papajoxet a écrit :

SNR D'ABORD a écrit :

Pour tout être humain en général et surtout pour les hommes et femmes publiques en particulier il faut savoir distinguer la personne et son action ...

Bien que très réservé sur l'homme Laporte j'ai approuvé son approche de réformes nécessaires au rugby. Il y a encore loin de la coupe aux lèvres. Camou me semblait incarner depuis le donjon fédéral un rugby moyenageux animé par un clientélisme de courtisans planqués. Bref, un systême détestable car plus  enclin à oeuvrer pour l'intérêt individuel que collectif.

Aujourd'hui il s'agit de la mort d'un homme dont je n'approuvais pas l'action. Mais, comme pour quiconque, il faut avoir la pensée respectueuse envers le décès de l'Homme que fut Pierre Camou.

 

édonk ? tu vois du changement??

Comme j'ai essayé de le dire, l'heure impose le silence: on en reparle un peu plus tard ...

Olivier a écrit :

papajoxet a écrit :

SNR D'ABORD a écrit :

Pour tout être humain en général et surtout pour les hommes et femmes publiques en particulier il faut savoir distinguer la personne et son action ...

Bien que très réservé sur l'homme Laporte j'ai approuvé son approche de réformes nécessaires au rugby. Il y a encore loin de la coupe aux lèvres. Camou me semblait incarner depuis le donjon fédéral un rugby moyenageux animé par un clientélisme de courtisans planqués. Bref, un systême détestable car plus  enclin à oeuvrer pour l'intérêt individuel que collectif.

Aujourd'hui il s'agit de la mort d'un homme dont je n'approuvais pas l'action. Mais, comme pour quiconque, il faut avoir la pensée respectueuse envers le décès de l'Homme que fut Pierre Camou.

 

édonk ? tu vois du changement??

Oui, en tout cas au niveau du rugby amateur, c'est ce qui fait la force de Thierry Murie.

Pourrais-tu nous transmettre son agenda de visite des clubs amateurs, à l'occasion ce serait intéressant de le rencontrer, s'il se déplace dans le grand ouest ?

Merci

LE COMITE CÔTE BASQUE-LANDES REND HOMMAGE A PIERRE CAMOU

COMITE DE RUGBY CÔTE BASQUE LANDES CBL FFR·MERCREDI 15 AOÛT 2018

Pierre Camou est parti... Il s'est envolé comme il aimait à le faire depuis sa libre jeunesse pour arpenter, sac à dos, ce monde qui le passionnait. Il est entré dans ce voyage sans retour à quelques jours de son 73ème anniversaire. Ses yeux se sont fermés à Ispoure au terme d'une ultime lutte trop inégale. Son dernier regard a sans nul doute été pour Uhart Cize, là-bas juste sur le coteau d'en face. Uhart Cize son berceau, son fief, sa force: la terre de son père métayer et de sa mère qui tenait le bistrot sur la place de l'église. L'homme ne peut pas vivre sans racines. Les siennes étaient là dans ce pays de Garazi qu'il aura trimballé partout comme cette terre collée au crampon, et qu'il aura, mine de rien, réussi à imposer sur la carte de son monde.

La boucle était ainsi tout naturellement bouclée pour cet homme du terroir que la réussite sociale, la fréquentation des ors de la République, des estrades enflammées, les distinctions honorifiques, n'ont jamais réussi à détourner des valeurs inculquées par ses parents, aux premiers rangs desquelles la foi, l'honnêteté, la fidélité, la fierté et l'amour que l'on doit aux siens. Nous ajouterons, et ce n'est pas si commun, qu'il montrait une forme élégante de désintéressement alors même que son investissement était toujours plein pour les entreprises qu'il menait.

Pierre portait quelque chose de paradoxal avec lui. Sans doute était-ce le résultat d'une alchimie singulière: des études studieuses et pieuses au petit séminaire conjuguées à la fréquentation des rangs du Bordeaux Etudiants Club au cours de ses humanités réussies à la faculté de droit de la capitale aquitaine. En fait, il composait à lui seul, l'attelage idéal de la deuxième ligne: un joueur aérien spécialisé dans la livraison d'un ballon jouable, un autre plus ramassé et secrètement dédié aux bourre-pifs et à l'affrontement. Tout cela au service du collectif, parce que c'est toujours ça qui compte et qui fait la différence.

