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Je n'avais pas compris que ce post avait pour objet de définir si oui ou non il est opportun de faire la retenue d'eau...
Pourtant c'est bien là l'origine du merdier. Ca ne justifie en rien la violence, d'où qu'elle provienne. Mais ça permet de comprendre ce qui peut se passer dans les têtes.
Rougekitache a écrit :Pourtant c'est bien là l'origine du merdier. Ca ne justifie en rien la violence, d'où qu'elle provienne. Mais ça permet de comprendre ce qui peut se passer dans les têtes.
Ou aussi de vouloir comprendre pourquoi il n'y a pas la lumière à tous les étages chez certains (je réponds mais ce n'est pas à toi que je m'adresse directement). Même pas sûr (chez ces derniers) qu'ils connaissent la véritable raison de leur engagement (si ce n'est une vaste incertitude certaine frisant le refus d'implication pour faire avancer ou pour concerter sur tel ou tel sujet). Ils sont là pour "protester/briser", point barre (désoeuvrés complet). Pendant ce temps, la matière grise se barre de France.
2.28 fois - que la sup a écrit :Rougekitache a écrit :Pourtant c'est bien là l'origine du merdier. Ca ne justifie en rien la violence, d'où qu'elle provienne. Mais ça permet de comprendre ce qui peut se passer dans les têtes.
Ou aussi de vouloir comprendre pourquoi il n'y a pas la lumière à tous les étages chez certains (je réponds mais ce n'est pas à toi que je m'adresse directement). Même pas sûr (chez ces derniers) qu'ils connaissent la véritable raison de leur engagement (si ce n'est une vaste incertitude certaine frisant le refus d'implication pour faire avancer ou pour concerter sur tel ou tel sujet). Ils sont là pour "protester/briser", point barre (désoeuvrés complet). Pendant ce temps, la matière grise se barre de France.
Si je comprends bien, toi, tu pars pas ?
la sup a écrit :2.28 fois - que la sup a écrit :Rougekitache a écrit :Pourtant c'est bien là l'origine du merdier. Ca ne justifie en rien la violence, d'où qu'elle provienne. Mais ça permet de comprendre ce qui peut se passer dans les têtes.
Ou aussi de vouloir comprendre pourquoi il n'y a pas la lumière à tous les étages chez certains (je réponds mais ce n'est pas à toi que je m'adresse directement). Même pas sûr (chez ces derniers) qu'ils connaissent la véritable raison de leur engagement (si ce n'est une vaste incertitude certaine frisant le refus d'implication pour faire avancer ou pour concerter sur tel ou tel sujet). Ils sont là pour "protester/briser", point barre (désoeuvrés complet). Pendant ce temps, la matière grise se barre de France.
Si je comprends bien, toi, tu pars pas ?
Ben non, puisque tu me tiens la main........... Sophie
2.28 fois - que la sup a écrit :Rougekitache a écrit :Pourtant c'est bien là l'origine du merdier. Ca ne justifie en rien la violence, d'où qu'elle provienne. Mais ça permet de comprendre ce qui peut se passer dans les têtes.
Ou aussi de vouloir comprendre pourquoi il n'y a pas la lumière à tous les étages chez certains (je réponds mais ce n'est pas à toi que je m'adresse directement). Même pas sûr (chez ces derniers) qu'ils connaissent la véritable raison de leur engagement (si ce n'est une vaste incertitude certaine frisant le refus d'implication pour faire avancer ou pour concerter sur tel ou tel sujet). Ils sont là pour "protester/briser", point barre (désoeuvrés complet). Pendant ce temps, la matière grise se barre de France.
Juste une petite réflexion dans ce monde où ce qui est différent, qui fonctionne autrement que soi, devient vite un désœuvré, un profiteur, un anarchiste...ou de l'autre un SS, un fasciste, un suppôt du système etc. ça aussi, ça fait pas avancer de schmilblick, car c'est bien méconnaitre les parties-prenantes, même s'ils y des cons et des profiteurs de chaque côté bien sûr. Il s'agit d'une citation qui doit bien avoir 40 ans mais qui reste valable, même si les situations ne sont pas identiques. Elle est de Dom Helder Camara, un évêque du Brésil. Il y a trois sortes de violence. La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle, celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle qui écrase et lamine des millions d’hommes dans ses rouages silencieux et bien huilés. La seconde est la violence révolutionnaire, qui naît de la volonté d’abolir la première. La troisième est la violence répressive, qui a pour objet d’étouffer la seconde en se faisant l’auxiliaire et la complice de la première violence, celle qui engendre toutes les autres. Il n’y a pas de pire hypocrisie de n’appeler violence que la seconde, en feignant d’oublier la première, qui la fait naître, et la troisième qui la tue. Il y a matière à méditer. Bonne nuit.
