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Nous allons faire évoluer les forums jusqu'au mois de septembre afin de les rendre plus interactifs.

Fédérale 2

Chambéry-Mauléon - Finale Fédérale 2

#631

JP73 a écrit :

Pottok, Paulo même combat: pour moi,vos propos crèvent le mur du çon!!! Ils dégoulinent d'intolérance et d'agressivité, comment pouvez-vous vous targuer de la moindre des vertus inculquées par le rugby alors que vous les bafouez à chaque ligne? L'un se targue d'avoir un cerveau, l'autre de la mémoire eh bien ils ne doivent pas avoir dépassé le stade du développement reptilien ni chez l'un ni chez l'autre!!!!

OK, je sort... Pris dans la méllée, j'ai balancé quelques marrons, désolé ( ou pas) hmm. Je retire mes propos du forum et surtout JE PRESENTE MES EXCUSES AUX VRAIS SUPPORTERS DE MONLEON, pour les autres, tant pis tongue . Et VIVE LE RUGBY

#632

Ancien joueur d'un club Isérois à coté de Grenoble,j'ai joué un millier de fois contre Chambéry que ce soit en poussin, benjamin,minime,cadets junior, séniors ... je peux juste répondre que c'est un club qui n'a jamais eu de comportement agressif, leur réceptions ont toujours été belles et des supporters toujours amoureux du jeu. Maintenant éducateurs, je peux vous assurer que ce club formateur organise l'un des plus gros tournois de jeunes en France des -7 à -15 et que ce tournoi et d'une organisation magnifique, avec une journée festive remarquable. Alors, même si je ne suis pas Savoyard, que l'on ne vienne pas me dire que Chambé ne mise que sur du Mercenariat au niveau des Séniors. A bon entendeur, Sportvement, Allez les Alpes, Bravo pour ce titre pour les Jaune et noirs même si mes couleurs resteront BLACK

La reine du sciage

#633

bixkor73 a écrit :

et pendant ce temps les marmottes Savoyardes sifflent de bonheur dans la montagne tandis que les marmottes Pyrénéennes pleurent dans leurs collines ! Bravo au SOC pour son titre de Champion de France de F2 !! sur la saison il est plus que mérité et si le match de la finale n'a pas été à la hauteur je me rappelle que tous mes entraineurs m'ont toujours dit :" une finale ça se gagne ! point barre ! la maniére on s'en fout car aprés on a tout l'été pour le feter ce titre !!" et si par hasard le bouclier du SOC venait à croiser celui des Belascains de l'USM (et le trophée des finalistes Balandrade) je vous laisse deviner ce qui se passera : on l'arrosera ce putain de bouclier auquel tous les clubs rèvent toute une saison !!!! alors desolé pour les joueurs Mauleonnais (comme pour les Belascains de Saint Gaudens) battus aux tirs au buts mais c'est la vie ma pov lucette ! Deux boucliers en Savoie pour 8 clubs ! ! - 1 en F1 S.O.CHAMBERY - 1 en F2 U.S.MONTMELIAN - 1 en F3 S.O.UGINE ALBERTVILLE - 2 en P.H. FC AIX LES BAINS et C.A.MAURIENNAIS - 2 en 1/2 Serie U.S. LA RAVOIRE et R.C.MOTTERAIN - 1 EN FEMININE 1° Div SAVOIE RUGBY FEMININ plus deux "particularités" - le RC Haute Tarentaise - Rugby Educatif - Voglans - Rugby à Toucher c'est plutot as mal non ? avec mon ami Amédée on va les arroser en RP ces bouts de bois !! et si un mauleonnais passe dans le coin on lui paiera une mousse !!!

Oauiiiiiiiiiis! On va les faire venir à bretigny les deux bouts de bois: la teuf! des diots! dees pormons! chignin à volonté! Beaufort par kg! oh le kif!!!! ;-)

Beaufortain for ever et pour toujours!
Union Cycliste de l'Arpajonnais
ALLEZ LE SOC mais aussi l'USM et le SOUA et aussi les voisins de la Yaute!!!

#634

Merci, mes amis vert et noir wink bon, va falloir que je change ma signature smile

#635

xiberoa a écrit :

