenus, souvent il vaut mieux être salarié. Le gros problème est que l'on mélange tout, les grosses boites et les petits artisans / commerçants et autres, les personnes au gouvernement ne connaissent rien à une entreprise, normal puisqu'ils n'ont jamais travaillé dedans, et ils se basent sur les grosses boites qui ont les moyens d'avoir un service juridique, un DRH etc...., chez eux tout est optimisé, et en proportion ils payent beaucoup moins que le gros des forces vives du pays l'artisanat et le petit commerce qui eux croulent littéralement sous le poids des charges, il suffit de consulter la liste des dépôts de bilan pour vraiment se rendre compte de la situation réelle du pays.
Et avec les patrons desquelles ils sont copains comme cohons
Ben oui, normal puisqu'ils sortent tous de l'ENA. Par contre l'entrepreneur qui "risque", car aujourd'hui en France entreprendre est un risque, lui ne bénéficiera pas de parachute doré ni d'aucun filet de sécurité et c'est son patrimoine si il en a un qui sera confisqué, par contre le dirigeant "salarié" même si il plante l'affaire il s'en sort avec de l'oseille sans avoir risqué quoi que ce soit.
Le gouvernement actuel compte 5 énarques et 4 normaliens. La plupart de ses membres ayant une formation "classique".
Ce qui me gêne le plus au niveau gouvernement c'est que les ministres passent d'un portefeuille à l'autre à tort et à travers ce qui permet de penser que la compétence est la dernière des qualités qu'on leur demande.
Armand v. a écrit :Ce qui me gêne le plus au niveau gouvernement c'est que les ministres passent d'un portefeuille à l'autre à tort et à travers ce qui permet de penser que la compétence est la dernière des qualités qu'on leur demande.
Non, ils sont choisis dès le début pour leur polyvalence
Armand v. a écrit :Ce qui me gêne le plus au niveau gouvernement c'est que les ministres passent d'un portefeuille à l'autre à tort et à travers ce qui permet de penser que la compétence est la dernière des qualités qu'on leur demande.
C'est une bonne question. Mais quelle compétence demande-t-on à un ministre ? S'agit-il "simplement" de porter la politique du président ? On en revient alors à la monarchie républicaine. Il doit y avoir beaucoup de personnes spécialisées et compétentes qui travaillent pour le ou la ministre. Où je peux rejoindre Asta c'est sur le fait qu'il y a bien sûr des réseaux et que tout semble verrouillé. Je crois que ce qui peut faire la différence ce sont surtout les qualités humaines. Petite remarque qui n'aura pas valeur de comparaison. Notre modeste circonscription d'une zone de province reculée a vu récemment passer 2 inspectrices de l'éducation nationale. La première était jeune, brillante, venant de la diversité. Elle avait peu enseigné, allant rapidement vers la recherche et gravissant les échelons pour devenir inspectrice, était de prime abord assez cassante. Elle a donc été quasiment de fait, l'ennemie désignée qui n'était qu'une arriviste ne comprenant rien à ce qu'est une classe. Elle est restée 3 ans. Je l'ai trouvée bien Mme Baïri. Elle a fait preuve de qualités humaines indéniables. Lui a succédé une personne plus âgée, enseignante (instit) depuis longtemps, spécialiste de la maternelle. Il se trouve que ce fut une personne manipulatrice qui n'a pas vraiment fait que du bien à l'école dans le secteur. C'était également quelqu'un qui avait de sérieuses et intéressantes références théoriques. Moralité, ces 2 personnes avaient des compétences égales. Il se trouve, selon moi, que c'est "l'énarque" qui fut la meilleure.
LOUIS2 a écrit :Armand v. a écrit :Ce qui me gêne le plus au niveau gouvernement c'est que les ministres passent d'un portefeuille à l'autre à tort et à travers ce qui permet de penser que la compétence est la dernière des qualités qu'on leur demande.
Non, ils sont choisis dès le début pour leur polyvalence
Putain je pourrais être ministre. En une journée je passe de la lecture à l'histoire en passant par l'EPS, les maths sans oublier de chanter un petit coup et de barbouiller un peu. Et j'en oublie.
Claude a écrit :LOUIS2 a écrit :Armand v. a écrit :Ce qui me gêne le plus au niveau gouvernement c'est que les ministres passent d'un portefeuille à l'autre à tort et à travers ce qui permet de penser que la compétence est la dernière des qualités qu'on leur demande.
Non, ils sont choisis dès le début pour leur polyvalence
Putain je pourrais être ministre. En une journée je passe de la lecture à l'histoire en passant par l'EPS, les maths sans oublier de chanter un petit coup et de barbouiller un peu. Et j'en oublie.
Rien ne t'empêche de postuler
LOUIS2 a écrit :Claude a écrit :LOUIS2 a écrit :Non, ils sont choisis dès le début pour leur polyvalence
Putain je pourrais être ministre. En une journée je passe de la lecture à l'histoire en passant par l'EPS, les maths sans oublier de chanter un petit coup et de barbouiller un peu. Et j'en oublie.
Rien ne t'empêche de postuler
Le ministère qui m'intéresse n'existe pas : celui du bonheur. Je serais un vrai facho : obligation de baiser deux fois par jour au moins et comme il faut pas à la sauvette sur un coin de table. Education au plaisir dès le collège. Obligation de mater le beau ciel bleu et d'écouter les petits oiseaux très régulièrement. Avec des caméras partout ça devrait être facile à contrôler. Avec ça on aurait un peuple épanoui. Finis les aigris, les râleurs compulsifs, les jamais contents. Ils pourraient alors être productifs inventifs et redresser ce foutu pays. Ma devise : dressons nos bites pour redresser la Nation.
Claude a écrit :LOUIS2 a écrit :Armand v. a écrit :Ce qui me gêne le plus au niveau gouvernement c'est que les ministres passent d'un portefeuille à l'autre à tort et à travers ce qui permet de penser que la compétence est la dernière des qualités qu'on leur demande.
Non, ils sont choisis dès le début pour leur polyvalence
Putain je pourrais être ministre. En une journée je passe de la lecture à l'histoire en passant par l'EPS, les maths sans oublier de chanter un petit coup et de barbouiller un peu. Et j'en oublie.
Pour être ministre il faut comme être tous les hommes politiques comédien ambitieux de mauvaise foi prêt à écraser tout ceux qui te font de l'ombre prêt à avaler plein de couleuvres, n'avoir aucun fierté, aucun sens moral, ce n'est pas évident pour tout le monde et je ne pense pas que tu ais ces qualités là !