Rougekitache a écrit :2.28 fois - que la sup a écrit :Rougekitache a écrit :Pourtant c'est bien là l'origine du merdier. Ca ne justifie en rien la violence, d'où qu'elle provienne. Mais ça permet de comprendre ce qui peut se passer dans les têtes.
Ou aussi de vouloir comprendre pourquoi il n'y a pas la lumière à tous les étages chez certains (je réponds mais ce n'est pas à toi que je m'adresse directement). Même pas sûr (chez ces derniers) qu'ils connaissent la véritable raison de leur engagement (si ce n'est une vaste incertitude certaine frisant le refus d'implication pour faire avancer ou pour concerter sur tel ou tel sujet). Ils sont là pour "protester/briser", point barre (désoeuvrés complet). Pendant ce temps, la matière grise se barre de France.
Juste une petite réflexion dans ce monde où ce qui est différent, qui fonctionne autrement que soi, devient vite un désœuvré, un profiteur, un anarchiste...ou de l'autre un SS, un fasciste, un suppôt du système etc. ça aussi, ça fait pas avancer de schmilblick, car c'est bien méconnaitre les parties-prenantes, même s'ils y des cons et des profiteurs de chaque côté bien sûr. Il s'agit d'une citation qui doit bien avoir 40 ans mais qui reste valable, même si les situations ne sont pas identiques. Elle est de Dom Helder Camara, un évêque du Brésil. Il y a trois sortes de violence. La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle, celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle qui écrase et lamine des millions d’hommes dans ses rouages silencieux et bien huilés. La seconde est la violence révolutionnaire, qui naît de la volonté d’abolir la première. La troisième est la violence répressive, qui a pour objet d’étouffer la seconde en se faisant l’auxiliaire et la complice de la première violence, celle qui engendre toutes les autres. Il n’y a pas de pire hypocrisie de n’appeler violence que la seconde, en feignant d’oublier la première, qui la fait naître, et la troisième qui la tue. Il y a matière à méditer. Bonne nuit.
Là, la question se pose de savoir si cette citation est applicable à une démocratie où les diverses opinions, et même les opinions diverses, sont autorisées, et même, où la contestation est admise ?!? Alors en l’occurrence quoi ? Les autorités locales, régionales, nationales décident de faire ce barrage. Il y a des problèmes juridiques ? ok, attaquez juridiquement le dossier. Au delà, on est contre ? ok, bah faites le savoir ! faites des manifs. Occupez les lieux. Faites venir la presse. Faites un esclande. Faites vous entendre. Je n'y voit rien à redire. Dès que l'on s'attaque aux forces de sécurité, ça commence à me paraitre suspect : ces gens là, gendarmes ou CRS, ils viennent pas aux ordres d'un dictateur pour opprimer le peuple ! Ils viennent faire respecter l'ordre républicain. Parce que pendant ce temps là, autour, des gens vivent, et entendent continuer à vivre. Alors on leur intime l'ordre d'aller évacuer les lieux. Ou protéger tel ou tel site. En cas de grand désordre, ou en cas de violentes attaques, on (on c'est le préfet de la république) les autorise à utiliser des armes pour se défendre ou défendre leurs positions. Un jeune meurt ? ok, enquête. Ces grenades sont employées depuis plus de 30 ans par les gendarmes et les CRS. Des milliers de ces grenades ont été lancées "aux manifestants" depuis des lustres. Combien de morts ? un.. ? Il a fallu que la grenade aille se loger entre le jeune et son sac ? bah voila... c'est un accident. Un accident malheureux, mais ni plus ni moins qu'un accident. La matraque aussi ça peut tuer ! même un coup de poing ! une gifle, pourquoi pas ? Alors on fait quoi ? Je vais finir en prenant une position volontairement polémique, mais qui va faire comprendre ce que je veux dire sur le traitement médiatique de cette malheureuse histoire : Comment notre monde médiatique aurait il réagi si, au moment des manifs anti-mariage-gay, un jeune était mort et que le gouvernement aurait immédiatement abandonné le projet ???
