Bruno est un connaisseur en matière de chanson, il est vrai que le père Sechan, il en a écrit des très belles.

Y'en a mais y'en a pas beaucoup qui crèvent (au sens premier du terme) de faim chez nous... Mais dans le mon de, y'en a des millions qui meurent parce qu'y zont pas à becter. Le scandale, il est là et c'est là qu'Olivier a raison, si l'on changeait nos habitudes de nantis, "peut être" que tout le monde pourrait manger !

olivier a écrit :

Vous avez beau tourner en rond avec vos abeilles, vos moustiques et votre huile d'olive, le problème est toujours le même. Epicétou. Vous pouvez encore me traiter d'extrêmiste, de ce que vous voulez, mais jusqu'à maintenant, nous entretenons la famine dans le monde et la destruction de l'environnement pour notre seul plaisir personnel.

Lorsque j'en ai l'occasion, je lis tes interventions et tes réflexions sur le sujet avec attention. Je conçois ta démarche mais je n'y ai pas jusqu'à ce jour complètement adhéré. Certains doutes subsistent et ne sont à mon avis pas totalement levés par le seul choix du végétarisme ou du végétalisme. On pourrait par exemple condamner tout autant les principes qui régissent la culture intensive et la consommation des céréales. Il y aurait ici tellement à dire. Mais je veux me restreindre aux protéines d'origine animale pour rester dans le sujet. Mes doutes sont ceux-là : nos gènes sont les mêmes aujourd'hui à 99.9% que ceux de nos ancêtres des cavernes. Notre génotype s'est construit au fil des millénaires à partir de cette souche, et l'être humain s'est démarqué de l'animal (du singe) et s'est développé en prenant l'ascendant sur les autres populations - sans être le plus fort - en devenant "l'animal intelligent". A un moment donné, et c'est ce qui nous a démarqués, nous avons juste décidé de "consommer" l'autre, de le manger, simplement pour survivre, d'amorcer ainsi notre domination et de définir ainsi notre caractéristique. Nous sommes des paléolithiques. Alors aujourd'hui, la consommation de viande animale peut certes poser problème, mais elle n'est que le prolongement, la suite logique découlant de notre héritage génétique. Plus logiquement que ne l'est par exemple la consommation de produits laitiers - nous sommes les seuls mammifères à ma connaissance à consommer et exploiter le lait d'autres mammifères - et ceci effectivement préfigure tout le débat futur autour de l'exploitation de l'animal, sans même évoquer sa souffrance, en se cantonnant seulement à sa seule assimilation. Pour moi, le problème aujourd'hui est à 3 entrées (pour faire simple et par ordre de priorité) : - celui de nos gènes (et de notre gêne): qui sommes-nous vraiment, et donc qui était M. Paléo ? - celui du nombre : comment nourrir bientôt 10 milliards d'individus, alors qu'à 3, 5 ou 7 milliards, des difficultés colossales sont apparues et restées insolubles ; avec comme seule variable à chaque fois, le développement et la production plus intensive encore. Pour quelle issue ? - celui de l'assimilation et l'impact santé: comment harmoniser le tout en restant fidèle à nos gènes ?

ne bonne nouvelle..

olivier a écrit :

Vous avez beau tourner en rond avec vos abeilles, vos moustiques et votre huile d'olive, le problème est toujours le même. Epicétou. Vous pouvez encore me traiter d'extrêmiste, de ce que vous voulez, mais jusqu'à maintenant, nous entretenons la famine dans le monde et la destruction de l'environnement pour notre seul plaisir personnel.

Tout le monde n'a pas les mêmes chiffres, mais sur le fond, ça change pas grand chose ==>

la sup a écrit :

Je trouve plus le post sur la météo par chez nous, alors je squatte chez les écolos pour vous dire qu'ici y'a les 1ers flocons qui tombent !!! Fait chier !!!

Whouai, le post "Combien chez vous?" est parti en orbite... ça doit être le réchauffement du forum.