Le rugby mauléonais est un rugby de gueux, de pauvres, de paysans. Mais qu’il est magnifique ce rugby fait de courage et d’abnégation! La « grinta mauléonaise » : on dirait presque que les joueurs seraient prêts à mourir devant leur ligne avec l’habit de lumière rouge et blanc, le lion sur le cœur. A Mauléon, le rugby n’est pas une religion, c’est bien plus : une culture, un art de vivre. Sans rugby, Mauléon n’est rien. Mais avec son équipe, elle devient une grande ville, dont le nom résonne dans les 3ème mi-temps de la France entière. Ici, les garçons ne naissent pas dans les choux, ils naissent un ballon de rugby dans les mains, et des pointes de 18 aux pieds. Les mauléonais sont au rugby ce que les gamins des favelas sont au football. La Soule est une petite Nouvelle-Zélande et ce que certains voient comme un loisir est pour nous comme une évidence, un appel des entrailles. Mauléon est ouvrière, besogneuse et c’est les fils d’espagnols, de portugais, mêlés aux basques qui ont fait sa force. Encore aujourd’hui, ce sont des maçons, des charpentiers, des éleveurs qui portent le fanion du club centenaire. Ils ne jouent pas pour le fric non, les maigres primes de matchs sont déjà envolées chez Jean-Pierre ou au Coucou les soirs de victoires. Ils ne jouent pas pour la gloire non plus : l’humilité y est plus forte que nulle part ailleurs. Ils jouent tout simplement parce qu’à Mauléon on joue au rugby, c’est comme ça et pas autrement. Depuis que nous savons marcher, le rugby coule dans nos veines. Nos équipes de jeunes font trembler le grand sud. Il n’y a pas de bonnes générations, elles sont toutes exceptionnelles et les innombrables boucliers de la salle de réception en sont un maigre témoignage. Cette ville, ce peuple qui a envoyé 7 de ses enfants à l’Ellis Park ou sur le mont Eden le maillot bleu blanc rouge sur les épaules… Cette ville, ce peuple qui se déplace en cohortes dans la chaleur des phases finales et qui colore de rouge et de blanc les stades croisés sur son chemin… Cette ville, ce peuple qui est capable d’attendre une équipe de cadets jusqu’à l’aube pour voir le bouclier qu’ils ramènent du fin fond du Languedoc… Cette ville, ce peuple est unique, insaisissable, et peu de privilégiés peuvent comprendre ce que c’est que le rugby de clocher, le vrai. Parlons un peu du jeu : le rugby made in Mauléon a du sang basque oui, car il repose sur la hargne et les tripes, parce que les consignes sont gueulées en euskara depuis le bord du terrain. Mais les points communs s’arrêtent là. Ici il n’est pas question de cocottes de 40m, de grandes chandelles et de charges au raz, un bandeau bicolore en guise de casque. Non, le rugby mauléonais est loin de tout ça, il est léché, élégant, cherche l’évitement et le beau geste. Vite! On écarte, on renverse, on croise, on tape par-dessus et surtout on court, on court encore et toujours. Ce rugby-là est fait pour les petits teigneux, malins et rapides. Ce rugby-là a couvert de gloire le grand Lourdes et a fait connaitre de tous le stade montois des frères Boniface. Ce rugby-là a disparu chez les pros et s’éteint doucement en amateur. La technique, elle, ne s’apprend pas dans une salle vidéo ou entre des plots et des piquets. La technique s’apprend les soirs d’étés sur le terrain de Jaï. Les gosses y font des touchés endiablés qui se terminent à la nuit tombée quand ils ne voient même plus le ballon entre leurs mains, ou que la faim devient trop forte pour continuer à faire les cons dehors. C’est là que se forgent l’instinct et la fougue, c’est là que les automatismes naissent, c’est là que les petits mauléonais deviennent des rugbymen. Mais le talent ne fait pas tout, surtout quand vous rendez 20kg et 10cm : il faut un public, et le public mauléonais n’est pas le moins bon dans son genre. Le public souletin n’est pas fair-play, non, il est moqueur, chauvin, siffle les buteurs et harcèle les arbitres. Mais qu’il est beau ce public, ce peuple qui gronde à chaque charge, trépigne quand la bascoï se prépare, hurle comme un seul homme quand l’arbitre tend le bras du mauvais côté. Marius Rodrigo est un chaudron, infernal pour l’adversaire et presque sacré pour ses protégés. Il faut les voir, et surtout les entendre, ces centaines de pieds battre les travées métalliques, ces centaines de bras frapper les talenquères du côté Chéraute. La cathédrale Rodrigo en a vu abdiquer plus d’un, et les grands noms du rugby français s’y sont cassés les dents. La messe commence à 13h30, mais pas besoin d’orgue, la clameur de la foule porte jusqu’aux allées quand le vent descend des montagnes. Alors qu’importe si Goliath et sa légion étrangère a pris le bouclier à Béziers, qu’importe si des pros nous mettront 30 points tous les dimanches la saison prochaine, ce club est un grand club et le restera à jamais, en fédérale 1 ou en série. C’est un grand club car c’est la vitrine de tout un peuple fier et formidable.

Ben voilà!! c'est comme au Hac,comme à Larressore comme à St Palais ,c'est pour ça que je suis tombé dans la ""marmite"" et puis à Mauléon quand le soleil cogne comme un malade,de l'autre coté des tribunes il y a des arbres qui te font de l'ombre donc si les supporters de Mauléon petent un cable c'est bien que se sont des fous et pas le soleil.......... wink

Rien ne vaut le rugby en F3-Retour aux clochers des villages et des valeurs du maillot,les vraies.....