D'un de ses héros dans « Quat'saisons », Antoine Blondin écrivait qu' « il était comme ces enfants de choeur qui boivent en cachette le vin de messe, mais se feraient hacher menu plutôt que de lâcher le Saint-Sacrement ». Pierre y ressemblait. Rigoureux et imprévisible, censeur et rieur, caustique et sensible, solide et sensible, il évoluait parfaitement à l'aise dans cette ambivalence où son intelligence, sa force et bien sûr, sa générosité donnaient leur pleine mesure. Il croyait en Dieu et priait. En même temps ou presque, il grimpait vers Katmandou ou occupait la fac dans la grande fièvre de Mai 68. Il apprivoisait les colonnes de chiffres à la Banque Michel Inchauspé qu'il avait intégrée et dont il allait devenir le fondé de pouvoir. Le dimanche, il chaussait les groles à crampons pour aller pousser avec les copains dans le pack de cette US Garazi qu'il avait, avec Baby son grand frère, décidé de créer dès 1963. Pour que le rugby trouve enfin sa place sur les terres d'Adolphe Jauréguy...

Lui avait trouvé la sienne. Elle serait dans ce rugby dont le jeu l'intéressait et la culture l'attirait pour ce qu'elle représentait de découvertes à faire et de moments de partage à saisir. Quant en 1976, Gaston Lesbats, désireux de secouer le cocotier, partit à l'assaut du comité de Côte Basque, c'est tout naturellement à Pierre Camou qu'il fit appel pour le soutenir. Pierre devint alors trésorier de l'instance territoriale et grandit auprès de son mentor dans un comité qui s'émancipe et s'ouvre au monde du rugby international. Gaston est Puciste de coeur, Pierre reste Béciste pour l'insouciance. C'est ainsi qu'en juin 1981, une délégation basco-landaise s'envole pour la Nouvelle-Zélande. Gaston n'a pas osé dire non à la requête du président de Taranaki demandant une revanche au soir d'une défaite à Bayonne. Pierre a trouvé ça très bien, naturellement...

Après, Pierre Camou grimpe à la FFR où il retrouve Bernard Lapasset avec qui il a poussé pour l'équipe de la fac de droit. Ensuite, ce sont les premières grandes missions fédérales, les premiers pas à l'international à la FIRA, au Board, jusqu'à ce qu'en juillet 2008, il assure l'intérim de ce même Bernard Lapasset à la présidence de la FFR. Quelques mois plus tard, il en sera élu président par l'assemblée générale sous l'oeil incrédule de la presse spécialisée: « Moi, rigolera-t-il, je n'ai jamais parlé d'un simple intérim.... »

Le mot lui déplaisait. Il ne lui convenait pas surtout. Il gérera la « fédé » pendant quatre ans avec pertinence, intelligence et dans une implication sans faille, loin de la lumière médiatique. Il fera son oeuvre pour le rugby et pour ceux qui l'aiment dans le seul souci d'avancer... Certainement pas pour la brillance et les honneurs qu'il n'avait jamais désirées. Un proverbe basque dit « Aberats izatea baino, izen on hobe » qui peut se traduire par « Bonne renommée vaut mieux que fortune ». Pierre, fils de Garazi et homme de bien, l'avait fait sien au point de l'incarner et de le vivre pleinement.

Nous pensons à Gaby, à sa famille, à ses neveux si fiers, si proches de cet « otto » à la stature de Commandeur. Nous leur présentons nos condoléances attristées.

Jean-Luc a écrit :

Barack a écrit :

Olivier a écrit :

Oui, en tout cas au niveau du rugby amateur, c'est ce qui fait la force de Thierry Murie.

Pourrais-tu nous transmettre son agenda de visite des clubs amateurs, à l'occasion ce serait intéressant de le rencontrer, s'il se déplace dans le grand ouest ?

Merci

Il est très compliqué pour n'importe qui de rencontrer des anonymes, et assez curieux que ces mêmes anonymes exigent ou réclament des rendez-vous , sauf bien planqués dérrière un clavier avec un masque, là, tout est permis  

Mon cher Jean-Luc,

En parlant de planqué, tu arrives. J’espère que tu as pris un grand plaisir à écrire ton message. Celui-ci, au demeurant sarcastique, me prête des intentions que je n’ai pas. Je pense que tu n’as pas compris ma démarche.

