A faire la différence pardi !!!

En vitesse, 1 ou 2 dixième, c'est 5 à 10 mètres sur le mec qui te courre derrière. Pour la masse musculaire, tu gagnes en puissance, en résistance et en explosivité, donc 2 ou 3 kilos, c'est ce qui fait la différence.

RCT-10 a écrit :

la sup a écrit :

A faire la différence pardi !!!

Ouais ok ! Mais t'es sur toi que t'y gagne ? En quoi ? en masse musculaire ? mais t'as pas besoin de muscles genre "mister univers", et t'es pas à deux trois kilos près en développé couché... En vitesse ? mais gagner un ou deux dixièmes, ça apporte que dalle, c'est pas ça qui va faire que tu vas marquer.... Le foncier ? je le disais, 7 ou 8 kilomètres sur 80 minutes... c'est à la portée de tous les clampins qui bossent un tant soit peu... Le dopage, c'est pas de la magie noire, ça fait pas d'un bourricot un gagnant du prix d'Amérique.... Moi j'aurais eu beau me bourrer de tout s'qu'on veut... j'aurais jamais été pro... Et vu ce que ça fait gagner, je suis pas sur que ça soit utile dans notre sport... Alors je te dis pas que ça existe pas, y a des cons partout, mais je ne pense pas que ça soit généralisé comme dans le vélo, par exemple.. j'y crois pas. Et à mon avis, y'en a plus chez les amateurs où on croit encore aux miracles, et ou on se dit qu'on sera pas contrôlé... que chez les pros.

quelques dizièmes en vitesse pitêtre mais surtout tu va courir beaucoup plus longtemps et ça au bout d'une heure de jeu ça fait une sacrée différence et voilà qui te permet de marquer et gagner.

Sur 60 à 80 mètres.

En toutes choses l'important est sa propre observation, son jugement, son propre sens de l'investigation. Quand on observe on voit, et quand on accepte de voir on n'a pas à retenir les dénégations des uns ou des autres. Bref quand notre propre sens de l'observation nous permet de percevoir des changements de gabarits, des morphologies qui nous interpellent, c'est notre sens de l'observation que l'on doit suivre. Nos yeux doivent primer sur ce que l'on nous raconte. La société, qu'elle soit d'aujourd'hui ou de tout temps, à l'inverse apprend à l'individu la "vérité" émanent de l'autorité, c'est à dire d'une hiérarchie, d'une institution, d'un chef. Le "circuler y'a rien à voir", est un des comportements d'autorité que le sens de l'observation individuelle doit bousculer. Alors lorsque quelques uns commencent à lever le voile, à voir par eux mêmes, des situations que d'autres voudraient garder au secret consensuel, alors c'est un peu de liberté qui souffle, un peu d'éthique qui surgit, mais que bien entendu "on" ne saurait tolérer bien longtemps. La musculation n'est pas l'explication des changements perceptibles. La pollution n'est pas l'explication des décès des quadras sportifs. Et c'est bien d'en parler en juillet, puisque par tradition c'est le mois de la chimie...

Pfff... vous m'avez obligé à faire des recherches ! Bon : En chargeant la mule tu gagne 4/10ème sur un 100 mètres. Donc si tu le cours en 10s, pour faire simple, tu gagne 4 mètres. Saut qu'en moyenne un rugbyman pendant un match fait des courses de 10 à 15 mètres.... Et là... tu peut gagner de 4 à 6 centimètres... moi je dit que... c'est fort... Je suis persuadé que c'est du même ordre pour les muscles, l'efficacité supplémentaire dans un ruck pour un type qui soulève 3 ou 4 kilos de plus au développé couché... je suis circonspect... Alors... je ne dis pas que le dopage n'existe pas... je dis qu'il ne sert à rien (ou presque), nuance... et je dit que je pense que, parce qu'il ne sert à rien (ou presque), il n'est pas généralisé dans notre sport comme il l'est ailleurs... On va toujours trouver 2 ou 3 abrutis par ci par là qui vont croire qu'en bouffant des hormones ils vont se faire un 100 mètres en deux seconde 30...

Vous faites en partie fausse route en ne voyant que les performances physique directe, le dopage permet surtout et avant tout de supporter une charge d'entrainement supérieure à la normale, si cette surcharge d'entrainement permet les améliorations des performances brutes (vitesse, force .. etc), elle permet aussi de passer beaucoup plus de temps sur l'amélioration des qualités technique individuelles ou collectives, quand on peut répéter 50 fois une combinaison ou un exercice technique, on a plus de chance de le réussir en match que quand on ne l'a fait que 10 fois parce qu'épuisé après, et ça, c'est pas quantifiable.