#636

C'est aussi comme à Bourg en Bresse comme à Chambéry, Comme à Blagnac etc.......même si dans les " Grande villes " c'est dilué avec les autres sports et activités, si tu prend l'entourage rugbystique de tous les clubs et pour en avoir côtoyé beaucoup, je te le dis, tous pareils. Ce n'est pas parce que l'on à eu le "malheur" de naître dans une ville plus importante que l'on doit se priver du "bonheur" qu'est le rugby. tongue

#637

La Scieuse a écrit :

Ancien joueur d'un club Isérois à coté de Grenoble,j'ai joué un millier de fois contre Chambéry que ce soit en poussin, benjamin,minime,cadets junior, séniors ... je peux juste répondre que c'est un club qui n'a jamais eu de comportement agressif, leur réceptions ont toujours été belles et des supporters toujours amoureux du jeu. Maintenant éducateurs, je peux vous assurer que ce club formateur organise l'un des plus gros tournois de jeunes en France des -7 à -15 et que ce tournoi et d'une organisation magnifique, avec une journée festive remarquable. Alors, même si je ne suis pas Savoyard, que l'on ne vienne pas me dire que Chambé ne mise que sur du Mercenariat au niveau des Séniors. A bon entendeur, Sportvement, Allez les Alpes, Bravo pour ce titre pour les Jaune et noirs même si mes couleurs resteront BLACK

Merci, le mot sur le tournoi me touche particulièrement. wink

#638

Paulo, dommage que tu te sois laissé emporté, ce n'est pas pour un individu trop borné qu'il faut jeter tous ses proches, l'humanité n'y survivrai pas, mais je sais combien il est parfois difficile de garder son sang froid, bravo pour tes excuses cool .

#639

Bernard a écrit :

C'est aussi comme à Bourg en Bresse comme à Chambéry, Comme à Blagnac etc.......même si dans les " Grande villes " c'est dilué avec les autres sports et activités, si tu prend l'entourage rugbystique de tous les clubs et pour en avoir côtoyé beaucoup, je te le dis, tous pareils. Ce n'est pas parce que l'on à eu le "malheur" de naître dans une ville plus importante que l'on doit se priver du "bonheur" qu'est le rugby. tongue

Ahhh je ne te fais pas dire !!! Bourgoin n'a que 24.000 hab et des poussières yikes yikes et, comme à Mauleon, les joueurs viennent des bleds aux alentours wink;) club sans gros moyens financiers (ben oui surtout aujourd'hui !!!) ils vont se refrotter courageusement aux joutes du ProD2 Bon, c'était juste pour relativiser les "arguments" de certains ....

#640

Hier j'avais promis de me renseigner sur le budget du SOC : entre 1.000.000 et 1.200.000 de prévu, ce qui n'est pas énorme pour la Fed1 aujourd'hui hmm hmm ps :apparemment ça c'est bien passé à la DNACG wink ALLEZ le SOC - ALLEZ le CSBJ big_smile big_smile big_smile

#641

xiberoa a écrit :

Le rugby mauléonais est un rugby de gueux, de pauvres, de paysans. Mais qu’il est magnifique ce rugby fait de courage et d’abnégation! La « grinta mauléonaise » : on dirait presque que les joueurs seraient prêts à mourir devant leur ligne avec l’habit de lumière rouge et blanc, le lion sur le cœur. A Mauléon, le rugby n’est pas une religion, c’est bien plus : une culture, un art de vivre. Sans rugby, Mauléon n’est rien. Mais avec son équipe, elle devient une grande ville, dont le nom résonne dans les 3ème mi-temps de la France entière. Ici, les garçons ne naissent pas dans les choux, ils naissent un ballon de rugby dans les mains, et des pointes de 18 aux pieds. Les mauléonais sont au rugby ce que les gamins des favelas sont au football. La Soule est une petite Nouvelle-Zélande et ce que certains voient comme un loisir est pour nous comme une évidence, un appel des entrailles. Mauléon est ouvrière, besogneuse et c’est les fils d’espagnols, de portugais, mêlés aux basques qui ont fait sa force. Encore aujourd’hui, ce sont des maçons, des charpentiers, des éleveurs qui portent le fanion du club centenaire. Ils ne jouent pas pour le fric non, les maigres primes de matchs sont déjà envolées chez Jean-Pierre ou au Coucou les soirs de victoires. Ils ne jouent pas pour la gloire non plus : l’humilité y est plus forte que nulle part ailleurs. Ils jouent tout simplement parce qu’à Mauléon on joue au rugby, c’est comme ça et pas autrement. Depuis que nous savons marcher, le rugby coule dans nos veines. Nos équipes de jeunes font trembler le grand sud. Il n’y a pas de bonnes générations, elles sont toutes exceptionnelles et les innombrables boucliers de la salle de réception en sont un maigre témoignage. Cette ville, ce peuple qui a envoyé 7 de ses enfants à l’Ellis Park ou sur le mont Eden le maillot bleu blanc rouge sur les épaules… Cette ville, ce peuple qui se déplace en cohortes dans la chaleur des phases finales et qui colore de rouge et de blanc les stades croisés sur son chemin… Cette ville, ce peuple qui est capable d’attendre une équipe de cadets jusqu’à l’aube pour voir le bouclier qu’ils ramènent du fin fond du Languedoc… Cette ville, ce peuple est unique, insaisissable, et peu de privilégiés peuvent comprendre ce que c’est que le rugby de clocher, le vrai. Parlons un peu du jeu : le rugby made in Mauléon a du sang basque oui, car il repose sur la hargne et les tripes, parce que les consignes sont gueulées en euskara depuis le bord du terrain. Mais les points communs s’arrêtent là. Ici il n’est pas question de cocottes de 40m, de grandes chandelles et de charges au raz, un bandeau bicolore en guise de casque. Non, le rugby mauléonais est loin de tout ça, il est léché, élégant, cherche l’évitement et le beau geste. Vite! On écarte, on renverse, on croise, on tape par-dessus et surtout on court, on court encore et toujours. Ce rugby-là est fait pour les petits teigneux, malins et rapides. Ce rugby-là a couvert de gloire le grand Lourdes et a fait connaitre de tous le stade montois des frères Boniface. Ce rugby-là a disparu chez les pros et s’éteint doucement en amateur. La technique, elle, ne s’apprend pas dans une salle vidéo ou entre des plots et des piquets. La technique s’apprend les soirs d’étés sur le terrain de Jaï. Les gosses y font des touchés endiablés qui se terminent à la nuit tombée quand ils ne voient même plus le ballon entre leurs mains, ou que la faim devient trop forte pour continuer à faire les cons dehors. C’est là que se forgent l’instinct et la fougue, c’est là que les automatismes naissent, c’est là que les petits mauléonais deviennent des rugbymen. Mais le talent ne fait pas tout, surtout quand vous rendez 20kg et 10cm : il faut un public, et le public mauléonais n’est pas le moins bon dans son genre. Le public souletin n’est pas fair-play, non, il est moqueur, chauvin, siffle les buteurs et harcèle les arbitres. Mais qu’il est beau ce public, ce peuple qui gronde à chaque charge, trépigne quand la bascoï se prépare, hurle comme un seul homme quand l’arbitre tend le bras du mauvais côté. Marius Rodrigo est un chaudron, infernal pour l’adversaire et presque sacré pour ses protégés. Il faut les voir, et surtout les entendre, ces centaines de pieds battre les travées métalliques, ces centaines de bras frapper les talenquères du côté Chéraute. La cathédrale Rodrigo en a vu abdiquer plus d’un, et les grands noms du rugby français s’y sont cassés les dents. La messe commence à 13h30, mais pas besoin d’orgue, la clameur de la foule porte jusqu’aux allées quand le vent descend des montagnes. Alors qu’importe si Goliath et sa légion étrangère a pris le bouclier à Béziers, qu’importe si des pros nous mettront 30 points tous les dimanches la saison prochaine, ce club est un grand club et le restera à jamais, en fédérale 1 ou en série. C’est un grand club car c’est la vitrine de tout un peuple fier et formidable.

