Le petit résumé USU-USI façon rUSIgby:
Oui, Il arrive enfin ce résumé de match. J’aurai bien voulu le faire hier soir, j'étais prêt mais des problèmes de connexion m’ont obligé à passer une partie de la soirée à chercher du réseau entre la buvette et le club house d’Ussel. Ce n’est donc que vers minuit qu’il m’a fallu me résoudre à attendre ce matin pour écrire.
Et ce matin donc, tout va bien, tout va mieux. A Issoire le soleil brille, la température frôle les 30° et l’eau est à 28. Les filles sont belles et savent s'habiller, les gens sont heureux et les joueurs doivent avoir mal à la tête. Mais que s’est il passé pour que le bonheur envahisse cette ville ? C’est simple messieurs dames, hier en fin de soirée les mauvais noirs ont validé leur montée en fédérale 2. Grâce à une défaite de gagné, nous voila donc (une fois de plus) à l’étage au dessus. Et grâce à qui ? Bien sûr si vous lisez le journal, vous allez penser que c’est encore grâce à Robin et ses malheureux 24 petits points. Mais comme vous le savez, il ne faut pas toujours croire en la presse, qui souvent par manque de moyen envoi un stagiaire au bord du terrain, surtout quand le match à lieu un dimanche aux alentours de 17 heures. Non, mesdames messieurs, moi qui était présent au mach et qui m’y connait au rugby, je peux affirmer que cette qualification, nous l’a devons à un homme, un seul, un deuxième ligne de devoir (lui qui ne les aimait pas les devoirs quand il était petit), l’homme providentiel : Mimile Pellissier. Explication : Nous jouions, la vingtiéme minute d’un match engagé ou Ussel enquillait les pénalités tranquillement et menait 9-0 quand intervint l’action qui changea tout. Au terme d’un énième regroupement dans les 22 usselois, Julien Germa sort la balle, pour la donner à Lubi qui, sur un pas (si si), offre un caviar à Monsieur Pellissier, un peu à la rue, et donc dans la ligne de trois quart. 3 choix s’offrent alors à Emilien ; 1 dégueuler le ballon et se préparer à une mêlée comme tout bon deuxième ligne qui se respecte. 2 faire une passe à l’ailier décalé et lui laisser finir le boulot (trop simple), ou bien aller défier l’adversaire, lui peter dans la gueule et prendre (certainement) un cul. Et que croyez vous que Mimile ait fait ?? Rien de tout ça ! Mimile choisit l’option numéro 4, celle qui surgit furtivement à l’intérieur d’un cerveau de deuxième ligne une seule fois dans une carrière. Il exécute une merveille de passe au pied à ras de terre, en maitrisant parfaitement la théorie du troisième rebond qui fit tomber pilepoil le ballon dans les bras de JCR transports (de 9 à 78 places). Essai qui change tout, vu qu’on revient à 9-7 et qu’on met un gros coup au moral des rouges et noirs. Les supporters issoiriens exultent, les supporters usselois sont refroidis et, tout ce que le stade compte de vieux guerriers aux oreilles abimées quitte le stade pour se réfugier loin là-bas dans les montagnes. S’il existe une association d’ancien deuxième ligne de devoir quelque part en France, je ne serai pas surpris que celle-ci envoie une lettre de réclamation à la FFR pour demander l’annulation pure et simple de la montée d’Issoire. De tel geste paraissent non seulement inimaginable, irréalisable mais aussi tout bonnement scandaleux. Ce n’est pas en montrant ça, aux enfants des écoles de rugby que nous arriverons à retrouver de vrais guerriers sur les terrains. Fallait que ce soit dit!
La suite du match ne fut qu’un festival de points robinesques jusqu’à la fin de la première mi-temps et une remontée fantastique des usselois en deuxième mi-temps qui ont eu le mérite d’y croire jusqu’au bout. Ces mêmes usselois qui doivent avoir certainement un entrainement supplémentaire par semaine sur le thème des troisième mi-temps : quelques tireuses à bière, un peu de ventrèche, un CD de variété française et en- avant jusqu’au bout de la nuit.
Quant aux mauvaises langues jalouses et aigries qui nous ont bien fait comprendre que la saison prochaine risque d'être très compliquée, qu'elles se rassurent, c'est à peu prés ce qu'elles disaient l'année dernière à la même époque en parlant de la montée en fédérale3.