Est ce vraiment une si mauvaise chose pour le BSCR que d'apprendre la défection d'un improbable mécène ?
La vision du toujours plus, qui émerge, d'une façon ostentatoire dans la vie, la politique, le commerce, et bien sûr le sport, pousse les dirigeants à flirter avec des personnes en quête de pouvoir et de reconnaissance, lesquelles, peuvent laisser tomber leur "jouet", à la moindre déconvenue.
Du coup, faire le yoyo avec un budget à géométrie variable est dangereux pour les finances des clubs, surtout en F1.
Voir sur le MO le nombre de clubs concernés par des "trous", impressionnant. Alors pour moi, du moins pour le rugby amateur, c'est la taille de la ville qui détermine globalement la division.
Qu'on le veuille ou non, monter un budget de montée en F1, c'est au mini 3M€, compter au moins 3 ans, pour ensuite intégrer la ProD2, et surtout, y rester ! Regarder Massy, ils n'y arrivent toujours pas.
Alors les philosophes diront, oui mais, au moins, ils ne descendent pas plus bas. Ouais, bof.
Je crois davantage à des gens responsables, équilibrés,...honnêtes (si si !) qui "montent" un budget cohérent et réalisable, pour jouer la division pour laquelle le défraiement des joueurs permettra de s'y maintenir, voire de s'y qualifier. Là bien entendu, on parle d'humanisme, de plaisir, de convivialité, bref, de beaucoup de choses que les prédateurs pseudos-gargantuos futurs présidents, ne veulent pas entendre la moindre syllabe ;
Colomiers a su créer son concept, dans un environnement économique compliqué, mais pour moi il n'y a pas la place pour Blagnac dans le monde pro.