Si je n'avais pas assisté à des matchs Oloron/Mauléon et Mauléon/Oloron depuis près de 40 ans tu me ferais presque couler une petite larme ... Si l'état d'esprit des joueurs du SAM ne peut être remis en question, il n'en est pas de même du reste de ton tableau idyllique. Je ne reviendrais que sur 4 points : - petite piqûre de rappel, voilà ce que tu écrivais sur RF le 27/2/2011 après une victoire du FCO contre le SAM : "Ne fanfaronnez pas trop, il est très loin le temps ou le FCO était parmis les meilleurs. Malgrè cette bonne saison, vous restez un club sur le déclin, votre école de rugby n'est qu'une farce, et vos jeunes sont maintenant au niveau des villages alentours. Comme nous vous êtes promis à un bel avenir en Fédérale 2.". Et tu en as écrit plusieurs des posts comme celui-là, il suffit de chercher un peu sur RF ...On est bien loin de ton texte aux belles valeurs humaines. - tu parles du jeu à la mauléonnaise : les dernière fois où l'on vous a rencontrés (chez vous et chez nous) on a pas vu l'ombre d'une attaque de tes lignes arrières : vous avez été humiliés à l'aller comme au retour. Ou alors vous ne savez jouer que quand il fait beau ? - ton public : le seul à huer à Oloron nos joueurs quand ils rentrent sur le terrain ... - riches/pauvres : vous nous avez toujours stygmatisés et considérés comme un club riche avec d'énormes moyens par rapport à vous, ça n'est pas nouveau. Alors il faut quand même relativiser ce que tu écris... Et rendez-vous sur ce forum pour la saison 2013/2014 pour la reprise de nos joutes verbales ... que vous êtes systématiquement les premiers à déclencher ! A part ça bravo à ton équipe pour cette saison.

"Sans la musique, la vie serait une erreur"
Friedrich Wilhelm Nietzsche

#642

Nietzsche a écrit :
xiberoa a écrit :