La seule chose que je me permets est, d’éventuellement pouvoir discuter avec le vice-président de la FFR chargé du rugby amateur, sur des sujets qui me tiennent à cœur (école de rugby, équipes B…). Je n’exige ou ne réclame de rendez-vous, ce n’est pas vraiment mon genre. Je pensais simplement que certains dirigeants de la FFR faisaient le tour des popotes et qu’il y avait un agenda. Comme le site de la FFR ne le mentionne pas, je me suis adressé à Olivier qui répond facilement.

Cette démarche n’est pas anonyme puisque je m’adresse à l’administrateur du site qui connaît parfaitement mon identité et qui siège par ailleurs à la FFR.

Voilà, tu sais tout. Sauf peut-être mon identité. Souhaites-tu que je te la transmette ?

Barack a écrit :

Jean-Luc a écrit :

Barack a écrit :

Pourrais-tu nous transmettre son agenda de visite des clubs amateurs, à l'occasion ce serait intéressant de le rencontrer, s'il se déplace dans le grand ouest ?

Merci

Il est très compliqué pour n'importe qui de rencontrer des anonymes, et assez curieux que ces mêmes anonymes exigent ou réclament des rendez-vous , sauf bien planqués dérrière un clavier avec un masque, là, tout est permis  

Mon cher Jean-Luc,

En parlant de planqué, tu arrives. J’espère que tu as pris un grand plaisir à écrire ton message. Celui-ci, au demeurant sarcastique, me prête des intentions que je n’ai pas. Je pense que tu n’as pas compris ma démarche.

La seule chose que je me permets est, d’éventuellement pouvoir discuter avec le vice-président de la FFR chargé du rugby amateur, sur des sujets qui me tiennent à cœur (école de rugby, équipes B…). Je n’exige ou ne réclame de rendez-vous, ce n’est pas vraiment mon genre. Je pensais simplement que certains dirigeants de la FFR faisaient le tour des popotes et qu’il y avait un agenda. Comme le site de la FFR ne le mentionne pas, je me suis adressé à Olivier qui répond facilement.

Cette démarche n’est pas anonyme puisque je m’adresse à l’administrateur du site qui connaît parfaitement mon identité et qui siège par ailleurs à la FFR.

Voilà, tu sais tout. Sauf peut-être mon identité. Souhaites-tu que je te la transmette ?

C'est plus clair comme ça en effet, à titre personel, ton identité ne m'interrésse pas, sauf éventuellement pour prendre un verre quand je vais voir des amis de ta région (dont des anciens de ton club).

Je "participe" activement à la vie de mon club, des séniors H & F en passant par toutes les équipes de jeunes et l'EDR, pourtant je ne me permet pas de réclamer sur tous les sujets un éventuel entretien avec les dirigeants de la fédé, quand j'en ai l'occasion je le fais d'abord avec ceux de mon comité, voir de la nouvelle ligue si possible (c'est pas encore le cas dans notre immense région), des responsables nationaux viennent, mais nos comités ne nous le dise pas toujours (voir jamais, mais était ce différent avant ? pas sur), c'est leur choix, si je veux y participer, je n'ai qu'a me présenter et me faire élire dans mon comité, c'est pas compliqué ils en cherche, mais j'ai déjà suffisement de boulot dans mon club pour en rajouter. De plus, je constate que tout a bien changé dans l'esprit du rugby, entre les haines primaire envers X ou Y et répétées à tout bout de champ sur tous les sujets, l'exploitation des drames pour dire "vous voyez j'avais raison" , l'argent roi à l'image de notre société, la poussière (genre dopage) que l'on cache sous le tapis, bref, on est dans la politique pure et dans ce qu'elle a de plus détestable, le mot "valeurs" devenu complètement dévoyé, bref , j'y trouve de moins en moins de plaisir, j'attaque surement ma dernière saison. 

Dernière modification par Jean-Luc (17/08/2018 09:35:20)

Xicon64 a écrit :

Cette rubrique me plait de moins en moins on y parle que des morts.............................!!  !!

Mon hommage personnel pour Mr Camou et Aretha !!respect!!on avait à dire des choses qu'on pensait au moment des elections à la FFR tout a été dit!!,perso j'y reviens pas,chaque chose en son temps...

Nafarroa perd leur digne représentant et enfant du pays ,je m'associe pleinement à leur tristesse..!!

Amicalement à la famille et aux proches.

Celle là, fallait quand même oser, Camou et Aretha dans le même "panier"........ alors là CHAPEAU

BOUBOU 58 a écrit :

Décès de Kofi ANNAN

Originaire du gentil Ghana