RCT-10 a écrit :Là, la question se pose de savoir si cette citation est applicable à une démocratie où les diverses opinions, et même les opinions diverses, sont autorisées, et même, où la contestation est admise ?!?
Il y a des formes de manipulations de la démocratie qui sont parfois plus insidieuses qu'une bonne vieille censure. On laisse croire aux gens qu'ils sont libres tout en tirant les ficelles entre copains. D'ailleurs on est plus en oligarchie qu'en démocratie, vu que les dirigeants sortent des mêmes écoles, ont le même parcours, et connaissent les lobbyistes et les chefs d'entreprises depuis les bancs de l'école. Et je ne parle pas du comportement grégaire des médias. Sans dire pour autant "tous pourris", je laisse ça aux bas du front.
Rougekitache a écrit :RCT-10 a écrit :Là, la question se pose de savoir si cette citation est applicable à une démocratie où les diverses opinions, et même les opinions diverses, sont autorisées, et même, où la contestation est admise ?!?
Il y a des formes de manipulations de la démocratie qui sont parfois plus insidieuses qu'une bonne vieille censure. On laisse croire aux gens qu'ils sont libres tout en tirant les ficelles entre copains. D'ailleurs on est plus en oligarchie qu'en démocratie, vu que les dirigeants sortent des mêmes écoles, ont le même parcours, et connaissent les lobbyistes et les chefs d'entreprises depuis les bancs de l'école. Et je ne parle pas du comportement grégaire des médias. Sans dire pour autant "tous pourris", je laisse ça aux bas du front.
Mon ami. On peut le déplorer, mais la démocratie, c'est donner le pouvoir à la majorité et en accepter les choix. DEt les accpeter... surtout quand on est dans la minorité. Tu peux crier que la majorité, c'est des cons, et dire que la minorité à raison, ce qui est peut être vrai... mais c'est comme ça. La majorité décide pour la minorité. Alors quand tu es minoritaire, que tu fasses de coups d'éclats pour faire entendre ta différence. Que tu tente de convaincre pour arriver majoritaire, ok. Mais tu peux pas aller mettre un pistolet sur les tempes des gens pour les faire basculer... Si j'impose mon opinion, parce qu'à mon avis c'est la bonne... ça serait... pas très démocratique... ? En France même ceux qui ne sont pas issus des grandes écoles ont non seulement le droit de vote mais aussi le droit de se présenter. Le système n'est pas oligarchique... alors si tu veux dire que le "bon peuple" n'est pas assez mature pour faire des choix réfléchis... je te laisse libre de tes pensées !
Essaie de te présenter à une élection sans avoir été coopté au sein d'un parti politique, juste pour voir. Aucune chance d'être élu. A la limite comme conseiller général si tu es bien connu dans le secteur, et encore. Le système électoral encourage le bipartisme; en dehors du PS et de l'UMP, et sans accord électoral avec d'autres formations politiques, il te sera impossible d'être élu ou presque. Il y a aucun député élu en dehors des partis (hormis peut être à Wallis et Futuna, Mayotte ou St Pierre et Miquelon, mais c'est particulier); et s'il n'y avait pas eu d'accord électoral national, très peu de députés hors PS, UMP et UDI. Donc on te donne le droit de te présenter certes, mais ça sert pas à grand chose en fait. Commence déjà par être notable du village, ou attaché parlementaire, ça sera une première étape pour te faire une place dans la piscine aux requins.
Dernière modification par Rougekitache (14/11/2014 17:39:36)
Je suis entièrement d'accord avec Rougekitache, l'utilité du barrage de Sivens n'est pas démontrée sauf pour une minorité, ce qui ne veut pas dire que je soutiens les casseurs. Il y a plein d'exemples dans le monde ou luttes et résistances ont eu raison de ce qui semblait être admis démocratiquement . La liste serait trop longue, pour rester dans le sujet: Le Larzac.
RCT-10 a écrit :Rougekitache a écrit :RCT-10 a écrit :Là, la question se pose de savoir si cette citation est applicable à une démocratie où les diverses opinions, et même les opinions diverses, sont autorisées, et même, où la contestation est admise ?!?