Le rugby mauléonais est un rugby de gueux, de pauvres, de paysans. Mais qu’il est magnifique ce rugby fait de courage et d’abnégation! La « grinta mauléonaise » : on dirait presque que les joueurs seraient prêts à mourir devant leur ligne avec l’habit de lumière rouge et blanc, le lion sur le cœur. A Mauléon, le rugby n’est pas une religion, c’est bien plus : une culture, un art de vivre. Sans rugby, Mauléon n’est rien. Mais avec son équipe, elle devient une grande ville, dont le nom résonne dans les 3ème mi-temps de la France entière. Ici, les garçons ne naissent pas dans les choux, ils naissent un ballon de rugby dans les mains, et des pointes de 18 aux pieds. Les mauléonais sont au rugby ce que les gamins des favelas sont au football. La Soule est une petite Nouvelle-Zélande et ce que certains voient comme un loisir est pour nous comme une évidence, un appel des entrailles. Mauléon est ouvrière, besogneuse et c’est les fils d’espagnols, de portugais, mêlés aux basques qui ont fait sa force. Encore aujourd’hui, ce sont des maçons, des charpentiers, des éleveurs qui portent le fanion du club centenaire. Ils ne jouent pas pour le fric non, les maigres primes de matchs sont déjà envolées chez Jean-Pierre ou au Coucou les soirs de victoires. Ils ne jouent pas pour la gloire non plus : l’humilité y est plus forte que nulle part ailleurs. Ils jouent tout simplement parce qu’à Mauléon on joue au rugby, c’est comme ça et pas autrement. Depuis que nous savons marcher, le rugby coule dans nos veines. Nos équipes de jeunes font trembler le grand sud. Il n’y a pas de bonnes générations, elles sont toutes exceptionnelles et les innombrables boucliers de la salle de réception en sont un maigre témoignage. Cette ville, ce peuple qui a envoyé 7 de ses enfants à l’Ellis Park ou sur le mont Eden le maillot bleu blanc rouge sur les épaules… Cette ville, ce peuple qui se déplace en cohortes dans la chaleur des phases finales et qui colore de rouge et de blanc les stades croisés sur son chemin… Cette ville, ce peuple qui est capable d’attendre une équipe de cadets jusqu’à l’aube pour voir le bouclier qu’ils ramènent du fin fond du Languedoc… Cette ville, ce peuple est unique, insaisissable, et peu de privilégiés peuvent comprendre ce que c’est que le rugby de clocher, le vrai. Parlons un peu du jeu : le rugby made in Mauléon a du sang basque oui, car il repose sur la hargne et les tripes, parce que les consignes sont gueulées en euskara depuis le bord du terrain. Mais les points communs s’arrêtent là. Ici il n’est pas question de cocottes de 40m, de grandes chandelles et de charges au raz, un bandeau bicolore en guise de casque. Non, le rugby mauléonais est loin de tout ça, il est léché, élégant, cherche l’évitement et le beau geste. Vite! On écarte, on renverse, on croise, on tape par-dessus et surtout on court, on court encore et toujours. Ce rugby-là est fait pour les petits teigneux, malins et rapides. Ce rugby-là a couvert de gloire le grand Lourdes et a fait connaitre de tous le stade montois des frères Boniface. Ce rugby-là a disparu chez les pros et s’éteint doucement en amateur. La technique, elle, ne s’apprend pas dans une salle vidéo ou entre des plots et des piquets. La technique s’apprend les soirs d’étés sur le terrain de Jaï. Les gosses y font des touchés endiablés qui se terminent à la nuit tombée quand ils ne voient même plus le ballon entre leurs mains, ou que la faim devient trop forte pour continuer à faire les cons dehors. C’est là que se forgent l’instinct et la fougue, c’est là que les automatismes naissent, c’est là que les petits mauléonais deviennent des rugbymen. Mais le talent ne fait pas tout, surtout quand vous rendez 20kg et 10cm : il faut un public, et le public mauléonais n’est pas le moins bon dans son genre. Le public souletin n’est pas fair-play, non, il est moqueur, chauvin, siffle les buteurs et harcèle les arbitres. Mais qu’il est beau ce public, ce peuple qui gronde à chaque charge, trépigne quand la bascoï se prépare, hurle comme un seul homme quand l’arbitre tend le bras du mauvais côté. Marius Rodrigo est un chaudron, infernal pour l’adversaire et presque sacré pour ses protégés. Il faut les voir, et surtout les entendre, ces centaines de pieds battre les travées métalliques, ces centaines de bras frapper les talenquères du côté Chéraute. La cathédrale Rodrigo en a vu abdiquer plus d’un, et les grands noms du rugby français s’y sont cassés les dents. La messe commence à 13h30, mais pas besoin d’orgue, la clameur de la foule porte jusqu’aux allées quand le vent descend des montagnes. Alors qu’importe si Goliath et sa légion étrangère a pris le bouclier à Béziers, qu’importe si des pros nous mettront 30 points tous les dimanches la saison prochaine, ce club est un grand club et le restera à jamais, en fédérale 1 ou en série. C’est un grand club car c’est la vitrine de tout un peuple fier et formidable.

Si je n'avais pas assisté à des matchs Oloron/Mauléon et Mauléon/Oloron depuis près de 40 ans tu me ferais presque couler une petite larme ... Si l'état d'esprit des joueurs du SAM ne peut être remis en question, il n'en est pas de même du reste de ton tableau idyllique. Je ne reviendrais que sur 4 points : - petite piqûre de rappel, voilà ce que tu écrivais sur RF le 27/2/2011 après une victoire du FCO contre le SAM : "Ne fanfaronnez pas trop, il est très loin le temps ou le FCO était parmis les meilleurs. Malgrè cette bonne saison, vous restez un club sur le déclin, votre école de rugby n'est qu'une farce, et vos jeunes sont maintenant au niveau des villages alentours. Comme nous vous êtes promis à un bel avenir en Fédérale 2.". Et tu en as écrit plusieurs des posts comme celui-là, il suffit de chercher un peu sur RF ...On est bien loin de ton texte aux belles valeurs humaines. - tu parles du jeu à la mauléonnaise : les dernière fois où l'on vous a rencontrés (chez vous et chez nous) on a pas vu l'ombre d'une attaque de tes lignes arrières : vous avez été humiliés à l'aller comme au retour. Ou alors vous ne savez jouer que quand il fait beau ? - ton public : le seul à huer à Oloron nos joueurs quand ils rentrent sur le terrain ... - riches/pauvres : vous nous avez toujours stygmatisés et considérés comme un club riche avec d'énormes moyens par rapport à vous, ça n'est pas nouveau. Alors il faut quand même relativiser ce que tu écris... Et rendez-vous sur ce forum pour la saison 2013/2014 pour la reprise de nos joutes verbales ... que vous êtes systématiquement les premiers à déclencher ! A part ça bravo à ton équipe pour cette saison.

