Cette terrible défaite à Sapiac ressemble étrangement à celle infligée par les anglais à Azincourt le 25 octobre 1425 ou, plus près de nous, aux dizaines de milliers de morts français dans les premiers mois de la Première Guerre Mondiale.
Oui, mal préparée et mal équipée, notre équipe décida quand même de partir à l'abordage de la forteresse Montalbanaise. Ainsi, aux premiers commentaires de retour du front de la part des journalistes-reporters de Point de Vue/Image du Monde, il semble bien que le Maréchal Gajan, (assisté par les Généraux Guicherd et Jaffres), ait choisi une stratégie obsolète et maladroite : Faire peur à l'ennemi, montrer ses muscles, foncer droit devant, qui m'aime me suive. Malheureusement, cette vieille tactique militaire ne marcha que 10 minutes. Oui, 10 petites minutes avant que l'ennemi du 82, jeune impétrant dans le monde professionnel, ne trouva la force, l'intelligence et le courage de nous transpercer, étriller, pulvériser façon puzzle comme des cadets de Gascogne. Horreur, malheur !!!
De retour du front, le Maréchal Gajan, fort contrit de cette branlée, trouva bien des mots pour apaiser son couroux ainsi que celui des supporters.
Ainsi, si la stratégie est une chose, la tactique en est une autre. Elle s'offre aux hommes de terrain, à nos joueurs, qui pouvaient en disposer comme ils voulaient. Apparemment, exaltés par la sonnerie du clairon, l'appel aux armes, l'amour de la viande fraîche, ils firent preuve d'une absence totale d'intelligence situationnelle.
Au soir de cette débacle qui restera comme une tâche dans l'histoire de notre club, Tout est perdu, fors l'honneur comme disait le bon roy François 1er.
Que d'aventure, que d'aventure...
Dernière modification par boubagump (usc) (24/08/2014 18:05:19)