Il y a des formes de manipulations de la démocratie qui sont parfois plus insidieuses qu'une bonne vieille censure. On laisse croire aux gens qu'ils sont libres tout en tirant les ficelles entre copains. D'ailleurs on est plus en oligarchie qu'en démocratie, vu que les dirigeants sortent des mêmes écoles, ont le même parcours, et connaissent les lobbyistes et les chefs d'entreprises depuis les bancs de l'école. Et je ne parle pas du comportement grégaire des médias. Sans dire pour autant "tous pourris", je laisse ça aux bas du front.
Mon ami. On peut le déplorer, mais la démocratie, c'est donner le pouvoir à la majorité et en accepter les choix. DEt les accpeter... surtout quand on est dans la minorité. Tu peux crier que la majorité, c'est des cons, et dire que la minorité à raison, ce qui est peut être vrai... mais c'est comme ça. La majorité décide pour la minorité. Alors quand tu es minoritaire, que tu fasses de coups d'éclats pour faire entendre ta différence. Que tu tente de convaincre pour arriver majoritaire, ok. Mais tu peux pas aller mettre un pistolet sur les tempes des gens pour les faire basculer... Si j'impose mon opinion, parce qu'à mon avis c'est la bonne... ça serait... pas très démocratique... ? En France même ceux qui ne sont pas issus des grandes écoles ont non seulement le droit de vote mais aussi le droit de se présenter. Le système n'est pas oligarchique... alors si tu veux dire que le "bon peuple" n'est pas assez mature pour faire des choix réfléchis... je te laisse libre de tes pensées !
Tous les casseurs sont-ils considérés de la même manière. Une expérience vécue sur la démocratie. En janvier 2012, l'Inspection Académique du Jura annonce une fermeture de classe sur le RPI La Pesse/Les Bouchoux. Nous sommes encore sous l'ére Sarkozy de non remplacement des fonctionnaires et il faut fermer à tout prix des classes. Décision prise par un gouvernement élu démocratiquement. Elus, parents et enseignants jugent que cette décision nuira gravement à la qualité de l'enseignement. Avis partagé par l'IA de l'époque. Les voeux de la députée UMP sont perturbés par une délégation d'élus de parents et d'enfants qui venaient simplement lui demander des comptes sur la politique qu'elle soutient. Tout ce petit monde est déjà catalogué comme étant activiste et potentiellement dangereux. Cela n'ira pas plus loin car la mesure n'est pas confirmée. Janvier 2013 : rebelote nous sommes cette fois en Hollandie mais rien ne change. La députée est toujours la même. La fermeture aboutira à une classe de CE2/CM1/CM2 de 29 élèves et une de GS/CP/CE1 de 29 élèves également. Conditions jugées unanimement inacceptables. La mobilisation va être forte et dure : école occupée, grève de l'école par les parents. L'Inspecteur de St Claude est "séquestré" une nuit dans son bureau avec accordéon, blanquette et vin blanc à l'appui. Deux élus entament un grève de la faim qui va durer 9 jours. Lors d'une visite dans le Haut Jura un responsable académique ment délibérément aux parents venus l'accueillir. Ces derniers ne peuvent croire qu'un haut représentant de l'Etat puisse se commettre ainsi et sont déstabilisés. Après bien des péripéties les deux grévistes affaiblis par 9 jours de disette et âgés de 62 et 65 ans sont convoqués à Besançon (2h30 de route aller) par le Recteur. Ils arrachent le fait que la mesure soit suspendue et évoquée lors d'un prochain point au printemps. Un père d'élève journaliste à France Inter/France Culture nous offre une certaine couverture médiatique. Mais globalement cela n'intéresse personne. Aucune écoute ni des services de l'état ni des élus locaux. Les syndicats de l'EN obtiennent officieusement le droit que notre classe soit "sauvée" sans comptage des élèves à la rentrée. Tout le monde respire. 3 mois plus tard l'IA du Jura décide de maintenir la classe à condition qu'il y ait 82 élèves présents le jour de la rentrée. Nous les avons mais savons qu'une famille de 4 enfants va partir durant l'été. Cela fait des années que l'on n'a pas fermé une classe à la rentrée. En septembre, l'Inspecteur de St Claude vient à l'école le jour de la rentrée. Je lui annonce des chiffres défavorables mais il veut contrôler et compter. Nous sommes en récré et j'aligne tous les élèves pour qu'il puisse les compter. Je lui demande son sentiment, il me répond qu'il n'en a pas. Faites-moi un argumentaire Monsieur Mercier. 