Je crois qye tu viens de lancer les hostilités. Le public de mauleon hue l'entrée des joueurs a Oloron car vous n'etes pas assez nombreux pour couvrir le bruit de nos supporters... Au plaisir Nietzsche

ou est patrick?on attent pas patrick? Pastis par temps bleue pastis délicieux...Pastis par temps de pluie pastis quand meme

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#643

one again... a écrit :
Nietzsche a écrit :
xiberoa a écrit :

Le rugby mauléonais est un rugby de gueux, de pauvres, de paysans. Mais qu’il est magnifique ce rugby fait de courage et d’abnégation! La « grinta mauléonaise » : on dirait presque que les joueurs seraient prêts à mourir devant leur ligne avec l’habit de lumière rouge et blanc, le lion sur le cœur. A Mauléon, le rugby n’est pas une religion, c’est bien plus : une culture, un art de vivre. Sans rugby, Mauléon n’est rien. Mais avec son équipe, elle devient une grande ville, dont le nom résonne dans les 3ème mi-temps de la France entière. Ici, les garçons ne naissent pas dans les choux, ils naissent un ballon de rugby dans les mains, et des pointes de 18 aux pieds. Les mauléonais sont au rugby ce que les gamins des favelas sont au football. La Soule est une petite Nouvelle-Zélande et ce que certains voient comme un loisir est pour nous comme une évidence, un appel des entrailles. Mauléon est ouvrière, besogneuse et c’est les fils d’espagnols, de portugais, mêlés aux basques qui ont fait sa force. Encore aujourd’hui, ce sont des maçons, des charpentiers, des éleveurs qui portent le fanion du club centenaire. Ils ne jouent pas pour le fric non, les maigres primes de matchs sont déjà envolées chez Jean-Pierre ou au Coucou les soirs de victoires. Ils ne jouent pas pour la gloire non plus : l’humilité y est plus forte que nulle part ailleurs. Ils jouent tout simplement parce qu’à Mauléon on joue au rugby, c’est comme ça et pas autrement. Depuis que nous savons marcher, le rugby coule dans nos veines. Nos équipes de jeunes font trembler le grand sud. Il n’y a pas de bonnes générations, elles sont toutes exceptionnelles et les innombrables boucliers de la salle de réception en sont un maigre témoignage. Cette ville, ce peuple qui a envoyé 7 de ses enfants à l’Ellis Park ou sur le mont Eden le maillot bleu blanc rouge sur les épaules… Cette ville, ce peuple qui se déplace en cohortes dans la chaleur des phases finales et qui colore de rouge et de blanc les stades croisés sur son chemin… Cette ville, ce peuple qui est capable d’attendre une équipe de cadets jusqu’à l’aube pour voir le bouclier qu’ils ramènent du fin fond du Languedoc… Cette ville, ce peuple est unique, insaisissable, et peu de privilégiés peuvent comprendre ce que c’est que le rugby de clocher, le vrai. Parlons un peu du jeu : le rugby made in Mauléon a du sang basque oui, car il repose sur la hargne et les tripes, parce que les consignes sont gueulées en euskara depuis le bord du terrain. Mais les points communs s’arrêtent là. Ici il n’est pas question de cocottes de 40m, de grandes chandelles et de charges au raz, un bandeau bicolore en guise de casque. Non, le rugby mauléonais est loin de tout ça, il est léché, élégant, cherche l’évitement et le beau geste. Vite! On écarte, on renverse, on croise, on tape par-dessus et surtout on court, on court encore et toujours. Ce rugby-là est fait pour les petits teigneux, malins et rapides. Ce rugby-là a couvert de gloire le grand Lourdes et a fait connaitre de tous le stade montois des frères Boniface. Ce rugby-là a disparu chez les pros et s’éteint doucement en amateur. La technique, elle, ne s’apprend pas dans une salle vidéo ou entre des plots et des piquets. La technique s’apprend les soirs d’étés sur le terrain de Jaï. Les gosses y font des touchés endiablés qui se terminent à la nuit tombée quand ils ne voient même plus le ballon entre leurs mains, ou que la faim devient trop forte pour continuer à faire les cons dehors. C’est là que se forgent l’instinct et la fougue, c’est là que les automatismes naissent, c’est là que les petits mauléonais deviennent des rugbymen. Mais le talent ne fait pas tout, surtout quand vous rendez 20kg et 10cm : il faut un public, et le public mauléonais n’est pas le moins bon dans son genre. Le public souletin n’est pas fair-play, non, il est moqueur, chauvin, siffle les buteurs et harcèle les arbitres. Mais qu’il est beau ce public, ce peuple qui gronde à chaque charge, trépigne quand la bascoï se prépare, hurle comme un seul homme quand l’arbitre tend le bras du mauvais côté. Marius Rodrigo est un chaudron, infernal pour l’adversaire et presque sacré pour ses protégés. Il faut les voir, et surtout les entendre, ces centaines de pieds battre les travées métalliques, ces centaines de bras frapper les talenquères du côté Chéraute. La cathédrale Rodrigo en a vu abdiquer plus d’un, et les grands noms du rugby français s’y sont cassés les dents. La messe commence à 13h30, mais pas besoin d’orgue, la clameur de la foule porte jusqu’aux allées quand le vent descend des montagnes. Alors qu’importe si Goliath et sa légion étrangère a pris le bouclier à Béziers, qu’importe si des pros nous mettront 30 points tous les dimanches la saison prochaine, ce club est un grand club et le restera à jamais, en fédérale 1 ou en série. C’est un grand club car c’est la vitrine de tout un peuple fier et formidable.

