TINOU54 a écrit :Pour les Toutouniens passionnés de gazettes et qui s'ennuient le soir, un peu de grain à moudre...
(Pas mal joué la veille d'une intervention télévisée très attendue... Impression d'une méthode déjà entrevue ?)
Le Monde - 13 janvier 2014 - Gérard Davet & Francis Lhomme
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Le magazine Closer a-t-il pu être instrumentalisé par des rivaux de M. Hollande ?
C'est une interrogation majeure, à l'Elysée, où l'on se penche sur le processus mis en œuvre à l'occasion du reportage de l'hebdomadaire people. A Paris, ces derniers mois, les rumeurs sur la liaison supposée du président ont été relatées par plusieurs relais sarkozystes de premier plan.
Or, M. Hollande a toujours considéré M. Sarkozy comme son principal rival, en vue d'une future réelection, en 2017. Il lui a toujours prêté aussi un fort pouvoir de nuisance, lié à son passé place Beauvau et à ses amitiés avec des responsables policiers de premier plan. En effet, l'ancien locataire de l'Elysée a conservé de puissants soutiens au sein de la police, dont une partie des effectifs resteraient acquis à M. Sarkozy. De même, à l'Elysée, des fidèles de l'ancien président sont toujours en place, en particulier au GSPR. L'interpellation de l'un des fils de Valérie Trierweiler, pour l'achat d'une petite quantité de cannabis, avait déjà été révélée par le magazine Closer en décembre 2013. Le rapport de police avait très vite fuité, et le couple présidentiel avait déjà vu dans cette affaire l'action de réseaux sarkozystes souterrains. Sans pouvoir s'y opposer.
M. Hollande est-il suffisamment entouré ?
C'est l'un des enseignements de cette affaire. A son arrivée à l'Elysée, M. Hollande n'a pas voulu reproduire les schémas créés par M. Sarkozy. Celui disposait d'un cabinet expérimenté, proche des milieux policiers et du secteur du renseignement. Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée (2007-2011), avait été directeur général de la police nationale. Michel Gaudin, préfet de police de Paris, également. Pierre Charon, conseiller à l'Elysée, proche ami de M. Sarkozy, fréquentait le gratin du Quai des Orfèvres.
Quant à Patrick Ouart, conseiller à la justice, il avait la haute main sur la magistrature et les nominations. Frédéric Péchenard, patron de la police pendant cinq ans, était un ami d'enfance de M. Sarkozy. Sans parler de Bernard Squarcini, directeur du renseignement intérieur, totalement dévoué à M. Sarkozy.
Un dispositif de guerre, rôdé, efficace, pour les manœuvres de l'ombre comme celles plus officielles. M.Hollande, par goût personnel, mû par la volonté de se démarquer de ces pratiques, n'a pas voulu s'entourer de professionnels de ce profil. De fait, il ne dispose pas d'un «cabinet noir». Son prédécesseur s'était, lui, inspiré de Jacques Chirac. Ce dernier pouvait ainsi compter sur Dominique de Villepin à l'Elysée, l'avocat Francis Szpiner ou encore le patron des RG, Yves Bertrand. ""
C'est assez surréaliste, bientôt ça va être de la faute à Sarkozy si FH se comporte comme un ado, quand il va "livrer" en ville sur un scooter tel le livreur de pizza, il grandi sans doute la fonction, remarque pour satisfaire les verts et Hidalgo il aurait du prendre un vélo, ou mieux un vélib.
Sans déconner, la France est la risée du monde entier et au lieu de faire profil bas, les types en rajoutent, décidément mon grand-père avait raison lorsqu'il me disait de ne jamais voter pour un socialiste.