6 jours plus tard : fermeture. On téléphone à ma collègue qui doit gicler à 17 heures pour lui demander de plier bagage le lundi matin. Qu'elle parte comme une malpropre après 13 ans dans cette école sans revoir ses élèves. La riposte va s'organiser : grèves, l'école des Bouchoux est transformée en Fort Alamo cernée par des bottes de paille. Nous sommes coupés du tel et des ordis par les parents. Les services de l'Education Nationale de St Claude ont l'ordre de ne pas monter chez nous : leur sécurité serait menacée. La psy scolaire se propose de venir à l'écoute : interdiction. Cela va durer 3 semaine. Je passe les détails. Jusqu'à ce qu'à l'issue d'un voyage à Lons un dimanche sous la pluie à pied et en vélo obtienne l'oreille du Préfet ce qui était très peu probable. L'IA devra négocier : la classe ferme mais des mesures d'accompagnement sont accordées. Fatigués, dégoutés nous cédons. J'irai plus tard dire en face à l'Inspecteur de circonscription que nous avons été victimes d'un réglement de compte, qu'il fallait nous mettre au pas et que je déplorais que l'Etat se conduise comme un patron voyou. Nous avons remué ciel et terre contacté des associations de maires ruraux etc etc. Nous n'avons eu aucune écoute sérieuse. j'ai appelé le médiateur de la République qui n'a pu me conseiller que de m'écraser. Aucune écoute de l'Etat, de la République, des élus de proximité. Seuls, montrés du doigt, dénigrés mêmes par nos collègues. La couverture médiatique n'a jamais vraiment rendu compte de la réalité. La violence d'Etat dont nous avons été victime est inacceptable. Les gens d'ici sont censés et respectueux. Ils ont donc fini par céder. Certains ne le voulaient pas et là cela aurait pu franchement dégénérer. De tout cela je ne me remettrai jamais dans ma confiance en l'Etat. Je me remets professionnellement depuis la rentrée de cette année. Tout cela a créé des ravages dans les consciences, dans les bulletins de vote. Je te, vous, laisse faire les liens possibles avec Sivens ou le mariage pour tous. Je ne sais pas s'il y en a. Ce que je sais c'est que l'Etat peut faire ce qu'il a fait ici. Ce que je crois c'est que notre démocratie va mal. Je ne sais si c'est une oligarchie ou autre chose mais le déni d'écoute, le mépris des citoyens sont manifestes. C'est une violence inacceptable qui en génère malheureusement d'autres. Je suis évidemment contre les casseurs et toute forme d'atteinte aux biens. Rien ne les justifie. Mais on peut comprendre leur génèse. C'est ce que je comprends du message de Rougequitache.
Le mépris des services de l'Etat, l'application froide des directives pondues à Paris par un fonctionnaire lambda, le dialogue impossible, la paperasserie et les tracasseries administratives, les évaluations quantitatives, sont des formes de violences. Violence morale et sociale, qui fait plus de dégâts qu'une poubelle en feu. Lisez Kafka.
Dernière modification par Rougekitache (14/11/2014 18:46:38)
Rougekitache a écrit :Essaie de te présenter à une élection sans avoir été coopté au sein d'un parti politique, juste pour voir. Aucune chance d'être élu. A la limite comme conseiller général si tu es bien connu dans le secteur, et encore. Le système électoral encourage le bipartisme; en dehors du PS et de l'UMP, et sans accord électoral avec d'autres formations politiques, il te sera impossible d'être élu ou presque. Il y a aucun député élu en dehors des partis (hormis peut être à Wallis et Futuna, Mayotte ou St Pierre et Miquelon, mais c'est particulier); et s'il n'y avait pas eu d'accord électoral national, très peu de députés hors PS, UMP et UDI. Donc on te donne le droit de te présenter certes, mais ça sert pas à grand chose en fait. Commence déjà par être notable du village, ou attaché parlementaire, ça sera une première étape pour te faire une place dans la piscine aux requins.
Tout à fait exact ! Maintenant la question qui se pose c'est : la majorité des français est elle pour la bi-polarisation ? J'ai tendance à le penser.... Même si, comme toi, j'en suis plutôt à le déplorer...