Si je n'avais pas assisté à des matchs Oloron/Mauléon et Mauléon/Oloron depuis près de 40 ans tu me ferais presque couler une petite larme ... Si l'état d'esprit des joueurs du SAM ne peut être remis en question, il n'en est pas de même du reste de ton tableau idyllique. Je ne reviendrais que sur 4 points : - petite piqûre de rappel, voilà ce que tu écrivais sur RF le 27/2/2011 après une victoire du FCO contre le SAM : "Ne fanfaronnez pas trop, il est très loin le temps ou le FCO était parmis les meilleurs. Malgrè cette bonne saison, vous restez un club sur le déclin, votre école de rugby n'est qu'une farce, et vos jeunes sont maintenant au niveau des villages alentours. Comme nous vous êtes promis à un bel avenir en Fédérale 2.". Et tu en as écrit plusieurs des posts comme celui-là, il suffit de chercher un peu sur RF ...On est bien loin de ton texte aux belles valeurs humaines. - tu parles du jeu à la mauléonnaise : les dernière fois où l'on vous a rencontrés (chez vous et chez nous) on a pas vu l'ombre d'une attaque de tes lignes arrières : vous avez été humiliés à l'aller comme au retour. Ou alors vous ne savez jouer que quand il fait beau ? - ton public : le seul à huer à Oloron nos joueurs quand ils rentrent sur le terrain ... - riches/pauvres : vous nous avez toujours stygmatisés et considérés comme un club riche avec d'énormes moyens par rapport à vous, ça n'est pas nouveau. Alors il faut quand même relativiser ce que tu écris... Et rendez-vous sur ce forum pour la saison 2013/2014 pour la reprise de nos joutes verbales ... que vous êtes systématiquement les premiers à déclencher ! A part ça bravo à ton équipe pour cette saison.

Je crois qye tu viens de lancer les hostilités. Le public de mauleon hue l'entrée des joueurs a Oloron car vous n'etes pas assez nombreux pour couvrir le bruit de nos supporters... Au plaisir Nietzsche

Ca commence bien, je suis d'accord avec toi, notre public n'est pas à la hauteur de notre équipe. Content de vous retrouver, toi et ton humour (que j'apprécie). A très vite !

"Sans la musique, la vie serait une erreur"
Friedrich Wilhelm Nietzsche

#644

Nietzsche a écrit :
xiberoa a écrit :

Le rugby mauléonais est un rugby de gueux, de pauvres, de paysans. Mais qu’il est magnifique ce rugby fait de courage et d’abnégation! La « grinta mauléonaise » : on dirait presque que les joueurs seraient prêts à mourir devant leur ligne avec l’habit de lumière rouge et blanc, le lion sur le cœur. A Mauléon, le rugby n’est pas une religion, c’est bien plus : une culture, un art de vivre. Sans rugby, Mauléon n’est rien. Mais avec son équipe, elle devient une grande ville, dont le nom résonne dans les 3ème mi-temps de la France entière. Ici, les garçons ne naissent pas dans les choux, ils naissent un ballon de rugby dans les mains, et des pointes de 18 aux pieds. Les mauléonais sont au rugby ce que les gamins des favelas sont au football. La Soule est une petite Nouvelle-Zélande et ce que certains voient comme un loisir est pour nous comme une évidence, un appel des entrailles. Mauléon est ouvrière, besogneuse et c’est les fils d’espagnols, de portugais, mêlés aux basques qui ont fait sa force. Encore aujourd’hui, ce sont des maçons, des charpentiers, des éleveurs qui portent le fanion du club centenaire. Ils ne jouent pas pour le fric non, les maigres primes de matchs sont déjà envolées chez Jean-Pierre ou au Coucou les soirs de victoires. Ils ne jouent pas pour la gloire non plus : l’humilité y est plus forte que nulle part ailleurs. Ils jouent tout simplement parce qu’à Mauléon on joue au rugby, c’est comme ça et pas autrement. Depuis que nous savons marcher, le rugby coule dans nos veines. Nos équipes de jeunes font trembler le grand sud. Il n’y a pas de bonnes générations, elles sont toutes exceptionnelles et les innombrables boucliers de la salle de réception en sont un maigre témoignage. Cette ville, ce peuple qui a envoyé 7 de ses enfants à l’Ellis Park ou sur le mont Eden le maillot bleu blanc rouge sur les épaules… Cette ville, ce peuple qui se déplace en cohortes dans la chaleur des phases finales et qui colore de rouge et de blanc les stades croisés sur son chemin… Cette ville, ce peuple qui est capable d’attendre une équipe de cadets jusqu’à l’aube pour voir le bouclier qu’ils ramènent du fin fond du Languedoc… Cette ville, ce peuple est unique, insaisissable, et peu de privilégiés peuvent comprendre ce que c’est que le rugby de clocher, le vrai. Parlons un peu du jeu : le rugby made in Mauléon a du sang basque oui, car il repose sur la hargne et les tripes, parce que les consignes sont gueulées en euskara depuis le bord du terrain. Mais les points communs s’arrêtent là. Ici il n’est pas question de cocottes de 40m, de grandes chandelles et de charges au raz, un bandeau bicolore en guise de casque. Non, le rugby mauléonais est loin de tout ça, il est léché, élégant, cherche l’évitement et le beau geste. Vite! On écarte, on renverse, on croise, on tape par-dessus et surtout on court, on court encore et toujours. Ce rugby-là est fait pour les petits teigneux, malins et rapides. Ce rugby-là a couvert de gloire le grand Lourdes et a fait connaitre de tous le stade montois des frères Boniface. Ce rugby-là a disparu chez les pros et s’éteint doucement en amateur. La technique, elle, ne s’apprend pas dans une salle vidéo ou entre des plots et des piquets. La technique s’apprend les soirs d’étés sur le terrain de Jaï. Les gosses y font des touchés endiablés qui se terminent à la nuit tombée quand ils ne voient même plus le ballon entre leurs mains, ou que la faim devient trop forte pour continuer à faire les cons dehors. C’est là que se forgent l’instinct et la fougue, c’est là que les automatismes naissent, c’est là que les petits mauléonais deviennent des rugbymen. Mais le talent ne fait pas tout, surtout quand vous rendez 20kg et 10cm : il faut un public, et le public mauléonais n’est pas le moins bon dans son genre. Le public souletin n’est pas fair-play, non, il est moqueur, chauvin, siffle les buteurs et harcèle les arbitres. Mais qu’il est beau ce public, ce peuple qui gronde à chaque charge, trépigne quand la bascoï se prépare, hurle comme un seul homme quand l’arbitre tend le bras du mauvais côté. Marius Rodrigo est un chaudron, infernal pour l’adversaire et presque sacré pour ses protégés. Il faut les voir, et surtout les entendre, ces centaines de pieds battre les travées métalliques, ces centaines de bras frapper les talenquères du côté Chéraute. La cathédrale Rodrigo en a vu abdiquer plus d’un, et les grands noms du rugby français s’y sont cassés les dents. La messe commence à 13h30, mais pas besoin d’orgue, la clameur de la foule porte jusqu’aux allées quand le vent descend des montagnes. Alors qu’importe si Goliath et sa légion étrangère a pris le bouclier à Béziers, qu’importe si des pros nous mettront 30 points tous les dimanches la saison prochaine, ce club est un grand club et le restera à jamais, en fédérale 1 ou en série. C’est un grand club car c’est la vitrine de tout un peuple fier et formidable.

Si je n'avais pas assisté à des matchs Oloron/Mauléon et Mauléon/Oloron depuis près de 40 ans tu me ferais presque couler une petite larme ... Si l'état d'esprit des joueurs du SAM ne peut être remis en question, il n'en est pas de même du reste de ton tableau idyllique. Je ne reviendrais que sur 4 points : - petite piqûre de rappel, voilà ce que tu écrivais sur RF le 27/2/2011 après une victoire du FCO contre le SAM : "Ne fanfaronnez pas trop, il est très loin le temps ou le FCO était parmis les meilleurs. Malgrè cette bonne saison, vous restez un club sur le déclin, votre école de rugby n'est qu'une farce, et vos jeunes sont maintenant au niveau des villages alentours. Comme nous vous êtes promis à un bel avenir en Fédérale 2.". Et tu en as écrit plusieurs des posts comme celui-là, il suffit de chercher un peu sur RF ...On est bien loin de ton texte aux belles valeurs humaines. - tu parles du jeu à la mauléonnaise : les dernière fois où l'on vous a rencontrés (chez vous et chez nous) on a pas vu l'ombre d'une attaque de tes lignes arrières : vous avez été humiliés à l'aller comme au retour. Ou alors vous ne savez jouer que quand il fait beau ? - ton public : le seul à huer à Oloron nos joueurs quand ils rentrent sur le terrain ... - riches/pauvres : vous nous avez toujours stygmatisés et considérés comme un club riche avec d'énormes moyens par rapport à vous, ça n'est pas nouveau. Alors il faut quand même relativiser ce que tu écris... Et rendez-vous sur ce forum pour la saison 2013/2014 pour la reprise de nos joutes verbales ... que vous êtes systématiquement les premiers à déclencher ! A part ça bravo à ton équipe pour cette saison.

Houais!! mais Oloron c'est le Béarn,voilà tout!! (évidement je déconne) pour comprendre comment ça marche ici il suffit de suivre en F3 un Hasparren // Hendaye d'il y a quelques années et là tu te rends compte de suite que t'as l'impression de recevoir des estrangeres venus dont ne sait ou!! Piting!! ils ne peuvent pas se blairer,parait qu'il y aurait trop de sang basko-ibérique de ..... de l'autre coté... big_smile

Rien ne vaut le rugby en F3-Retour aux clochers des villages et des valeurs du maillot,les vraies.....

Fédérale 2